
Un an plus tard, les Sénégalais ont vu des actions concrètes et des arrestations retentissantes. La traque des biens mal acquis et la volonté de mettre sous enquête les anciens dignitaires du régime Macky Sall ont marqué ce premier bilan du nouveau gouvernement. Parmi les personnalités les plus emblématiques emportées par cette dynamique, on retrouve Farba Ngom, Lat Diop, Tahirou Sarr entre autres.
Farba Ngom : un détournement de 31 Milliards de FCFA et une arrestation retentissante
L'un des dossiers les plus médiatisés et emblématiques de cette traque contre la corruption est celui de Farba Ngom, ancien proche du pouvoir et responsable de l’Alliance pour la République (APR) dans la région du Fouta. Farba Ngom, accusé de détournement de fonds publics, a été placé sous mandat de dépôt le 27 février 2025 après avoir été convoqué devant le Pool Judiciaire Financier (PJF). Selon les rapports de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), il aurait détourné la somme astronomique de 31 milliards de FCFA, en plus d’être accusé de blanchiment de capitaux et d’association de malfaiteurs. Cette arrestation constitue un signal fort du nouveau gouvernement concernant sa détermination à démanteler les réseaux de corruption.
Farba Ngom, qui avait été élu député de la coalition Takku Wallu aux élections législatives de décembre 2024, a perdu son immunité parlementaire le 24 janvier 2025. Cette perte d’immunité a permis à la justice de poursuivre l'enquête, marquant ainsi un tournant décisif dans la lutte contre la corruption au Sénégal. Son arrestation et la mise en examen révèlent la volonté du tandem Diomaye-Sonko de s’attaquer aux figures politiques et économiques de l’ancien régime, qui, selon eux, ont profité de pratiques douteuses au détriment de la population.
Lat Diop : L’affaire de la loterie nationale et des bilans accablants
Un autre dossier marquant est celui de Lat Diop, ancien ministre des Sports, mais aussi ancien directeur général de la Loterie Nationale Sénégalaise (Lonase). Accusé de détournement de fonds publics en lien avec son passage à la tête de la Lonase, Lat Diop a été incarcéré le 26 septembre 2024, suite à une enquête menée par le nouveau Pool Judiciaire Financier. Selon les accusations, il aurait reçu des milliards de francs CFA dans des transactions suspectes, en particulier de la part de Mouhamed Dieng, ancien patron d’une société de paris sportifs en ligne.
Lat Diop, qui était un homme clé du précédent gouvernement, se trouve aujourd’hui dans une situation délicate. En attendant son jugement, il croupit en prison, un cas emblématique de l’application de la reddition des comptes sous le gouvernement Diomaye-Sonko. Son incarcération montre également que le régime actuel est résolu à ne laisser aucune impunité, même au sein des hautes sphères de l’administration.
L’inspectrice du Trésor, Tabaski Ngom : détournement de 700 millions de FCFA et révélations accablantes
Le cas de Tabaski Ngom, inspectrice du trésor, est également un autre aspect marquant de la lutte contre la corruption sous ce régime. Cette fonctionnaire a été arrêtée pour avoir détourné 700 millions de FCFA du trésor public. Dans ses déclarations, elle aurait cité Moustapha Diop, ancien ministre et maire de Louga, comme étant le destinataire de cet argent, qu'elle aurait transmis pour financer sa campagne électorale lors des législatives de décembre 2024.
Moustapha Diop, pris dans cette affaire, se retrouve également en mauvaise posture. Le 22 mars 2025, l’Assemblée nationale a levé son immunité parlementaire pour permettre à la justice de faire son travail.
Tahirou Sarr : un mandat de dépôt pour escroquerie et blanchiment de capitaux
L’un des autres dossiers sensibles concerne Tahirou Sarr, un homme d'affaires influent proche de l'ancien régime et de Farba Ngom. Ce dernier a été placé sous mandat de dépôt le 28 février 2025, à la suite d’une enquête menée par le Pool Judiciaire Financier. Monsieur Sarr est accusé de transactions suspectes et d’escroquerie portant sur un montant de 125 milliards de FCFA, selon les révélations de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif). Comme Farba Ngom, il est également accusé de blanchiment de capitaux.
Des résultats concrets : 87 dossiers, 162 arrestations, et 2,5 milliards recouvrés
Le Pool Judiciaire Financier, mis en place en septembre 2024 pour renforcer la lutte contre la corruption, a fait état de résultats concrets dans sa première année d'activité. Selon les derniers rapports, il a traité 87 dossiers, arrêté 162 personnes, et réussi à recouvrer 2,5 milliards de FCFA. Ces résultats, bien que significatifs, ne suffisent pas à éclipser les attentes élevées de la population sénégalaise, qui espère voir davantage de dossiers d’envergure résolus et les responsables de ces actes traduits en justice.
Arrêt des pratiques corruptrices : des progrès, mais des attentes persistantes
Un an après l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye et Ousmane Sonko, les résultats de la traque contre la corruption sont indéniables. Plusieurs figures de l’ancien régime, telles que Farba Ngom, Lat Diop, et Tahirou Sarr, ont été arrêtées et sont en attente de jugements. Toutefois, il reste à savoir si ces arrestations marqueront véritablement la fin des pratiques corruptrices au Sénégal. La population, tout en saluant les efforts du gouvernement actuel, continue de nourrir des attentes élevées, espérant voir la justice rendue de manière plus rapide et plus exhaustive.
