"Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, opposition) vient d'être reçu (par le facilitateur) pour faire connaître sa version des faits, sa compréhension de la situation ; nous lui avons dit les principaux problèmes qui se posaient sur le processus électoral", a indiqué le président du directoire du RHDP et secrétaire général du parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), Alphonse Djédjé Mady, chef de la délégation de l'opposition, à l'issue de la rencontre.
M. Djédjé Mady a rappelé la position de son parti et de ses alliés. "L'opposition qui ne sait pas encore pour le moment quelle est la faute qu'on reproche à M. Mambé dit non (à sa démission)", a-t-il rappelé.
"Parce que le président Mambé et la CEI n'ont commis aucune faute qui soit jusque-là justifiée qu'on nous ait prouvée. Et que ce faisant, on ne peut partir de prétextes pour bloquer le processus qui est en cours", a ajouté M. Djédjé Mady qui souligne que le président Blaise Compaoré "n'a pas proposé quelque chose pour le moment" mais leur a demandé de "rester à l'écoute".
Pour le président du Front populaire ivoirien (FPI, parti présidentiel), Pascal Affi N'Guessan, chef de la délégation de la mouvance présidentielle, il s'agissait également de faire connaître au facilitateur leur "opinion".
"Nous avons réaffirmé au facilitateur que le président Mambé ne jouit plus de la confiance de la majorité présidentielle, et qu'il faut donc qu'on le remplace pour que le processus reprenne sur des bases stables dans l'intérêt de tous les acteurs et qu'au-delà de M. Mambé, il faut rééquilibrer la CEI", a déclaré M. Affi N' guessan.
Selon le président du FPI, M. Mambé est "une menace pour la paix et pour les élections libres et transparentes".
"Donc, il faut changer le président de la CEI, doter la CEI d'une personnalité neutre à équidistance de tous les partis politiques, améliorer la représentation des différents courants à l'intérieur de la CEI", a-t-il insisté.
Le président de la CEI, M. Mambé, accusé d'avoir tenté de faire inscrire frauduleusement 429 000 personnes sur la liste électorale et sur qui plane une menace d'arrestation par la justice ivoirienne a été également entendue par le président Blaise Compaoré.
"Je ne démissionne pas, j'ai été élu. Un travail m'a été confié. Je le fais dans le respect de tous les mécanismes qui ont été établis", a-t-il déclaré à la presse.
"Nous avons fait du parcours, nous sommes à près de 95% du chemin. Le travail qui m'a été confié, il faut l'achever dans de bonnes conditions en faisant en sorte que tous ceux qui savent apprécier de façon sereine les résultats et la qualité du résultat puisse en rendre témoignage", s'est-il justifié.
Le représentant spécial du facilitateur en Côte d'Ivoire, Boureima Badini, est pour sa part convaincu que "le président du Faso fera des propositions pertinentes pour une sortie de crise sereine et apaisée".
"Après ces consultations, il est suffisamment outillé pour faire des propositions pertinentes et il prendra les dispositions nécessaires pour le faire le plus rapidement possible", a-t-il conclu.
En panne depuis l'éclatement de la controverse sur la liste électorale, le processus électoral est, depuis quelques semaines, menacé par des violences qui accompagnent la gestion du contentieux de l'inscription sur la liste électorale.
Des décisions de radiation de la liste électorale par des tribunaux ont entraîné des affrontements meurtriers et des saccages et incendies d'édifices publics dans des localités de l' intérieur du pays, notamment à Divo (centre ouest), Man (ouest), Katiola (nord) et Vavoua (centre ou"est).
En raison de ces troubles, le gouvernement a décidé de suspendre "jusqu'à nouvel ordre" le contentieux judiciaire.
Un peu plus d'un million de personnes attendent de valider leur inscription sur la liste électorale qui compte provisoirement 5,3 millions de votants en vue du scrutin présidentiel fixé "fin février/début mars".
M. Djédjé Mady a rappelé la position de son parti et de ses alliés. "L'opposition qui ne sait pas encore pour le moment quelle est la faute qu'on reproche à M. Mambé dit non (à sa démission)", a-t-il rappelé.
"Parce que le président Mambé et la CEI n'ont commis aucune faute qui soit jusque-là justifiée qu'on nous ait prouvée. Et que ce faisant, on ne peut partir de prétextes pour bloquer le processus qui est en cours", a ajouté M. Djédjé Mady qui souligne que le président Blaise Compaoré "n'a pas proposé quelque chose pour le moment" mais leur a demandé de "rester à l'écoute".
Pour le président du Front populaire ivoirien (FPI, parti présidentiel), Pascal Affi N'Guessan, chef de la délégation de la mouvance présidentielle, il s'agissait également de faire connaître au facilitateur leur "opinion".
"Nous avons réaffirmé au facilitateur que le président Mambé ne jouit plus de la confiance de la majorité présidentielle, et qu'il faut donc qu'on le remplace pour que le processus reprenne sur des bases stables dans l'intérêt de tous les acteurs et qu'au-delà de M. Mambé, il faut rééquilibrer la CEI", a déclaré M. Affi N' guessan.
Selon le président du FPI, M. Mambé est "une menace pour la paix et pour les élections libres et transparentes".
"Donc, il faut changer le président de la CEI, doter la CEI d'une personnalité neutre à équidistance de tous les partis politiques, améliorer la représentation des différents courants à l'intérieur de la CEI", a-t-il insisté.
Le président de la CEI, M. Mambé, accusé d'avoir tenté de faire inscrire frauduleusement 429 000 personnes sur la liste électorale et sur qui plane une menace d'arrestation par la justice ivoirienne a été également entendue par le président Blaise Compaoré.
"Je ne démissionne pas, j'ai été élu. Un travail m'a été confié. Je le fais dans le respect de tous les mécanismes qui ont été établis", a-t-il déclaré à la presse.
"Nous avons fait du parcours, nous sommes à près de 95% du chemin. Le travail qui m'a été confié, il faut l'achever dans de bonnes conditions en faisant en sorte que tous ceux qui savent apprécier de façon sereine les résultats et la qualité du résultat puisse en rendre témoignage", s'est-il justifié.
Le représentant spécial du facilitateur en Côte d'Ivoire, Boureima Badini, est pour sa part convaincu que "le président du Faso fera des propositions pertinentes pour une sortie de crise sereine et apaisée".
"Après ces consultations, il est suffisamment outillé pour faire des propositions pertinentes et il prendra les dispositions nécessaires pour le faire le plus rapidement possible", a-t-il conclu.
En panne depuis l'éclatement de la controverse sur la liste électorale, le processus électoral est, depuis quelques semaines, menacé par des violences qui accompagnent la gestion du contentieux de l'inscription sur la liste électorale.
Des décisions de radiation de la liste électorale par des tribunaux ont entraîné des affrontements meurtriers et des saccages et incendies d'édifices publics dans des localités de l' intérieur du pays, notamment à Divo (centre ouest), Man (ouest), Katiola (nord) et Vavoua (centre ou"est).
En raison de ces troubles, le gouvernement a décidé de suspendre "jusqu'à nouvel ordre" le contentieux judiciaire.
Un peu plus d'un million de personnes attendent de valider leur inscription sur la liste électorale qui compte provisoirement 5,3 millions de votants en vue du scrutin présidentiel fixé "fin février/début mars".