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APPEL DE LA COSYDEP AUX ACTEURS DE L’ECOLE: « Il est Temps d’Agir pour que L’Ecole Sénégalaise Reprenne Vie ! »

La Cosydep s’inquiète des grèves intempestives qui secouent le secteur de l’éducation. Dans une déclaration adressée aux acteurs de l’école, la coalition des organisations de la société civile pour l’éducation pour tous lance un cri de détresse. Nous reproduisons in texto le document.



APPEL DE LA COSYDEP AUX ACTEURS DE L’ECOLE:   « Il est Temps d’Agir pour que L’Ecole Sénégalaise Reprenne Vie ! »

       L’école sénégalaise, du secteur public en particulier, ne mérite nullement le terrible sort qui lui est réservé. En effet, malgré l’image peu reluisante qu’elle affiche, cette école a été d’un apport certain dans la production de ressources humaines qualifiées. La récente actualité, avec la célébration de la Semaine Nationale de l’Ecole de Base (SNEB), est venue nous livrer des leçons mais surtout interpeler notre conscience citoyenne. La SNEB s’est tenue avec l’organisation d’une journée du retour de l’ancien élève, l’ancien maître ou du parent d’élèves à son école. On l’a constaté, le « retour » s’est fait essentiellement vers des écoles publiques, démontrant que c’est là qu’ont été formés la presque totalité des décideurs et animateurs de la vie publique. A ce titre, cette école reste la source de réalisation des rêves des communautés et des familles modestes.
 
Malheureusement, au même moment, après avoir subi les affres de 2012, les jeunes apprenants sénégalais, surtout ceux de l’école publique, risquent de ne pas connaitre un meilleur sort. Au-delà de cette visite fort appréciée à l’école qui leur a fourni les fondamentaux, nous interpellons fortement ces mêmes autorités et acteurs de la construction nationale, à considérer comme il se doit la grave situation que vit l’école sénégalaise depuis plusieurs années. Celle-ci appelle à des initiatives urgentes et décisives de la part de toute la communauté nationale. Ce qui se passe s’avère inacceptable car représentant une sérieuse menace pour le présent et l’avenir de nos enfants, donc de notre pays. En effet, d’une année à l’autre, les problèmes se multiplient, les difficultés s’accumulent autant que les répercussions immédiates et à long terme. Or, jusque-là, aucune avancée significative n’est enregistrée en termes de solutions sérieuses et durables. Plus précisément :
-     Les mouvements d’humeur et grèves des enseignants persistent, 
-     Les leçons de l’année dernière ne sont pas tirées,
-     Il prévaut un manque d’écoute, de confiance et de valorisation mutuelle pour un dialogue franc et citoyen et des concertations fécondes,
-     Les acteurs de la négociation ne semblent partager ni la vision, ni les objectifs, encore moins la démarche à entreprendre en vue de débloquer le processus de recherche de solutions,
 
Pour la COSYDEP, la SNEB 2013 enseigne que l’éthique et l’amour du pays voudraient que tout citoyen, à quelque niveau qu’il se situe, agisse maintenant afin d’éviter que soit compromis le fonctionnement de notre école publique. De tels moments de mobilisation et ceux qui devront suivre, doivent donc permettre, en cette période de crises cycliques, de poser des jalons significatifs pour :
  • Préserver l'avenir de cette génération d’enfants victime d’un cumul de déficits en temps d'apprentissage
  • Prendre en charge, de manière décisive, le mal profond de l'école, en mutualisant les réponses émanant des acteurs pour des solutions durables, hors de toute considération subjective
  • Comprendre et mettre en œuvre les modalités de gouvernance simples mais efficaces, parmi lesquelles : l’animation régulière d’espaces de dialogue pluriel et la recherche de consensus minima, dans une démarche responsable, solidaire et faite de respect mutuel.
 
