En réponse au rapport accablant de Human Rights Watch, le ministère des Affaires étrangères éthiopien est resté prudent. Dans un court communiqué publié sur X (anciennement Twitter), il a fait savoir que le gouvernement mènera une enquête rapidement sur l'incident en collaboration avec les autorités saoudiennes.
« Il est fortement conseillé de faire preuve de la plus grande retenue et de ne pas faire de spéculations inutiles jusqu'à ce que l'enquête soit terminée », a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Il assure que les deux pays entretiennent d'excellentes relations « malgré cette malheureuse tragédie ».
De son côté, l'Arabie saoudite conteste les accusations. Une source gouvernementale a déclaré lundi que ces accusations « sont infondées et ne reposent pas sur des sources fiables ». Riyad n'a pas répondu à une demande de l'AFP visant à confirmer l'ouverture d'une enquête conjointe.
Le rapport de Human Rights Watch, appuyé par des vidéos et de nombreux témoignages, accuse les autorités saoudiennes d’exécutions de masse de migrants éthiopiens arrivant à la frontière avec le Yémen. « Les garde-frontières saoudiens ont utilisé des armes explosives pour tuer de nombreux migrants et en ont abattu d'autres à bout portant, y compris de nombreuses femmes et enfants, dans le cadre d'une série d'attaques généralisées et systématiques », a déclaré HRW dans un communiqué. L'ONG dit avoir interrogé 42 personnes pour ce rapport, dont 38 migrants et demandeurs d'asile éthiopiens, et quatre proches de migrants.
« Il est fortement conseillé de faire preuve de la plus grande retenue et de ne pas faire de spéculations inutiles jusqu'à ce que l'enquête soit terminée », a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Il assure que les deux pays entretiennent d'excellentes relations « malgré cette malheureuse tragédie ».
De son côté, l'Arabie saoudite conteste les accusations. Une source gouvernementale a déclaré lundi que ces accusations « sont infondées et ne reposent pas sur des sources fiables ». Riyad n'a pas répondu à une demande de l'AFP visant à confirmer l'ouverture d'une enquête conjointe.
Le rapport de Human Rights Watch, appuyé par des vidéos et de nombreux témoignages, accuse les autorités saoudiennes d’exécutions de masse de migrants éthiopiens arrivant à la frontière avec le Yémen. « Les garde-frontières saoudiens ont utilisé des armes explosives pour tuer de nombreux migrants et en ont abattu d'autres à bout portant, y compris de nombreuses femmes et enfants, dans le cadre d'une série d'attaques généralisées et systématiques », a déclaré HRW dans un communiqué. L'ONG dit avoir interrogé 42 personnes pour ce rapport, dont 38 migrants et demandeurs d'asile éthiopiens, et quatre proches de migrants.