Pour l’affaire du caricaturiste Zapiro, la présidence a reculé à la 25e heure. C’est pourtant Jacob Zuma qui avait lancé la bataille judiciaire pour diffamation à propos d’un dessin très dur, montrant le président pantalon baissé s’apprêtant à violer Madame Justice. Mais toutes les poursuites furent abandonnées quelques heures à peine avant la tenue du procès « afin de respecter la liberté d’expression », s'est justifiée la présidence. Il est vrai qu’à six semaines de remettre en jeu son poste de président de l’ANC, il est plutôt inopportun de réveiller les vieux démons.
Par contre, la deuxième affaire ne disparaîtra pas aussi facilement. Le parti d’opposition Alliance démocrate ressaisit la justice pour forcer la publication des enregistrements, car sans eux, impossible de déterminer si la décision d’abandonner toutes les poursuites pour corruption en 2009 était fondée. Ce qui aurait le potentiel de rouvrir la boîte de Pandore.
La presse décrit la tactique des avocats de Zuma comme une bataille de Stalingrad visant à retarder au maximum la publication de ces documents de préférence après que leur champion soit élu à la tête de l’ANC.
RFI
Par contre, la deuxième affaire ne disparaîtra pas aussi facilement. Le parti d’opposition Alliance démocrate ressaisit la justice pour forcer la publication des enregistrements, car sans eux, impossible de déterminer si la décision d’abandonner toutes les poursuites pour corruption en 2009 était fondée. Ce qui aurait le potentiel de rouvrir la boîte de Pandore.
La presse décrit la tactique des avocats de Zuma comme une bataille de Stalingrad visant à retarder au maximum la publication de ces documents de préférence après que leur champion soit élu à la tête de l’ANC.
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