Si la reddition des comptes reste un principe fondamental du gouvernement Diomaye-Sonko, les Sénégalais attendent des résultats tangibles dans les dossiers en cours, tout en espérant que la justice s’appliquera équitablement, quelle que soit la position ou l’influence des accusés.
Farba Ngom : un détournement de 31 Milliards de FCFA et une arrestation retentissante
L'un des dossiers les plus médiatisés et emblématiques de cette traque contre la corruption est celui de Farba Ngom, ancien proche du pouvoir et responsable de l’Alliance pour la République (APR) dans la région du Fouta. Farba Ngom, accusé de détournement de fonds publics, a été placé sous mandat de dépôt le 27 février 2025 après avoir été convoqué devant le Pool Judiciaire Financier (PJF). Selon les rapports de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), il aurait détourné la somme astronomique de 31 milliards de FCFA, en plus d’être accusé de blanchiment de capitaux et d’association de malfaiteurs. Cette arrestation constitue un signal fort du nouveau gouvernement concernant sa détermination à démanteler les réseaux de corruption.
Farba Ngom, qui avait été élu député de la coalition Takku Wallu aux élections législatives de décembre 2024, a perdu son immunité parlementaire le 24 janvier 2025. Cette perte d’immunité a permis à la justice de poursuivre l'enquête, marquant ainsi un tournant décisif dans la lutte contre la corruption au Sénégal. Son arrestation et la mise en examen révèlent la volonté du tandem Diomaye-Sonko de s’attaquer aux figures politiques et économiques de l’ancien régime, qui, selon eux, ont profité de pratiques douteuses au détriment de la population.
Lat Diop : L’affaire de la loterie nationale et des bilans accablants
Un autre dossier marquant est celui de Lat Diop, ancien ministre des Sports, mais aussi ancien directeur général de la Loterie Nationale Sénégalaise (Lonase). Accusé de détournement de fonds publics en lien avec son passage à la tête de la Lonase, Lat Diop a été incarcéré le 26 septembre 2024, suite à une enquête menée par le nouveau Pool Judiciaire Financier. Selon les accusations, il aurait reçu des milliards de francs CFA dans des transactions suspectes, en particulier de la part de Mouhamed Dieng, ancien patron d’une société de paris sportifs en ligne.
Lat Diop, qui était un homme clé du précédent gouvernement, se trouve aujourd’hui dans une situation délicate. En attendant son jugement, il croupit en prison, un cas emblématique de l’application de la reddition des comptes sous le gouvernement Diomaye-Sonko. Son incarcération montre également que le régime actuel est résolu à ne laisser aucune impunité, même au sein des hautes sphères de l’administration.
L’inspectrice du Trésor, Tabaski Ngom : détournement de 700 millions de FCFA et révélations accablantes
Le cas de Tabaski Ngom, inspectrice du trésor, est également un autre aspect marquant de la lutte contre la corruption sous ce régime. Cette fonctionnaire a été arrêtée pour avoir détourné 700 millions de FCFA du trésor public. Dans ses déclarations, elle aurait cité Moustapha Diop, ancien ministre et maire de Louga, comme étant le destinataire de cet argent, qu'elle aurait transmis pour financer sa campagne électorale lors des législatives de décembre 2024.
Moustapha Diop, pris dans cette affaire, se retrouve également en mauvaise posture. Le 22 mars 2025, l’Assemblée nationale a levé son immunité parlementaire pour permettre à la justice de faire son travail.
Tahirou Sarr : un mandat de dépôt pour escroquerie et blanchiment de capitaux
L’un des autres dossiers sensibles concerne Tahirou Sarr, un homme d'affaires influent proche de l'ancien régime et de Farba Ngom. Ce dernier a été placé sous mandat de dépôt le 28 février 2025, à la suite d’une enquête menée par le Pool Judiciaire Financier. Monsieur Sarr est accusé de transactions suspectes et d’escroquerie portant sur un montant de 125 milliards de FCFA, selon les révélations de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif). Comme Farba Ngom, il est également accusé de blanchiment de capitaux.
Des résultats concrets : 87 dossiers, 162 arrestations, et 2,5 milliards recouvrés
Le Pool Judiciaire Financier, mis en place en septembre 2024 pour renforcer la lutte contre la corruption, a fait état de résultats concrets dans sa première année d'activité. Selon les derniers rapports, il a traité 87 dossiers, arrêté 162 personnes, et réussi à recouvrer 2,5 milliards de FCFA. Ces résultats, bien que significatifs, ne suffisent pas à éclipser les attentes élevées de la population sénégalaise, qui espère voir davantage de dossiers d’envergure résolus et les responsables de ces actes traduits en justice.
Arrêt des pratiques corruptrices : des progrès, mais des attentes persistantes
Un an après l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye et Ousmane Sonko, les résultats de la traque contre la corruption sont indéniables. Plusieurs figures de l’ancien régime, telles que Farba Ngom, Lat Diop, et Tahirou Sarr, ont été arrêtées et sont en attente de jugements. Toutefois, il reste à savoir si ces arrestations marqueront véritablement la fin des pratiques corruptrices au Sénégal. La population, tout en saluant les efforts du gouvernement actuel, continue de nourrir des attentes élevées, espérant voir la justice rendue de manière plus rapide et plus exhaustive.
Si la reddition des comptes reste un principe fondamental du gouvernement Diomaye-Sonko, les Sénégalais attendent des résultats tangibles dans les dossiers en cours, tout en espérant que la justice s’appliquera équitablement, quelle que soit la position ou l’influence des accusés.
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