Abdou Mbow, député de l'Alliance pour la République (APR), a vivement réagi lors de son passage dans l'émission Grand Jury de la Radio RFM, ce dimanche 29 décembre. Revenant sur la récente déclaration du Premier ministre, Ousmane Sonko, ainsi que sur le vote de la loi de finance 2025, le parlementaire a dénoncé ce qu’il considère comme un abus de pouvoir et un forcing de la part du président de l’Assemblée nationale et du Premier ministre. « Il a préféré être entouré par son clan pour venir faire son show, mais ça n’a pas été de tout repos pour lui, parce que lui-même, il a eu à répondre à des questions où il a eu à confirmer énormément de choses. Ousmane Sonko, c’est quelqu’un qui dit aujourd’hui une chose et se contredit demain », a d’abord lancé M. Mbow.
«La légalité voudrait que le Premier ministre vienne devant l’Assemblée nationale. Je l’ai dit devant le président de l’Assemblée nationale qu’ils sont en train de faire un abus de pouvoir pace qu’ils ont la majorité, ils sont en train de faire du forcing.
Quand on avait la majorité, c’est vrai, on votait les lois à une majorité écrasante, mais on n’a jamais foulé au pied les lois surtout la charte fondamentale qui est la Constitution. Ce qui s’est passé c’est un double forcing parce que non seulement on a voté la loi de finance sans débat, mais le Premier ministre à pris la responsabilité de fuir, devant l’Assemblée nationale et d’envoyer le ministre des Finances, ce qui est inacceptable, ce qui est une violation de la constitution et je pense que aujourd’hui, les Sénégalais et sénégalaises épris de justice, la société civile, les partis politiques, les hommes de droit, tous ceux qui doivent travailler à ce que la démocratie sénégalaise ne puisse pas être anéantie doivent dénoncer cette forfaiture », a dit le député de l’APR.
Fustigeant que, « ce n’est pas la première fois que le Premier ministre foule au pied les lois et règlements de ce pays. C’est quelqu’un que depuis qu’il est à la tête de ce Gouvernement travaille à installer un parti Etat, travaille à museler, il l’avait commencé avec la presse, parce qu’ils veulent des journalistes assis, des journalistes couchés, que personne ne puisse dire ce qu’il pense et ça, c’est dangereux pour un pays ».
Soulignant l’exemple pris par le Premier ministre sur le Rwanda Abdou Mbow a estimé que le Sénégal n’a pas de leçon à prendre de ce pays ajoutant que cet exemple est une piste sur la stratégie de Sonko à vouloir instaurer la dictature dans ce pays sans que personne ne puisse le contester. « Vous avez entendu le Premier ministre citer l’exemple du Rwanda, moi en tant que républicain, je n’aurais pas cité un autre pays dans l’hémicycle pour dire que voilà un exemple, ce n’est pas un pays qui peut nous donner des leçons de démocratie, parce que là-bas, vous avez vu dernièrement le Président a été élu avec 97 % des voix, c’est pourquoi les Sénégalais et Sénégalaises doivent comprendre l’esprit, la logique dans laquelle Ousmane Sonko est. Il veut installer un parti Etat, il veut installer une dictature, il veut que personne ne puisse dire son point de vue et je pense que le Sénégal n'est pas ces pays-là », a-t- il balancé.
«La légalité voudrait que le Premier ministre vienne devant l’Assemblée nationale. Je l’ai dit devant le président de l’Assemblée nationale qu’ils sont en train de faire un abus de pouvoir pace qu’ils ont la majorité, ils sont en train de faire du forcing.
Quand on avait la majorité, c’est vrai, on votait les lois à une majorité écrasante, mais on n’a jamais foulé au pied les lois surtout la charte fondamentale qui est la Constitution. Ce qui s’est passé c’est un double forcing parce que non seulement on a voté la loi de finance sans débat, mais le Premier ministre à pris la responsabilité de fuir, devant l’Assemblée nationale et d’envoyer le ministre des Finances, ce qui est inacceptable, ce qui est une violation de la constitution et je pense que aujourd’hui, les Sénégalais et sénégalaises épris de justice, la société civile, les partis politiques, les hommes de droit, tous ceux qui doivent travailler à ce que la démocratie sénégalaise ne puisse pas être anéantie doivent dénoncer cette forfaiture », a dit le député de l’APR.
Fustigeant que, « ce n’est pas la première fois que le Premier ministre foule au pied les lois et règlements de ce pays. C’est quelqu’un que depuis qu’il est à la tête de ce Gouvernement travaille à installer un parti Etat, travaille à museler, il l’avait commencé avec la presse, parce qu’ils veulent des journalistes assis, des journalistes couchés, que personne ne puisse dire ce qu’il pense et ça, c’est dangereux pour un pays ».
Soulignant l’exemple pris par le Premier ministre sur le Rwanda Abdou Mbow a estimé que le Sénégal n’a pas de leçon à prendre de ce pays ajoutant que cet exemple est une piste sur la stratégie de Sonko à vouloir instaurer la dictature dans ce pays sans que personne ne puisse le contester. « Vous avez entendu le Premier ministre citer l’exemple du Rwanda, moi en tant que républicain, je n’aurais pas cité un autre pays dans l’hémicycle pour dire que voilà un exemple, ce n’est pas un pays qui peut nous donner des leçons de démocratie, parce que là-bas, vous avez vu dernièrement le Président a été élu avec 97 % des voix, c’est pourquoi les Sénégalais et Sénégalaises doivent comprendre l’esprit, la logique dans laquelle Ousmane Sonko est. Il veut installer un parti Etat, il veut installer une dictature, il veut que personne ne puisse dire son point de vue et je pense que le Sénégal n'est pas ces pays-là », a-t- il balancé.
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