Ce retrait du contingent ougandais est l'un des points clés de l'accord de paix signé entre Salva Kiir et son adversaire Riek Machar. Dès l'insurrection d'une partie des forces armées à la mi-décembre 2013, Salva Kiir, mis à mal par les forces de Riek Machar, avait sollicité l'aide de Kampala.
Yoweri Museveni avait immédiatement envoyé un millier d'hommes, selon les estimations, pour sanctuariser la capitale Juba. Ses hélicoptères de combat avaient même permis au régime de repousser plusieurs attaques. Riek Machar avait alors fortement critiqué l'intervention du voisin ougandais, menaçant même de faire déborder la guerre au-delà des frontières.
Désormais, la paix est conclue, elle prévoit une démilitarisation de la capitale Juba afin de permettre à Riek Machar d'y retourner dans le cadre de l'accord de partage du pouvoir. Reste que le président Salva Kiir n'a pas tout à fait digéré le départ de l'armée ougandaise. Dans une interview à la presse américaine, il estime que la démilitarisation de sa capitale est une menace pour l'intégrité territoriale du Soudan du Sud.
Source : Rfi.fr