Cela veut bien dire qu’en attendant la libéralisation des échanges entre l’Europe et la Côte d’Ivoire, certains secteurs continueront de bénéficier des conditions préférentielles d’accès au marché européen avec des taxes d’importation moins élevées que celles qui frappent le même produit venant d’Amérique latine ou d’ailleurs .
Par contre, si la Côte d'Ivoire avait choisi de ne pas signer, c’est le système le moins avantageux de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) qui serait appliqué c’est à dire le système dit de préférence généralisée qui a été rejeté par le ministre ivoirien de l’intégration africaine Amadou Koné. S’expliquant sur les ondes de RFI il a affirmé « je préfère avoir des préférences avec mon premier partenaire l’UE que de lâcher un certain nombre d’avantages. Donc j’ai choisi entre deux préférences : le système de préférence généralisée de l’OMC et le système de préférence que j’ai avec l’UE ».
Le document de 82 articles en 50 pages a été signé par le ministre ivoirien de l'Intégration, Amadou Koné, en compagnie de l’ambassadeur de la France à «André Janier et le directeur général adjoint au commerce de la Commission européenne, Karl-Friedrich Falkenberg
Ce dernier insiste beaucoup sur le fait que les APE avec la Côte d’Ivoire est un accord d’étape car il espère la conclusion d’un accord régional avec la CEDEAO y compris avec la Mauritanie. Karl-Friedrich Falkenberg demeure optimiste sur le résultat des négociations, ce qui n’est pas gagné d’avance. Joint au téléphone par RFI il a fait savoir : « nous sommes entrain de négocier l’élargissement de cet accord à toute la région ».
Selon le directeur général adjoint, « à la fin de l’année dernière le reste de la région, mis à part le Ghana, n’était pas prêt et le président Wade était très critique par rapport aux APE. Aujourd’hui les dernières positions du président Wade sont beaucoup plus positives que ce nous avons entendu l’année dernière ». Craignant pour leurs finances publiques, les autres états font encore de la résistance car plus de libéralisation c’est moins de droits de douanes perçus et moins de recettes ; donc moins d’investissement public.
A l’inverse, avec la libéralisation des échanges, les prix des importations baissent, ce qui devrait théoriquement profiter aux consommateurs par le jeu de la concurrence.
Le débat sur les APE est donc loin de connaître son épilogue.
Par contre, si la Côte d'Ivoire avait choisi de ne pas signer, c’est le système le moins avantageux de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) qui serait appliqué c’est à dire le système dit de préférence généralisée qui a été rejeté par le ministre ivoirien de l’intégration africaine Amadou Koné. S’expliquant sur les ondes de RFI il a affirmé « je préfère avoir des préférences avec mon premier partenaire l’UE que de lâcher un certain nombre d’avantages. Donc j’ai choisi entre deux préférences : le système de préférence généralisée de l’OMC et le système de préférence que j’ai avec l’UE ».
Le document de 82 articles en 50 pages a été signé par le ministre ivoirien de l'Intégration, Amadou Koné, en compagnie de l’ambassadeur de la France à «André Janier et le directeur général adjoint au commerce de la Commission européenne, Karl-Friedrich Falkenberg
Ce dernier insiste beaucoup sur le fait que les APE avec la Côte d’Ivoire est un accord d’étape car il espère la conclusion d’un accord régional avec la CEDEAO y compris avec la Mauritanie. Karl-Friedrich Falkenberg demeure optimiste sur le résultat des négociations, ce qui n’est pas gagné d’avance. Joint au téléphone par RFI il a fait savoir : « nous sommes entrain de négocier l’élargissement de cet accord à toute la région ».
Selon le directeur général adjoint, « à la fin de l’année dernière le reste de la région, mis à part le Ghana, n’était pas prêt et le président Wade était très critique par rapport aux APE. Aujourd’hui les dernières positions du président Wade sont beaucoup plus positives que ce nous avons entendu l’année dernière ». Craignant pour leurs finances publiques, les autres états font encore de la résistance car plus de libéralisation c’est moins de droits de douanes perçus et moins de recettes ; donc moins d’investissement public.
A l’inverse, avec la libéralisation des échanges, les prix des importations baissent, ce qui devrait théoriquement profiter aux consommateurs par le jeu de la concurrence.
Le débat sur les APE est donc loin de connaître son épilogue.