La place de la République devient petit à petit noire de monde, on y voit de très nombreux drapeaux algériens, l’hymne national qui est entonné entre deux slogans. Ces slogans ce sont surtout évidement « Non au cinquième mandat », mais aussi « Sans violence, sans peur, partez », ou encore « On veut une période de transition » ou « Pouvoir assassin ».
Ce qui est intéressant, c’est que la foule est très hétérogène, rapporte notre envoyée spéciale, Laura Martel. Il y a des jeunes hommes, des femmes, mais aussi beaucoup de familles. L’ambiance est bon enfant. Il y a même des buvettes et de très nombreux enfants sont également présents. Tous les manifestants à qui j’ai pu parler dénoncent ce qu’ils appellent « une mascarade », qui est pour eux cette cinquième candidature du président Bouteflika.
La diaspora veut montrer son soutien aux manifestants qui sont mobilisés en Algérie, dont ils partagent les revendications avec avant tout pas de 5ème mandat pour le président Bouteflika, mais aussi le départ de l’ensemble de la classe dirigeante. Un système, disent-ils, qui n’est plus en adéquation avec les préoccupations de la population et des jeunes en particulier.Ils réclament un changement pacifique. Beaucoup insistent sur ce point.
Un sentiment d'humiliation
Ils évoquent même un sentiment d’humiliation. Une humiliation pour le peuple algérien, mais aussi pour le président Bouteflika lui-même, qu’ils estiment maltraité, finalement. Ils n’ont pas de ressentiment envers le président. Beaucoup saluent même son action sur le pays, mais tous pensent qu’il est désormais temps de tourner la page et qu’il convient pour eux - les gens de la diaspora -, de montrer leur soutien à la mobilisation massive qu’il y a actuellement en Algérie.
Certains espèrent encore qu’Abdelaziz Bouteflika retire sa candidature d’ici ce soir ou en tout cas qu’il ne la dépose pas. Ce serait pour lui un départ digne, disent-ils. D’autres, encore, estiment qu’un report des élections est la seule solution pour des élections crédibles et transparentes et pour faire émerger éventuellement de nouvelles figures à cette tête de l’Etat.
Autre point intéressant : beaucoup manifestent pour la première fois, dont des jeunes qui n’ont connu finalement que l’ère Bouteflika et qui estiment que la classe politique est totalement déconnectée de leur réalité. En revanche, la plupart des manifestants interrogés estiment qu’il y a peu d’espoir que le président Bouteflika ne dépose pas sa candidature aujourd’hui.
Ce qui est intéressant, c’est que la foule est très hétérogène, rapporte notre envoyée spéciale, Laura Martel. Il y a des jeunes hommes, des femmes, mais aussi beaucoup de familles. L’ambiance est bon enfant. Il y a même des buvettes et de très nombreux enfants sont également présents. Tous les manifestants à qui j’ai pu parler dénoncent ce qu’ils appellent « une mascarade », qui est pour eux cette cinquième candidature du président Bouteflika.
La diaspora veut montrer son soutien aux manifestants qui sont mobilisés en Algérie, dont ils partagent les revendications avec avant tout pas de 5ème mandat pour le président Bouteflika, mais aussi le départ de l’ensemble de la classe dirigeante. Un système, disent-ils, qui n’est plus en adéquation avec les préoccupations de la population et des jeunes en particulier.Ils réclament un changement pacifique. Beaucoup insistent sur ce point.
Un sentiment d'humiliation
Ils évoquent même un sentiment d’humiliation. Une humiliation pour le peuple algérien, mais aussi pour le président Bouteflika lui-même, qu’ils estiment maltraité, finalement. Ils n’ont pas de ressentiment envers le président. Beaucoup saluent même son action sur le pays, mais tous pensent qu’il est désormais temps de tourner la page et qu’il convient pour eux - les gens de la diaspora -, de montrer leur soutien à la mobilisation massive qu’il y a actuellement en Algérie.
Certains espèrent encore qu’Abdelaziz Bouteflika retire sa candidature d’ici ce soir ou en tout cas qu’il ne la dépose pas. Ce serait pour lui un départ digne, disent-ils. D’autres, encore, estiment qu’un report des élections est la seule solution pour des élections crédibles et transparentes et pour faire émerger éventuellement de nouvelles figures à cette tête de l’Etat.
Autre point intéressant : beaucoup manifestent pour la première fois, dont des jeunes qui n’ont connu finalement que l’ère Bouteflika et qui estiment que la classe politique est totalement déconnectée de leur réalité. En revanche, la plupart des manifestants interrogés estiment qu’il y a peu d’espoir que le président Bouteflika ne dépose pas sa candidature aujourd’hui.