Ibou Diouf, Dr Sectoriel pour l’Afrique de l’Ouest, a déclaré ce mercredi à Dakar, que
les accidents de la route font perdre au monde environ 10 % du PIB mondiale, soit plus de 1 200 milliards F Cfa. M.Diouf, qui cite les statistiques mondiales, a estimé que « l’Afrique qui ne compte que pour 2 % du parc mondial en réalité, représente près de 20 % des victimes des accidents de la circulation ».
Prenant part ce mercredi, au 1er Congrès régional sur les données de mortalité routière organisé par le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement (MITTD) à travers l'Agence Nationale de Sécurité Routière (ANASER) et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), M. Diouf a déclaré que « le groupe de la Banque Mondiale a un partenariat exemplaire avec l’État du Sénégal et les autres Etats partout en Afrique ».
Et de poursuivre : « Nous sommes engagés dans le cadre de l’appui au pays pour le développement et effectivement, lorsqu’on parle de développement, on a deux objectifs principaux : l’éradication de l’extrême pauvreté et la réduction de la pauvreté dans le monde. Et si vous faites le lien entre le développement et la sécurité routière, nous avons parlé tout à l’heure des statistiques mondiales qui font perdre au monde environ 10 % du PIB mondiale, soit plus de 1200 milliards F Cfa perdus du fait des accidents de la route», a regretté Ibou Diouf.
Donc, a -t-il fait savoir, « On ne peut pas le découpler de la lutte contre la pauvreté et l’appui aux pays pour le développement… L’Afrique ne compte que pour 2 % du parc mondial en réalité. Et à côté de cela, l’Afrique représente près de 20 % des victimes des accidents de la circulation».
A l'en croire, la Banque Mondiale élabore un projet, après avoir fit l’audite, elle mobilise environ 10 % de la composante de l’investissement pour les aspects de la sécurité routière qui vont couvrir l’investissement, l’infrastructure, l’éducation, la sensibilisation, le volé institutionnel.
Parlant des objectifs assignés a cet atelier, Cheikh Omar Guaye, Directeur général de l’Agence National de Sécurité Routière (ANASER) a avancé : « Nous avons vu la mobilisation et l’engagement de 23 pays africains, régional, mais aussi de plusieurs autres experts sur le plan mondial, les institutions, les organisations. Les axes de réflexion, c’est sur la gestion des données d’accident….
Pour lui, « Non seulement il faut harmoniser, mais aussi, il faut avoir les mêmes métadonnées. C’est-à-dire les mêmes méthodes de calcul pour la collecte de ces données pour permettre la compatibilité internationale. Il y aura des échanges d’expérience entre les pays. À l’issue de ces échanges, une feuille de route sera déclinée avec un plan d’action, que les meilleures pratiques seront adoptés pour tous les pays pour essayer de les mettre en œuvre ».
Pour Dr Vincent Sodjinou chargé de Bureau OMS Sénégal : « L'indisponibilité de ces données qualitativement exploitables peut par exemple expliquer que plus de 50% des décès liés à l'insécurité routière ne soient pas enregistrés à l'échelle mondiale».
Or, a-t-il estimé, « la région Afrique présente non seulement le taux de mortalité routière le plus élevé, mais se distingue également par les plus grands écarts entre les données officielles sur les décès et les estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Il est donc urgent d'agir pour une meilleure maîtrise des données d'accidentologie et de mortalité liées à l'insécurité routière ».
A souligner que la rencontre a réuni une vingtaine (20) de pays et a pour objectif le partage des meilleures pratiques de systèmes d'informations sur les accidents de la circulation.
les accidents de la route font perdre au monde environ 10 % du PIB mondiale, soit plus de 1 200 milliards F Cfa. M.Diouf, qui cite les statistiques mondiales, a estimé que « l’Afrique qui ne compte que pour 2 % du parc mondial en réalité, représente près de 20 % des victimes des accidents de la circulation ».
Prenant part ce mercredi, au 1er Congrès régional sur les données de mortalité routière organisé par le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement (MITTD) à travers l'Agence Nationale de Sécurité Routière (ANASER) et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), M. Diouf a déclaré que « le groupe de la Banque Mondiale a un partenariat exemplaire avec l’État du Sénégal et les autres Etats partout en Afrique ».
Et de poursuivre : « Nous sommes engagés dans le cadre de l’appui au pays pour le développement et effectivement, lorsqu’on parle de développement, on a deux objectifs principaux : l’éradication de l’extrême pauvreté et la réduction de la pauvreté dans le monde. Et si vous faites le lien entre le développement et la sécurité routière, nous avons parlé tout à l’heure des statistiques mondiales qui font perdre au monde environ 10 % du PIB mondiale, soit plus de 1200 milliards F Cfa perdus du fait des accidents de la route», a regretté Ibou Diouf.
Donc, a -t-il fait savoir, « On ne peut pas le découpler de la lutte contre la pauvreté et l’appui aux pays pour le développement… L’Afrique ne compte que pour 2 % du parc mondial en réalité. Et à côté de cela, l’Afrique représente près de 20 % des victimes des accidents de la circulation».
A l'en croire, la Banque Mondiale élabore un projet, après avoir fit l’audite, elle mobilise environ 10 % de la composante de l’investissement pour les aspects de la sécurité routière qui vont couvrir l’investissement, l’infrastructure, l’éducation, la sensibilisation, le volé institutionnel.
Parlant des objectifs assignés a cet atelier, Cheikh Omar Guaye, Directeur général de l’Agence National de Sécurité Routière (ANASER) a avancé : « Nous avons vu la mobilisation et l’engagement de 23 pays africains, régional, mais aussi de plusieurs autres experts sur le plan mondial, les institutions, les organisations. Les axes de réflexion, c’est sur la gestion des données d’accident….
Pour lui, « Non seulement il faut harmoniser, mais aussi, il faut avoir les mêmes métadonnées. C’est-à-dire les mêmes méthodes de calcul pour la collecte de ces données pour permettre la compatibilité internationale. Il y aura des échanges d’expérience entre les pays. À l’issue de ces échanges, une feuille de route sera déclinée avec un plan d’action, que les meilleures pratiques seront adoptés pour tous les pays pour essayer de les mettre en œuvre ».
Pour Dr Vincent Sodjinou chargé de Bureau OMS Sénégal : « L'indisponibilité de ces données qualitativement exploitables peut par exemple expliquer que plus de 50% des décès liés à l'insécurité routière ne soient pas enregistrés à l'échelle mondiale».
Or, a-t-il estimé, « la région Afrique présente non seulement le taux de mortalité routière le plus élevé, mais se distingue également par les plus grands écarts entre les données officielles sur les décès et les estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Il est donc urgent d'agir pour une meilleure maîtrise des données d'accidentologie et de mortalité liées à l'insécurité routière ».
A souligner que la rencontre a réuni une vingtaine (20) de pays et a pour objectif le partage des meilleures pratiques de systèmes d'informations sur les accidents de la circulation.