Ce 20 juin 2011, on célèbre les 60 ans de la convention de Genève sur le statut des réfugiés. Et comme chaque année le Haut commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR) publie un rapport sur les tendances mondiales pour les réfugiés, déplacés et demandeurs d’asile. Un document très attendu qui montre cette fois-ci le profond déséquilibre en matière d’accueil entre les pays riches et les pays en développement.
Pierre Henry, Directeur général de l'ONG France terre d'asile.
L’Europe accueille aujourd’hui beaucoup moins de réfugiés qu’il y a 10 ans.
Le profond déséquilibre existant dans le soutien international accordé aux déracinés est dénoncé par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Les 4/5e d’entre eux sont en effet accueillis dans les pays en développement à une période « ou l’hostilité à l’égard des réfugiés s’accroît dans de nombreux pays riches ».
Il est préoccupant, constate le Haut commissaire Antonio Guterres d’observer les idées fausses à ce propos. Les craintes d’afflux supposés dans les régions industrialisées sont très exagérées, dit-il, ou associées à tort avec les problèmes relatifs à la migration.
Ce sont effectivement les pays plus pauvres qui abritent de vastes populations et en supportent la charge. C’est notamment le cas du Pakistan, de l’Iran, de la Syrie, du Kenya ou de la République démocratique du Congo. Ceux-là consacrent une part importante de leur produit intérieur brut pour héberger des millions de déracinés.
Une attitude qui tranche singulièrement avec celle des Ooccidentaux. Le Haut commissaire incite ainsi les Européens à se montrer plus ouverts et plus généreux.
Source: Rfi.fr
Pierre Henry, Directeur général de l'ONG France terre d'asile.
L’Europe accueille aujourd’hui beaucoup moins de réfugiés qu’il y a 10 ans.
Le profond déséquilibre existant dans le soutien international accordé aux déracinés est dénoncé par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Les 4/5e d’entre eux sont en effet accueillis dans les pays en développement à une période « ou l’hostilité à l’égard des réfugiés s’accroît dans de nombreux pays riches ».
Il est préoccupant, constate le Haut commissaire Antonio Guterres d’observer les idées fausses à ce propos. Les craintes d’afflux supposés dans les régions industrialisées sont très exagérées, dit-il, ou associées à tort avec les problèmes relatifs à la migration.
Ce sont effectivement les pays plus pauvres qui abritent de vastes populations et en supportent la charge. C’est notamment le cas du Pakistan, de l’Iran, de la Syrie, du Kenya ou de la République démocratique du Congo. Ceux-là consacrent une part importante de leur produit intérieur brut pour héberger des millions de déracinés.
Une attitude qui tranche singulièrement avec celle des Ooccidentaux. Le Haut commissaire incite ainsi les Européens à se montrer plus ouverts et plus généreux.
Source: Rfi.fr