Modou FALL
Le Président de la République a confirmé le report des élections locales de mars 2014.
De notre point de vue, c’est en se rendant certainement compte que le Sénégal est au chaos et que finalement, il a constaté que Rewmi Dokhoul et qu’une opposition forte est entrain de naître.
Le Président de l’Alliance pour la République veut se donner le temps de mettre sur orbite sa politique économique. Les problèmes demeurent toujours, les Sénégalais commencent à perdre espoir (Yakaar bou Tass). L’intérieur du pays est oublié dans la gestion du pays, les milliards promis lors des conseils ministériels décentralisés aux oubliettes. Ainsi par cet acte, le Président sera déchargé et en transférant les compétences aux départements et aux communes, il va remettre les cahiers de doléances et de problèmes aux collectivités locales.
Les difficultés suivantes font que le Président de l’Apr n’est pas politiquement trop confiant pour organiser les locales au mois de mars 2014 et avoir un résultat appréciable.
· L’augmentation des inscriptions des étudiants et l’orientation des nouveaux bacheliers risquent de créer un climat d’instabilité entre novembre et février dans les zones universitaires.
· L’absence de cadre de concertation au niveau de Bby et la non existence de cadre structurel et structuré de son parti Apr, ne confortent pas la position de dominance politique du Président.
· La deuxième mise en demeure de Karim Wade, la sortie du parti Rewmi de la coalition Bby et les problèmes à l’Assemblée nationale, vont s’ajouter à tout cela.
L’homme veut certainement reporter pour reculer et reculer pour mieux sauter.
Si l’Alliance pour la République n’est plus pour République mais pour l’APR alors nous pouvons reporter cet espoir de bokk Yaakar parce que l’espoir pour la rupture sera perdu une fois le décalage confirmé. Et ce qu’autant plus que rien ne nous dit que l’ACTE III sera la solution puisque c’est ce qui se disait de l’ACTE II ou de la reforme de 1996. Si le Président pense que c’est l’acte sauveur, il doit se donner plus de temps et laisser les acteurs réfléchir encore d’avantage sur son contenu et les lois qui doivent l’accompagner au lieu de vouloir tout faire dans un délai très court et imposer le report des élections prévues au mois de mars 2014.
Ceux (PS, AFP, et PIT, LD et autres) qui aujourd’hui poussent le Président à reporter les élections vont rire de lui demain au crépuscule des présidentielles de 2017. (Si ce n’est lui même pour faire diversion)
Pour un pays qui est déjà sur orbite démocratique, le forcing pour le report sera à la fois un recule démocratique et un acte non républicain d’autant plus que la concertation n’est pas chose possible avec/pour la majorité opposante.
Demain est un autre jour !
Modou FALL
Président du Rassemblement pour la vérité / Degg moo Woor
De notre point de vue, c’est en se rendant certainement compte que le Sénégal est au chaos et que finalement, il a constaté que Rewmi Dokhoul et qu’une opposition forte est entrain de naître.
Le Président de l’Alliance pour la République veut se donner le temps de mettre sur orbite sa politique économique. Les problèmes demeurent toujours, les Sénégalais commencent à perdre espoir (Yakaar bou Tass). L’intérieur du pays est oublié dans la gestion du pays, les milliards promis lors des conseils ministériels décentralisés aux oubliettes. Ainsi par cet acte, le Président sera déchargé et en transférant les compétences aux départements et aux communes, il va remettre les cahiers de doléances et de problèmes aux collectivités locales.
Les difficultés suivantes font que le Président de l’Apr n’est pas politiquement trop confiant pour organiser les locales au mois de mars 2014 et avoir un résultat appréciable.
· L’augmentation des inscriptions des étudiants et l’orientation des nouveaux bacheliers risquent de créer un climat d’instabilité entre novembre et février dans les zones universitaires.
· L’absence de cadre de concertation au niveau de Bby et la non existence de cadre structurel et structuré de son parti Apr, ne confortent pas la position de dominance politique du Président.
· La deuxième mise en demeure de Karim Wade, la sortie du parti Rewmi de la coalition Bby et les problèmes à l’Assemblée nationale, vont s’ajouter à tout cela.
L’homme veut certainement reporter pour reculer et reculer pour mieux sauter.
Si l’Alliance pour la République n’est plus pour République mais pour l’APR alors nous pouvons reporter cet espoir de bokk Yaakar parce que l’espoir pour la rupture sera perdu une fois le décalage confirmé. Et ce qu’autant plus que rien ne nous dit que l’ACTE III sera la solution puisque c’est ce qui se disait de l’ACTE II ou de la reforme de 1996. Si le Président pense que c’est l’acte sauveur, il doit se donner plus de temps et laisser les acteurs réfléchir encore d’avantage sur son contenu et les lois qui doivent l’accompagner au lieu de vouloir tout faire dans un délai très court et imposer le report des élections prévues au mois de mars 2014.
Ceux (PS, AFP, et PIT, LD et autres) qui aujourd’hui poussent le Président à reporter les élections vont rire de lui demain au crépuscule des présidentielles de 2017. (Si ce n’est lui même pour faire diversion)
Pour un pays qui est déjà sur orbite démocratique, le forcing pour le report sera à la fois un recule démocratique et un acte non républicain d’autant plus que la concertation n’est pas chose possible avec/pour la majorité opposante.
Demain est un autre jour !
Modou FALL
Président du Rassemblement pour la vérité / Degg moo Woor
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