
La question de la loi d'amnistie de 2024 continue de faire débat au Sénégal. Dans une récente prise de position, Madiambal Diagne, a exprimé son désaveu face à la proposition d'abrogation partielle de cette loi, portée par le député Amadou Ba du parti Pastef. Pour lui, le seul combat valable est celui de l’abrogation totale de la loi.
Dans son post, il souligne que l'idée d'une abrogation partielle est selon lui une diversion qui risque de permettre au pouvoir de "retirer" uniquement la proposition de loi présentée par Amadou Ba, tout en maintenant l'existence de la loi d'amnistie dans son ensemble. Il voit là une manœuvre potentielle des autorités pour éviter un véritable affrontement avec le texte et pour préserver une loi qu’il juge injustifiable. Selon lui, cette loi "ne devait pas exister" et doit être totalement bannie, comme l’avait préconisé le député Thierno Alassane Sall.
Deux raisons principales expliquent le refus de Madiambal Diagne de s'associer à une campagne contre cette loi. Tout d'abord, il considère que la mobilisation actuelle pourrait offrir un prétexte au pouvoir pour annuler uniquement la proposition de loi d'Amadou Ba, laissant la loi d'amnistie intacte. Un scénario qui, selon lui, servirait uniquement les intérêts des plus hautes autorités de l'État.
Ensuite, Diagne exprime des inquiétudes concernant les conséquences d'une adoption de la loi d'amnistie par Pastef. Il estime que, si cette loi venait à passer, les magistrats et les forces de défense et de sécurité (FDS) seraient en grande partie responsables de la situation. Car ils se retrouveraient dans une position où ils devraient "faire hara-kiri" en acceptant une telle loi. Pour lui, ce combat contre l'injustice doit inclure une réflexion sur la place de ceux qui ont défendu la République et sur la manière dont ils pourraient être perçus si cette amnistie était appliquée.
En somme, Madiambal Diagne plaide pour un engagement fort et exclusif en faveur de l'abrogation totale de la loi d'amnistie. Ainsi, il a insisté sur le fait que tout compromis ou solution partielle serait contre-productif et ne ferait que maintenir un texte qu'il considère comme inacceptable.
Dans son post, il souligne que l'idée d'une abrogation partielle est selon lui une diversion qui risque de permettre au pouvoir de "retirer" uniquement la proposition de loi présentée par Amadou Ba, tout en maintenant l'existence de la loi d'amnistie dans son ensemble. Il voit là une manœuvre potentielle des autorités pour éviter un véritable affrontement avec le texte et pour préserver une loi qu’il juge injustifiable. Selon lui, cette loi "ne devait pas exister" et doit être totalement bannie, comme l’avait préconisé le député Thierno Alassane Sall.
Deux raisons principales expliquent le refus de Madiambal Diagne de s'associer à une campagne contre cette loi. Tout d'abord, il considère que la mobilisation actuelle pourrait offrir un prétexte au pouvoir pour annuler uniquement la proposition de loi d'Amadou Ba, laissant la loi d'amnistie intacte. Un scénario qui, selon lui, servirait uniquement les intérêts des plus hautes autorités de l'État.
Ensuite, Diagne exprime des inquiétudes concernant les conséquences d'une adoption de la loi d'amnistie par Pastef. Il estime que, si cette loi venait à passer, les magistrats et les forces de défense et de sécurité (FDS) seraient en grande partie responsables de la situation. Car ils se retrouveraient dans une position où ils devraient "faire hara-kiri" en acceptant une telle loi. Pour lui, ce combat contre l'injustice doit inclure une réflexion sur la place de ceux qui ont défendu la République et sur la manière dont ils pourraient être perçus si cette amnistie était appliquée.
En somme, Madiambal Diagne plaide pour un engagement fort et exclusif en faveur de l'abrogation totale de la loi d'amnistie. Ainsi, il a insisté sur le fait que tout compromis ou solution partielle serait contre-productif et ne ferait que maintenir un texte qu'il considère comme inacceptable.
Autres articles
-
Licenciement massif dans la fonction publique : le PIT exige l'arrêt immédiat des mesures et un plan social de soutien
-
Le président de la République en visite à Touba pour présenter ses condoléances
-
Dépôt des dossiers de candidatures : la CENA recommande à la DGE de mettre en place une plateforme sécurisée
-
AIBD : Mansour Faye à nouveau interdit d’embarquer, il devait se rendre en Côte d'Ivoire
-
Adhésion du Sénégal aux statuts de la TDB : Aissata Tall Sall exprime ses réserves et met en garde