Fidèle à sa mission de veille, d’alerte et de facilitation, la COSYDEP lance encore un appel pour une volonté commune de faire évoluer et rapprocher les positions, en toute responsabilité, au seul profit de notre pays. Dans ce sens et mesurant l’extrême gravité de la situation, la COSYDEP invite Monsieur le Président de la République à :
  • Accepter de prendre en main ce dossier,
  • Rencontrer les acteurs syndicaux afin de poser des actes concrets aptes à assurer un déblocage immédiat et durable,
  • Saisir cette opportunité pour faire avancer le chantier de la concertation nationale
  • Engager l’ensemble des autorités de la République à soutenir et accompagner cette volonté     
 
la COSYDEP reste convaincue que les Transformations Sociales tant Souhaitées passent par :
un Système d’Education et de Formation Bien Portant, Performant et au Service de L’intérêt National
 
 
L’éducation doit demeurer un levier de développement et un enjeu transversal de toutes politiques publiques
 
Fait à Dakar le 14 juin 2013
 


Vendredi 14 Juin 2013 - 18:26


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1.Posté par kathior ka le 15/06/2013 01:15
État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
« Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »

Un recteur qui ignorait royalement l'autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l'Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d'une telle gravité qu'il ne doit certainement son "salut" (c'est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l'APR à la 25ème heure. Les "amis" avant la patrie.

Sauvons nos universités publiques du naufrage.
(leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)

Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos instituions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management ([b]mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.[/b]) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire ([b]avantages indus, intimidations, etc.[/b]), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.

Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.
A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.

L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.
Il n’est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.

----------------------kathior, 24 novembre 2012 00:18 de nettali ----------------
DÉCLARATION SAES

La section SAES-UGB s’est réunie en AG ce jeudi 11 octobre 2012 en vue d’évaluer la situation qui prévaut en interne au sein de notre institution universitaire.
Devant le constat :
d’une situation générale de mal gouvernance,
de non fonctionnement des structures et directions démultipliées,
de non respect des textes universitaires,
de mauvaise gestion des deniers publics alloués à l’UGB,
de la dégradation des conditions de travail,
de recrutements massifs et clientélistes de personnels non prévus dans le budget en cours,
de retard dans le paiement des salaires et de retenues sur salaires non versées.
L’Assemblée Générale de Saint-Louis condamne avec la dernière énergie le mode actuel de gestion du Recteur Mary Teuw Niane....
...
L’Assemblée générale, note avec indignation, désolation et amertume que le Recteur de l’UGB n’a respecté aucun des engagements qu’il avait pris lors de ses dernières rencontres avec le bureau de la section SAES.
Ainsi, l’AG exige :
le respect des textes en vigueur sur le recrutement de personnels enseignants non titulaires,
le paiement sans délai de toutes les sommes dues :
Heures Complémentaires du second semestre,
perdiem de voyage d’études aux ayant droits restants,….
le versement effectif des prélèvements opérés sur les salaires des enseignants au profit de certaines institutions financières,
le paiement effectif des sommes dues aux institutions sanitaires,
L’AG regrette la lecture partielle ou contextuelle que le Recteur fait des textes qui nous régissent. Elle insiste sur l’urgence de la situation désastreuse dans laquelle se trouve l’UGB et interpelle les pouvoirs publics sur la nécessité d’auditer les fonds alloués.
Nous restons mobilisés pour la sauvegarde et la défense de notre institution.
Vive l’Université sénégalaise, vive le SAES.

Fait à Saint-Louis le 12 octobre 2012.
L’Assemblée Générale
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SYNTUS (Syndicat des travailleurs de l’UGB de Saint louis).
Saint Louis, 22/06/2012.

APPEL A LA COMMUNAUTÉ CONTRE LES DÉRIVES D’UNE GESTION SOLITAIRE.

Depuis quelques années la gestion solitaire, le subjectivisme, le népotisme et les règlements de compte sont monnaie courante a l’UGB. Dans la vie des établissements ( UFR LSH, CCOS…) comme dans la gestion des ressources humaines (recrutement, traitement salarial, nominations) les exemples ne se comptent plus. Retraits de prérogatives, mises en quarantaine et tentatives d’humiliation sont le lot de ceux et celles qui qui refusent de marcher au pas et qui ont osé faire face.

LE SYNTUS FERA FACE COMME PAR LE PASSE.

Nous avons toujours préfère le dialogue social constructif a la confrontation. C’est pourquoi depuis la tentative avortée de licenciement dont certains de nos camarades ont été victimes en 2010 et toutes les tentatives vaines de déstabiliser notre syndicat, nous avons voulu rester sereins et positifs.
Seulement la récidive dans l’irrespect et le manque de considération à l’ endroit des travailleurs y compris certains de ces collaborateurs attitres, du Recteur, mettent gravement en péril la gestion démocratique et la justice sociale.
C’est pourquoi sentinelle au service exclusif de l’institution, le SYNTUS est résolu a faire face pour réinstaller la confiance et la joie de travailler ensemble toutes composantes confondues au développement concerté de l’UGB.

VIVE LES SYNTUS, VIVE L’UGB.
L’Assemblée générale
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