Le printemps pointe déjà le bout de son nez en Lombardie où l’AC Milan connaît une embellie depuis plusieurs rencontres. Même si le titre n’est plus envisageable en Serie A, la faute à une équipe du Napoli qui a tué dans l’œuf la concurrence, les Milanais comptent bien aller le plus loin possible en Ligue des Champions, après une belle victoire à San Siro contre Tottenham (1-0) en huitième de finale aller, tout en sécurisant sa place de dauphin du leader napolitain. Pourtant, il y a encore quelques semaines de cela, les Rossoneri étaient en pleine galère.
C’est bien simple, depuis le retour de la trêve internationale liée à la Coupe du Monde au Qatar début janvier, l’AC Milan avait toujours concédé un but et ce jusqu’à son premier succès contre le Torino (1-0).
Certes en commençant par une petite victoire face à la Salernitana (2-1) mais en connaissant surtout une véritable traversée du désert, pour un club qui jouait le titre, avec pas moins de sept rencontres sans victoire pour 18 buts encaissés. Des statistiques dignes d’une lanterne rouge et non d’un outsider convaincant en Ligue des Champions qui commençaient à faire réagir en haut lieu.
Un nouveau système pour relancer la dynamique
Après plusieurs humiliations subies contre l’Inter (3-0), la Lazio (4-0) et Sassuolo (5-2) à la fin du mois de janvier sans son classique 4-2-3-1, Stefano Pioli décidait donc de réagir en utilisant un nouveau système. Pour le premier match de février, l’entraîneur italien tentait un 3-5-2 au moment de retrouver le voisin intériste pour une défaite sur la plus petite des marges (1-0).
Un premier signe de guérison. Derrière cette première tentative, le technicien milanais persistait mais en changeant deux petites choses ô combien importantes. La première, passer à un 3-4-3 pour avoir plus de liant entre la défense et l’attaque. La deuxième, intégrer Malick Thiaw dans sa défense à trois.
Le jeune défenseur allemand, qui a connu la remontée en Bundesliga avec son club formateur, le Schalke 04, est arrivé lors du précédent mercato estival et n’avait encore jamais eu un rôle majeur dans la partition de Stefano Pioli.
«Pour convaincre Pioli de m’inclure dès janvier, il faudra un paquet complet, pas une seule raison. Je vais essayer de mettre toute l’agressivité nécessaire», avait-il notamment confié après son arrivée à Milan cet été et la première exclusion de la liste pour la phase de groupe de la C1.
Jusqu’à maintenant, le joueur de 21 ans devait donc se contenter de quelques bouts de matchs. Mais la crise et la nécessité d’insuffler une nouvelle dynamique ont été autant d’ingrédients qui ont permis à Malick Thiaw d’éclore au sein d’une équipe milanaise retrouvée.
Capable de joueur dans l’axe ou à gauche au sein de la défense à trois de l’AC Milan, le défenseur polyvalent a mis tout le monde d’accord en Lombardie mais pas que.
Une défense de fer retrouvée
Il faut dire que depuis, les Rossoneri ont enchaîné quatre succès sans encaisser de but, dont une victoire de prestige contre Tottenham en Ligue des Champions.
Des résultats beaucoup plus normaux pour un prétendant aux quarts de finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes ainsi qu’à une seconde place en Serie A derrière le Napoli.
«Le mur de Dusseldorf a tenu sa promesse. Le soir du grand retour de Milan en huitième de finale de la Ligue des champions, Malick Thiaw a foulé la scène la plus prisée en tant que joueur vedette et seul nouveau venu dans la liste européenne des Rossoneri. Le nouveau nom de la défense milanaise était et reste brillant : Malick Thiaw ; maintenant, qui peut le lui enlever ? Le plus déconcertant, c’est la sérénité - pour ne pas dire l’imperturbabilité - avec laquelle le défenseur central allemand des moins de 21 ans aborde des situations qu’il n’avait fait qu’effleurer jusqu’à présent», se félicitait d’ailleurs la Gazzetta dello Sport au lendemain de la victoire à Monza (1-0).
«Avec Tottenham, pour sa toute première apparition en Ligue des champions, il ressemblait à Kjaer. Un vétéran. Sans anxiété, sans peur. À Monza, il a joué le même scénario et il est donc raisonnable de penser que c’est l’un de ses mérites naturels. En ce sens, il rappelle beaucoup deux de ses camarades de pupitre, Kalulu et Tomori, deux autres gentlemen qui n’ont jamais tremblé depuis leurs premières prestations», continuaient d’abonder nos confrères du média italien, complètement sous le charme du jeune défenseur allemand.
