« Ma responsabilité est limitée dans ce contrat. Les quatorze membres du conseil d’administration du Cosec l’ont étudié ainsi que les ministères concernés. On me l’a proposé pour signature», a expliqué Amadou Kane Diallo.
A ses yeux toutes les agences fonctionnent de la même manière et qu’il n’est pas le directeur général le mieux payé de ce pays : « Aucun directeur général n’est régi par le décret de 1988 dont l’Inspection générale d’Etat parle. Nous avons tout mis dans ce contrat pour que ce soit encadré. On aurait pu mettre juste le salaire mais ce ne serait pas transparent. Le contrat a été suspendu mais il y aura un autre contrat».
Toutefois, assure-t-il, le rapport dont il est question date d’Aout 2008. « On a déjà commencé à appliquer les recommandations de l’Ige. Bien avant que la presse ne publie le rapport, nous avons appliqué la plupart des recommandations », souligne-t-il.
Il na pas voulu répondre à une question relative à l’opportunité des dépenses effectuées par le Cosec « Je ne suis qu’un pion qui a été mis ici et qu’on peut déplacer. En cinq ans, on a doublé le chiffre d’affaire du Cosec. De 2,6 milliard nous sommes arrivés à 5 milliards. Le président de la République a décidé de redéployer les bateaux sur des fleuves qui sont plus calmes. Les deux bateaux vont aller à Foundiougne, l’un va aller en Casamance et l’autre va aller à Saint-Louis. Dans la deuxième étape, un bateaux de 350 place va aller jusqu’à Mbour et un autre bateaux beaucoup plus grand va aller jusqu’à Mbour ».