Le président Wade rappelle à cet égard que lorsque le capitaine Camara a ’’décidé d’assumer le pouvoir en Guinée après le décès du président Conté et les hésitations du président de l’Assemblée nationale’’, le nouveau dirigeant guinéen lui avait expliqué que, par son ’’geste’’, il avait ’’voulu écarter les risques de confrontations entre militaires, entre ethnies, entre partis politiques, entre les différentes factions de la société civil’’.
Il a ajouté que le chef de l’Etat guinéen lui avait demandé de le soutenir dans sa ’’volonté de réunir immédiatement toutes les composantes de la société guinéennes pour fixer, avec les partis politiques, une date pour les élections générales’’.
Poursuivant son propos, Me Wade ajoute : ’’Vous avez ajouté qu’aussitôt les résultats proclamés, vous installeriez le nouveau président élu et retourneriez à la caserne. Je vous cite +la place des militaires est à la caserne et non au pouvoir+’’.
Mais si pour Abdoulaye Wade, le capitaine Moussa Dadis Camara a respecté sa ’’déclaration en ce qui concerne la consultation des différentes compositions de la société guinéenne’’, il n’a pas en revanche connaissance que celui-ci ait ’’fixé avec les partis politiques la date des élections’’.
’’C’est pour ces raisons que j’ai différé le voyage que je devais faire à Conakry’’, a expliqué le président de la République du Sénégal.
Néanmoins, rassure-t-il, qu’il est ’’dans les mêmes dispositions’’, expliquant que dans la mesure où sa ’’volonté clairement exprimée est d’organiser des élections avec les partis politiques dans les plus brefs délais’’, le président guinéen mérite ’’d’être soutenu’’. ’’Surtout que le pouvoir n’était entre les mains de personne mais dans la rue’’, siganle-t-il.
’’Dans toutes mes déclarations après avoir demandé que l’on soutienne votre comité, j’ai ajouté +prenons-les au mot+. C’est ce que je suis en train de faire, c’est-à-dire vous accorder la confiance quant à votre engagement’’.
’’Dans ces conditions, je vous exprime par la présente que je vous rendrai visite, dès qu’avec les partis politiques, vous aurez fixé la date des élections’’, conclut le président Wade.
Il a ajouté que le chef de l’Etat guinéen lui avait demandé de le soutenir dans sa ’’volonté de réunir immédiatement toutes les composantes de la société guinéennes pour fixer, avec les partis politiques, une date pour les élections générales’’.
Poursuivant son propos, Me Wade ajoute : ’’Vous avez ajouté qu’aussitôt les résultats proclamés, vous installeriez le nouveau président élu et retourneriez à la caserne. Je vous cite +la place des militaires est à la caserne et non au pouvoir+’’.
Mais si pour Abdoulaye Wade, le capitaine Moussa Dadis Camara a respecté sa ’’déclaration en ce qui concerne la consultation des différentes compositions de la société guinéenne’’, il n’a pas en revanche connaissance que celui-ci ait ’’fixé avec les partis politiques la date des élections’’.
’’C’est pour ces raisons que j’ai différé le voyage que je devais faire à Conakry’’, a expliqué le président de la République du Sénégal.
Néanmoins, rassure-t-il, qu’il est ’’dans les mêmes dispositions’’, expliquant que dans la mesure où sa ’’volonté clairement exprimée est d’organiser des élections avec les partis politiques dans les plus brefs délais’’, le président guinéen mérite ’’d’être soutenu’’. ’’Surtout que le pouvoir n’était entre les mains de personne mais dans la rue’’, siganle-t-il.
’’Dans toutes mes déclarations après avoir demandé que l’on soutienne votre comité, j’ai ajouté +prenons-les au mot+. C’est ce que je suis en train de faire, c’est-à-dire vous accorder la confiance quant à votre engagement’’.
’’Dans ces conditions, je vous exprime par la présente que je vous rendrai visite, dès qu’avec les partis politiques, vous aurez fixé la date des élections’’, conclut le président Wade.