Des performances qu’il faudra également maintenir dès ce weekend face à la Fiorentina avant de retrouver les Spurs pour continuer de rêver à une fin de saison exceptionnelle en Lombardie et confirmer ainsi le retour du club italien au premier plan.
Footmercato
C’est bien simple, depuis le retour de la trêve internationale liée à la Coupe du Monde au Qatar début janvier, l’AC Milan avait toujours concédé un but et ce jusqu’à son premier succès contre le Torino (1-0).
Certes en commençant par une petite victoire face à la Salernitana (2-1) mais en connaissant surtout une véritable traversée du désert, pour un club qui jouait le titre, avec pas moins de sept rencontres sans victoire pour 18 buts encaissés. Des statistiques dignes d’une lanterne rouge et non d’un outsider convaincant en Ligue des Champions qui commençaient à faire réagir en haut lieu.
Un nouveau système pour relancer la dynamique
Après plusieurs humiliations subies contre l’Inter (3-0), la Lazio (4-0) et Sassuolo (5-2) à la fin du mois de janvier sans son classique 4-2-3-1, Stefano Pioli décidait donc de réagir en utilisant un nouveau système. Pour le premier match de février, l’entraîneur italien tentait un 3-5-2 au moment de retrouver le voisin intériste pour une défaite sur la plus petite des marges (1-0).
Un premier signe de guérison. Derrière cette première tentative, le technicien milanais persistait mais en changeant deux petites choses ô combien importantes. La première, passer à un 3-4-3 pour avoir plus de liant entre la défense et l’attaque. La deuxième, intégrer Malick Thiaw dans sa défense à trois.
Le jeune défenseur allemand, qui a connu la remontée en Bundesliga avec son club formateur, le Schalke 04, est arrivé lors du précédent mercato estival et n’avait encore jamais eu un rôle majeur dans la partition de Stefano Pioli.
«Pour convaincre Pioli de m’inclure dès janvier, il faudra un paquet complet, pas une seule raison. Je vais essayer de mettre toute l’agressivité nécessaire», avait-il notamment confié après son arrivée à Milan cet été et la première exclusion de la liste pour la phase de groupe de la C1.
Jusqu’à maintenant, le joueur de 21 ans devait donc se contenter de quelques bouts de matchs. Mais la crise et la nécessité d’insuffler une nouvelle dynamique ont été autant d’ingrédients qui ont permis à Malick Thiaw d’éclore au sein d’une équipe milanaise retrouvée.
Capable de joueur dans l’axe ou à gauche au sein de la défense à trois de l’AC Milan, le défenseur polyvalent a mis tout le monde d’accord en Lombardie mais pas que.
Une défense de fer retrouvée
Il faut dire que depuis, les Rossoneri ont enchaîné quatre succès sans encaisser de but, dont une victoire de prestige contre Tottenham en Ligue des Champions.
Des résultats beaucoup plus normaux pour un prétendant aux quarts de finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes ainsi qu’à une seconde place en Serie A derrière le Napoli.
«Le mur de Dusseldorf a tenu sa promesse. Le soir du grand retour de Milan en huitième de finale de la Ligue des champions, Malick Thiaw a foulé la scène la plus prisée en tant que joueur vedette et seul nouveau venu dans la liste européenne des Rossoneri. Le nouveau nom de la défense milanaise était et reste brillant : Malick Thiaw ; maintenant, qui peut le lui enlever ? Le plus déconcertant, c’est la sérénité - pour ne pas dire l’imperturbabilité - avec laquelle le défenseur central allemand des moins de 21 ans aborde des situations qu’il n’avait fait qu’effleurer jusqu’à présent», se félicitait d’ailleurs la Gazzetta dello Sport au lendemain de la victoire à Monza (1-0).
«Avec Tottenham, pour sa toute première apparition en Ligue des champions, il ressemblait à Kjaer. Un vétéran. Sans anxiété, sans peur. À Monza, il a joué le même scénario et il est donc raisonnable de penser que c’est l’un de ses mérites naturels. En ce sens, il rappelle beaucoup deux de ses camarades de pupitre, Kalulu et Tomori, deux autres gentlemen qui n’ont jamais tremblé depuis leurs premières prestations», continuaient d’abonder nos confrères du média italien, complètement sous le charme du jeune défenseur allemand.
Des performances qu’il faudra également maintenir dès ce weekend face à la Fiorentina avant de retrouver les Spurs pour continuer de rêver à une fin de saison exceptionnelle en Lombardie et confirmer ainsi le retour du club italien au premier plan.
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