Abdourahmane Sarr a lancé un appel à l’endroit du patronat. «Prenez plus de risques en vue de profiter pleinement des potentialités de secteurs-clés de notre économie. Cet appel est également valable pour nos partenaires financiers bilatéraux et multilatéraux. Je le dis à tous les partenaires étrangers qui me rendent visite. Le bilan de l’Etat ne peut pas supporter le volume des investissements rentables nécessaires à l’émergence du Sénégal», a-t-il dit, tout en assurant que «L’Etat est prêt à «dérisquer» les projets pour faciliter leur financement».
Le Sénégal fait du contenu local un sujet-clé pour stimuler sa croissance économique, renforcer sa souveraineté et améliorer les conditions de vie de ses populations. Le président de la République l’a traduit dans son Projet d’un Sénégal souverain, juste et prospère. Fort de cette ambition, le Projet doit se reposer sur «l’implication du secteur privé national qui doit jouer un rôle moteur dans la modernisation des processus de production, l’ouverture de nouveaux marchés et la valorisation des produits locaux», selon Abdourahmane Sarr dans les colonnes du journal Le Quotidien.
Le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération avait représenté le Premier ministre Ousmane Sonko lors de la cérémonie d’ouverture des Assises de l’entreprise dont le thème de cette année est : «Le partenariat public-privé et le contenu local.» D’après M. Sarr, des actions ont été réalisées dans le passé pour améliorer l’environnement des affaires et favoriser l’attractivité de notre pays en termes d’investissements, mais elles «ont été très insuffisantes au vu des enjeux et défis auxquels nous devons faire face et des résultats obtenus». Ainsi, pour rectifier le tir, «le Projet de transformation systémique du Sénégal a défini des orientations majeures par l’élaboration d’une Stratégie nationale de développement d’un secteur privé fort intégrant la dimension territoriale», a informé le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération.
Qui a précisé que cela passe par «appuyer le renforcement des capacités productives du secteur privé» en développant les ressources humaines et en facilitant l’accès au financement. «Un accent particulier doit être mis sur l’accroissement de la présence des entreprises nationales dans les pôles territoires et dans les secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’énergie, les industries et la technologie (le numérique). Cela permettra de réduire la dépendance vis-à-vis de l’extérieur et de créer des emplois de qualité pour les Sénégalais, en particulier les jeunes», a déclaré Sarr, tout en rappelant que le Sénégal doit également tirer parti de ses avantages comparatifs pour développer des produits et services à forte valeur ajoutée et intégrer les chaînes de valeur mondiales.
Le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération a aussi exhorté le privé national à prôner la collaboration entre les différents acteurs pour relever les défis liés à la production de biens et services, à la commercialisation et à la promotion du Made in Sénégal. Cependant, Abdourahmane Sarr estime que la promotion du contenu local nécessitera de nouvelles mesures telles que «l’adoption d’un cadre législatif et réglementaire plus favorable aux exigences du contenu local au-delà du secteur des hydrocarbures et des mines, notamment par la révision en cours du Code des investissements pour y intégrer cette préoccupation, le renforcement du dispositif d’appui aux entreprises nationales, notamment par leur financement, l’instauration de mécanismes d’incitation à l’investissement et le développement d’infrastructures nécessaires à la production et à la commercialisation des produits locaux».
Le Sénégal fait du contenu local un sujet-clé pour stimuler sa croissance économique, renforcer sa souveraineté et améliorer les conditions de vie de ses populations. Le président de la République l’a traduit dans son Projet d’un Sénégal souverain, juste et prospère. Fort de cette ambition, le Projet doit se reposer sur «l’implication du secteur privé national qui doit jouer un rôle moteur dans la modernisation des processus de production, l’ouverture de nouveaux marchés et la valorisation des produits locaux», selon Abdourahmane Sarr dans les colonnes du journal Le Quotidien.
Le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération avait représenté le Premier ministre Ousmane Sonko lors de la cérémonie d’ouverture des Assises de l’entreprise dont le thème de cette année est : «Le partenariat public-privé et le contenu local.» D’après M. Sarr, des actions ont été réalisées dans le passé pour améliorer l’environnement des affaires et favoriser l’attractivité de notre pays en termes d’investissements, mais elles «ont été très insuffisantes au vu des enjeux et défis auxquels nous devons faire face et des résultats obtenus». Ainsi, pour rectifier le tir, «le Projet de transformation systémique du Sénégal a défini des orientations majeures par l’élaboration d’une Stratégie nationale de développement d’un secteur privé fort intégrant la dimension territoriale», a informé le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération.
Qui a précisé que cela passe par «appuyer le renforcement des capacités productives du secteur privé» en développant les ressources humaines et en facilitant l’accès au financement. «Un accent particulier doit être mis sur l’accroissement de la présence des entreprises nationales dans les pôles territoires et dans les secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’énergie, les industries et la technologie (le numérique). Cela permettra de réduire la dépendance vis-à-vis de l’extérieur et de créer des emplois de qualité pour les Sénégalais, en particulier les jeunes», a déclaré Sarr, tout en rappelant que le Sénégal doit également tirer parti de ses avantages comparatifs pour développer des produits et services à forte valeur ajoutée et intégrer les chaînes de valeur mondiales.
Le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération a aussi exhorté le privé national à prôner la collaboration entre les différents acteurs pour relever les défis liés à la production de biens et services, à la commercialisation et à la promotion du Made in Sénégal. Cependant, Abdourahmane Sarr estime que la promotion du contenu local nécessitera de nouvelles mesures telles que «l’adoption d’un cadre législatif et réglementaire plus favorable aux exigences du contenu local au-delà du secteur des hydrocarbures et des mines, notamment par la révision en cours du Code des investissements pour y intégrer cette préoccupation, le renforcement du dispositif d’appui aux entreprises nationales, notamment par leur financement, l’instauration de mécanismes d’incitation à l’investissement et le développement d’infrastructures nécessaires à la production et à la commercialisation des produits locaux».
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