« Ce qu’on attend, c’est simple à l’image de l’ensemble de nos concitoyens, c’est que le Conseil des ministres prennent ses responsabilités et gère ce dossier avec la plus grande rigueur et la plus grande célérité. Je pense que c’est une affaire extrêmement sensible et qui pollue l’espace public. Pour l’exemple, les autorités doivent prendre des mesures conservatoires pour enfin passer à autre chose. Etant entendu que le mal est déjà, le ministre de l’Intérieur doit démissionner. Le Directeur de la Police Nationale (DGPN) qu’il soit mis en cause ou non, sa réputation est un peu entaché aujourd’hui. Je ne vois pas comment il peut continuer à exercer de manière sereine. De toutes les façons les sanctions ont tardé. Les personnes mises en cause dans cette affaire devaient avoir le sens des responsabilités et la hauteur pour mettre l’Etat à l’aise c’est-à-dire se décharger de leurs fonctions. En tout état de cause comme ce n’est pas le cas, aujourd’hui, les plus hautes autorités, le président, le premier ministre doivent prendre des décisions et les décisions qui s’imposent qui dépendent. La crédibilité de l’Etat, la sécurité et la confiance des citoyens y dépendent. Nous avons une police dont le professionnalisme est salué partout à travers le monde et une histoire pareille doit être réglée dans la plus grande rigueur. Il y dépend de la sécurité de l’Etat", livre le responsable libéral, Abdou Khafor Touré qui invite sur les ondes de la RFM le commissaire Abdoulaye Niang à la sortie.
"Pour une manifestation de la vérité que les citoyens ont besoin de savoir, il est préférable que les parties incriminées soient en dehors du circuit", dit-il au moment où le commissaire Keïta qui n’est plus en fonction, "a été enlevé de la tête de l’OCRTIS, il n’y qu’une seule partie en fonction".
"Pour une manifestation de la vérité que les citoyens ont besoin de savoir, il est préférable que les parties incriminées soient en dehors du circuit", dit-il au moment où le commissaire Keïta qui n’est plus en fonction, "a été enlevé de la tête de l’OCRTIS, il n’y qu’une seule partie en fonction".