A Madina Souané, un village situé dans la région de Sédhiou au sud du Sénégal, vit Cheikh Abdallah Elhadji Karamba Souané, marabout ou maître coranique, très convoité par plusieurs chefs d'État africains dont Paul Biya, Adama Barrow.
Il est 15h00 (GMT) sous un soleil de plomb, quand le cortège de Idrissa Seck, qui a traversé des routes indescriptibles et poussiéreuses, s'est garé devant le domicile du célèbre et un des plus influents marabouts de la zone.
Chants coraniques en chœur, les mains posées sur les oreilles, c'est ainsi que plus de 800 disciplines (garçons et filles) venus du Sénégal, du Mali, du Liberia et de la Guinée Bissau, ont accueilli Idrissa Seck, accompagné de Pape Diop, Amsatou Sow Sidibé, et Mamadou Diop "Decroix".
Premier à prendre la parole comme à l'accoutumée pour souhaiter la bienvenue à ses hôtes, Mama Kana Moro Souané, frère cadet du guide, par ailleurs chef de village a dévoilé le rôle que joue son frère aîné. "Le Khalife s'occupe de tout ici au village. La santé, la nourriture, le logement etc... Il dépense des millions chaque mois l'électricité et l'eau", déclare le vieux, dans son boubou traditionnel blanc.
"Il a eu ce don de notre père, qui avant sa mort lui avait dit. C'est toi qui vas diriger cette école quand je ne serai pas là. Aujourd'hui dit-il, il reçoit des disciples venant dans la sous-région comme la Guinée Bissau, le Liberia et le Mali", confie-t-il à Idrissa Seck qui n'a cesse d'acquiescer, une manière de montrer son attention à son message.
Il est 15h00 (GMT) sous un soleil de plomb, quand le cortège de Idrissa Seck, qui a traversé des routes indescriptibles et poussiéreuses, s'est garé devant le domicile du célèbre et un des plus influents marabouts de la zone.
Chants coraniques en chœur, les mains posées sur les oreilles, c'est ainsi que plus de 800 disciplines (garçons et filles) venus du Sénégal, du Mali, du Liberia et de la Guinée Bissau, ont accueilli Idrissa Seck, accompagné de Pape Diop, Amsatou Sow Sidibé, et Mamadou Diop "Decroix".
Premier à prendre la parole comme à l'accoutumée pour souhaiter la bienvenue à ses hôtes, Mama Kana Moro Souané, frère cadet du guide, par ailleurs chef de village a dévoilé le rôle que joue son frère aîné. "Le Khalife s'occupe de tout ici au village. La santé, la nourriture, le logement etc... Il dépense des millions chaque mois l'électricité et l'eau", déclare le vieux, dans son boubou traditionnel blanc.
"Il a eu ce don de notre père, qui avant sa mort lui avait dit. C'est toi qui vas diriger cette école quand je ne serai pas là. Aujourd'hui dit-il, il reçoit des disciples venant dans la sous-région comme la Guinée Bissau, le Liberia et le Mali", confie-t-il à Idrissa Seck qui n'a cesse d'acquiescer, une manière de montrer son attention à son message.
"Paul Biya, Adama barrow et Nino Vieira ont ses prières"
Dans ce village, l'influence ou la réputation du maître coranique n'échappe à personne. Il est "humble, bien connu et très respecté". "En 1993, Paul Biya, qui avait des difficultés pour gérer le Cameroun avait envoyé une délégation pour qu'il fasse des prières pour lui. Idem pour Adama Barrow de la Gambie et le président Bissau-guinéen, Nino", révèle un neveu du guide.
Parmi ces disciples, il y a Mamadou Ndoye, 15 ans, originaire de Bargny, Banlieue dakaroise. "Je suis là, il y a un plus d'un an. Ce sont mes parents qui m'ont amené ici pour que j'apprenne le Coran", déclare le jeune à l'envoyé spécial de PressAfrik, embarqué l'équipe du candidat Idrissa Seck.
"Dakar me manque un peu. Les conditions de vie ne sont pas les mêmes. Mais ça va. Je me suis fait des amis ici et je connais tout le monde ici", reconnaît le jeune dans son polo rouge, qui lève et baisse la tête d'un moment à un autre, en parlant.
Après des heures d'échanges et de prières pour le candidat Idrissa Seck, le guide religieux a proposé à ses hôtes un repas. Au menu, du riz blanc, sauce oignon plus viande. Des canettes de boisson ont été aussi distribuées avant que le cortège ne poursuive son chemin pour une autre localité.