Des millions de pèlerins se préparent à prendre la route de Touba (région de Diourbel) pour célébrer le Magal de Touba, qui commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba. A chaque édition plusieurs accidents surviennent et les morts se comptent par dizaines. Interrogés, des chauffeurs indexent leur propre manque de discipline.
« Certains chauffeurs sont indisciplinés, d'autres sont fous »
« Les nombreux accidents signalés lors du Magal de Touba, il faut noter que les véhicules ne sont pas en bon état, de même que les routes. En plus de cela, il y a l’indiscipline des chauffeurs. Certains sont indisciplinés, d’autres sont fous. Ils conduisent jour et nuit. Ils ne se reposent pas. Le corps humain a besoin de repos. L’homme doit dormir suffisamment s’il a sommeil, et se reposer s’il se sent fatigué. Il doit également manger à sa faim, et boire de l’eau. Cela est très important », tonne Mbaye Gueye, chauffeur trouvé à la gare de Colobane.
Le forcing et l’excès de vitesse
Pire, ajoute M. Gueye, « beaucoup de jeunes chauffeurs aiment faire dans le forcing et l’excès de vitesse. Les clients aussi doivent éviter les disputes avec le chauffeur. Je conseille aux chauffeurs de conduire doucement pour éviter les accidents. Et surtout les camions, ils doivent éviter l’autoroute et passer par la Nationale. Souvent, ils tombent en panne en plein milieu de la route et n’allument aucun feu. Cela aussi cause beaucoup d’accidents ».
Saliou Fall, Sénégalais lambda ne dira pas le contraire. Il invite les chauffeurs au respect du code de la route en conduisant doucement.
« Certains chauffeurs ne savent pas conduire la nuit»
Dans son véhicule de marque ‘’Ndiaga Ndiaye’’, à quelques mètres de l’entrée principal de la gare routière, Ousmane Tine, chauffeur de profession accepte de s'ouvrir à PressAfrik. L'air souriant, il note le manque de professionnalisme de certains chauffeurs qui selon lui ne savent pas conduire la nuit. « Les chauffeurs doivent conduire avec leur conscience tranquille. Il y a certains qui ne savent pas conduire la nuit. Un bon chauffeur doit pouvoir identifier la nuit, à travers les phares du véhicule qui vient vers vous. Est-ce que c’est un car, un bus, ou un camion. Avoir la maîtrise de soi », dit-il.
À quelques mètres, après un moment d'hésitation, Mohamed Mbodj, élancée, teint noir et chauffeur de car ‘’Ndiaga Ndiaye’’, confesse : « Il y a des choses, vous savez, c’est de la volonté divine. Mais ce que je peux conseiller au chauffeur, c’est de conduire doucement. Partir en paix et de revenir en paix. J’invite les chauffeurs au respect du code de la route. Tout chauffeur qui conduit son véhicule sachant que sa visite technique est finie ne fait que ce que bon lui semble. Je les invite au respect des règles de conduite ».
« Certains chauffeurs sont indisciplinés, d'autres sont fous »
« Les nombreux accidents signalés lors du Magal de Touba, il faut noter que les véhicules ne sont pas en bon état, de même que les routes. En plus de cela, il y a l’indiscipline des chauffeurs. Certains sont indisciplinés, d’autres sont fous. Ils conduisent jour et nuit. Ils ne se reposent pas. Le corps humain a besoin de repos. L’homme doit dormir suffisamment s’il a sommeil, et se reposer s’il se sent fatigué. Il doit également manger à sa faim, et boire de l’eau. Cela est très important », tonne Mbaye Gueye, chauffeur trouvé à la gare de Colobane.
Le forcing et l’excès de vitesse
Pire, ajoute M. Gueye, « beaucoup de jeunes chauffeurs aiment faire dans le forcing et l’excès de vitesse. Les clients aussi doivent éviter les disputes avec le chauffeur. Je conseille aux chauffeurs de conduire doucement pour éviter les accidents. Et surtout les camions, ils doivent éviter l’autoroute et passer par la Nationale. Souvent, ils tombent en panne en plein milieu de la route et n’allument aucun feu. Cela aussi cause beaucoup d’accidents ».
Saliou Fall, Sénégalais lambda ne dira pas le contraire. Il invite les chauffeurs au respect du code de la route en conduisant doucement.
« Certains chauffeurs ne savent pas conduire la nuit»
Dans son véhicule de marque ‘’Ndiaga Ndiaye’’, à quelques mètres de l’entrée principal de la gare routière, Ousmane Tine, chauffeur de profession accepte de s'ouvrir à PressAfrik. L'air souriant, il note le manque de professionnalisme de certains chauffeurs qui selon lui ne savent pas conduire la nuit. « Les chauffeurs doivent conduire avec leur conscience tranquille. Il y a certains qui ne savent pas conduire la nuit. Un bon chauffeur doit pouvoir identifier la nuit, à travers les phares du véhicule qui vient vers vous. Est-ce que c’est un car, un bus, ou un camion. Avoir la maîtrise de soi », dit-il.
À quelques mètres, après un moment d'hésitation, Mohamed Mbodj, élancée, teint noir et chauffeur de car ‘’Ndiaga Ndiaye’’, confesse : « Il y a des choses, vous savez, c’est de la volonté divine. Mais ce que je peux conseiller au chauffeur, c’est de conduire doucement. Partir en paix et de revenir en paix. J’invite les chauffeurs au respect du code de la route. Tout chauffeur qui conduit son véhicule sachant que sa visite technique est finie ne fait que ce que bon lui semble. Je les invite au respect des règles de conduite ».