Après six longues heures de négociation, la junte et la Cédéao ont présenté un accord complexe qui comprend plusieurs étapes. Dès la constatation officielle de la vacance du pouvoir du président Amadou Toumani Touré dans les prochains jours, Dioncounda Traoré, le président de l'Assemblée nationale, prendra la tête du Mali par intérim. Son rôle restera apparemment mineur, vu l'impossibilité de respecter la Constitution qui stipule d'organiser des élections dans les 40 jours.
Dans le même temps, des consultations menées par la président burkinabè Blaise Compaoré doivent permettre de doter le Mali d'un Premier ministre de transition disposant des pleins pouvoirs et d'un gouvernement consensuel de mission.
Ce sont en fait ces instances qui devront gérer véritablement la période de transition. Avec deux grands objectifs : gérer la crise du Nord avec l'accord de la Cédéao en négociant avec les groupes rebelles ou par la force en cas d'échec des pourparlers, puis mettre en place un calendrier pour organiser le scrutin présidentiel.
La négociation a également mis fin aux sanctions, à l'embargo total qui frappait le Mali. Le président ATT est en droit de vivre libre et d'avoir une protection, tout comme ses anciens ministres emprisonnés depuis le coup d'Etat. Enfin, un article de cet accord-cadre prévoit une amnistie pour les putschistes au pouvoir depuis le 22 mars.
RFI
Dans le même temps, des consultations menées par la président burkinabè Blaise Compaoré doivent permettre de doter le Mali d'un Premier ministre de transition disposant des pleins pouvoirs et d'un gouvernement consensuel de mission.
Ce sont en fait ces instances qui devront gérer véritablement la période de transition. Avec deux grands objectifs : gérer la crise du Nord avec l'accord de la Cédéao en négociant avec les groupes rebelles ou par la force en cas d'échec des pourparlers, puis mettre en place un calendrier pour organiser le scrutin présidentiel.
La négociation a également mis fin aux sanctions, à l'embargo total qui frappait le Mali. Le président ATT est en droit de vivre libre et d'avoir une protection, tout comme ses anciens ministres emprisonnés depuis le coup d'Etat. Enfin, un article de cet accord-cadre prévoit une amnistie pour les putschistes au pouvoir depuis le 22 mars.
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