Le tribunal de l’opinion, en lieu et place du temple de Thémis. C’est semble-t-il, l’option du gouvernement du Sénégal, pour répondre aux accusations de l’ancien président de la république, Abdoulaye Wade sur l’accord transactionnel entre Etat du Sénégal à la société Arcelor Mittal. Et c’est le premier ministre, Mahammed Dionne de plonger dans la marre aux « crocodiles », pour porter la réplique à Me Wade.
Loin d’être un manchot politique, Dionne, en technocratique rompu, a dans un cours magistral ayant duré plus d’un tour d’horloge, avec des croquis, chiffres et preuves à l’appui, démonté, une a une les accusations du secrétaire général du PDS, portées sur le président Macky Sall et son gouvernement. Tout d’abord, le PM d’éclairer la lanterne de l’opinion sur le montant de l’accord transactionnel entre l’Etat et la société Mittal, qui serait de 75 milliards de CFA (150 millions de dollars) contrairement aux 200 millions de dollars avancés par Wade père. Deux centaines de millions de dollars dont 50 auraient été payés en honoraires « aux avocats de Macky Sall» et 75 millions dollars seulement ayant été versé au trésor public.
Pour le chef du gouvernement, c’est du pipeau, «certains veulent entretenir l’amalgame et la confusion dans la tête des citoyens pour des raisons purement politiciennes afin de détourner l’attention du gouvernement dans le mise en œuvre du PSE ». Des opposants à l’action gouvernementale, qui seraient d’ailleurs à la base de toutes ces démêlées car ayant résilié arbitrairement le contrat d’exploitation du fer de la Falémé en 2004 avec Kumba International au profit d’Arcellor Mittal. Une rupture abusive, intervenue en 2005, qui a engendré la condamnation de l’Etat du Sénégal par la Cour d’Arbitrage de la Chambre de Commerce de Paris, à payer à la dite société, la somme de 75 millions de dollars. Une somme payable en 5 ans et non encore soldée d’ailleurs.
Selon Mahammed Dionne, Abdoulaye Wade a pensé être « à la loterie nationale en voulant gagner plus » avec Mittal. Cependant, Arcelor Mittal, n’ayant pas respecté ses engagements, a été attrait par l’Etat devant la Cour arbitrale de Paris, pour d’une part « demander la dénonciation des accords et obtenir la libération des titres afin de pouvoir discuter avec d’autres investisseurs potentiels » et d’autre part « demander réparation du préjudice subi ». Donc il n’y a pas eu « de demande de négociations pour obtenir 2000 milliards de CFA » comme le prétend Abdoulaye Wade.
Ce qui est réel selon le Premier Ministre, c’est que le nouveau gouvernement, qui a fait de ce dossier une priorité, a demandé réparation à hauteur de 700 millions de dollars. Au finish, ce sont 75 milliards de CFA (150 millions de dollars) décomposés en deux parts, qui ont été accordés au Sénégal. Une somme qui a été utilisée pour « financer les projets structurants de la nation ». La première tranche du paiement, qui serait de 45 millions de dollars, est traçable avec 20 milliards de CFA investis pour le démarrage de la construction des Universités du Sine Saloum et de Diamniadio, 9 milliards de CFA pur réhabiliter des axes routiers (Somone-Mbour, Routes des Niayes), 5 Milliards dans des participations financières de l’Etat à la BHS et au Crédit Agricole…
« Il n’y a pas un montant de 200 millions .Ca n’existe pas » rappelle le PM. Voila en somme la vérité sur cette affaire d’après Mahammed Dionne.
Loin d’être un manchot politique, Dionne, en technocratique rompu, a dans un cours magistral ayant duré plus d’un tour d’horloge, avec des croquis, chiffres et preuves à l’appui, démonté, une a une les accusations du secrétaire général du PDS, portées sur le président Macky Sall et son gouvernement. Tout d’abord, le PM d’éclairer la lanterne de l’opinion sur le montant de l’accord transactionnel entre l’Etat et la société Mittal, qui serait de 75 milliards de CFA (150 millions de dollars) contrairement aux 200 millions de dollars avancés par Wade père. Deux centaines de millions de dollars dont 50 auraient été payés en honoraires « aux avocats de Macky Sall» et 75 millions dollars seulement ayant été versé au trésor public.
Pour le chef du gouvernement, c’est du pipeau, «certains veulent entretenir l’amalgame et la confusion dans la tête des citoyens pour des raisons purement politiciennes afin de détourner l’attention du gouvernement dans le mise en œuvre du PSE ». Des opposants à l’action gouvernementale, qui seraient d’ailleurs à la base de toutes ces démêlées car ayant résilié arbitrairement le contrat d’exploitation du fer de la Falémé en 2004 avec Kumba International au profit d’Arcellor Mittal. Une rupture abusive, intervenue en 2005, qui a engendré la condamnation de l’Etat du Sénégal par la Cour d’Arbitrage de la Chambre de Commerce de Paris, à payer à la dite société, la somme de 75 millions de dollars. Une somme payable en 5 ans et non encore soldée d’ailleurs.
Selon Mahammed Dionne, Abdoulaye Wade a pensé être « à la loterie nationale en voulant gagner plus » avec Mittal. Cependant, Arcelor Mittal, n’ayant pas respecté ses engagements, a été attrait par l’Etat devant la Cour arbitrale de Paris, pour d’une part « demander la dénonciation des accords et obtenir la libération des titres afin de pouvoir discuter avec d’autres investisseurs potentiels » et d’autre part « demander réparation du préjudice subi ». Donc il n’y a pas eu « de demande de négociations pour obtenir 2000 milliards de CFA » comme le prétend Abdoulaye Wade.
Ce qui est réel selon le Premier Ministre, c’est que le nouveau gouvernement, qui a fait de ce dossier une priorité, a demandé réparation à hauteur de 700 millions de dollars. Au finish, ce sont 75 milliards de CFA (150 millions de dollars) décomposés en deux parts, qui ont été accordés au Sénégal. Une somme qui a été utilisée pour « financer les projets structurants de la nation ». La première tranche du paiement, qui serait de 45 millions de dollars, est traçable avec 20 milliards de CFA investis pour le démarrage de la construction des Universités du Sine Saloum et de Diamniadio, 9 milliards de CFA pur réhabiliter des axes routiers (Somone-Mbour, Routes des Niayes), 5 Milliards dans des participations financières de l’Etat à la BHS et au Crédit Agricole…
« Il n’y a pas un montant de 200 millions .Ca n’existe pas » rappelle le PM. Voila en somme la vérité sur cette affaire d’après Mahammed Dionne.
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