Le porte-parole du gouvernement, Serigne Mbaye Thiam indique qu’ « A cet égard, les dispositions sont prises et des instructions fermes données aux forces de l’ordre, pour faire cesser tout trouble à l’ordre public et toute atteinte aux biens publics ou privés et poursuivre, selon les voies de droit, les personnes ou groupements qui en seraient les instigateurs ou auteurs présumés ».
Le Gouvernement « met solennellement en garde toute personne ou toute association qui serait tenté de profiter d’une affaire judiciaire en cours pour faire pression sur la justice et entraver son cours normal ou pour saper l’image du pays ».
La source explique que pour réclamer la libération de Monsieur Béthio Thioune, arrêté suite à l’assassinat et à l’enterrement, « dans des conditions particulièrement atroces, de deux citoyens sénégalais, des groupements de personnes, encouragés et soutenus par des forces tapies dans l’ombre, désireuses de perturber le pays, ont gravement porté atteinte à l’ordre public ; des incitations à la violence ont même été publiquement émises au cours d’une conférence de presse organisée par un parti politique ». Elle indique que « la situation s’est aggravée ce lundi 22 octobre 2012, avec la commission d’actes de violence et de destruction délibérée de biens publics et privés ».
En effet, le Gouvernement tient à « rappeler que Monsieur Béthio Thioune et d’autres personnes sont poursuivis dans le parfait respect de nos procédures en matière pénale et que, conformément au principe de séparation des pouvoirs et dans le respect de la présomption d’innocence et des droits de la défense, tout citoyen doit s’astreindre à ne pas s’immiscer dans la procédure judiciaire en cours ou tenter de l’influencer ».
La société civile condamne
La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho), la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (Lsdh) et Amnesty international/ Sénégal se disent « fortement préoccupés par le déferlement des manifestations violentes des thiantacounes (disciples Cheikh Béthio Thioune) pour protester contre le transfèrement de leur leader, Cheikh Béthio Thioune de la maison d’arrêt et de correction (MAC) de Thiès à la prison centrale de Reubeuss, le 15 octobre 2012 et son maintien en détention en dépit de son état de santé précaire », renseigne un communiqué signé par ces trois organisations de la société civile.
En effet, souligne la source, « depuis ce transfèrement, les thiantacounes ne cessent de manifester leur colère dans les rues de Dakar en caillassant les véhicules de l’administration, les bus Dakar-Dem-Dikk, les voitures de particuliers ».
Ces organisations de la société civile avancent que les manifestations d’hier, ont été particulièrement violentes avec des dizaines de véhicules cassés.
C’est pourquoi elles « Condamnent ces violences inacceptables dans un Etat de droit ». Et « lancent un appel au calme, à la sérénité et à manifester par des voies légales, démocratiques et pacifiques conformément aux garanties offertes par la Constitution sénégalaise ».
La Raddho, Lsdh et Amnesty international/ Sénégal « condamnent les immixtions intempestives de l’administration et du pouvoir exécutif dans le traitement d’une affaire judiciaire » et «demandent aux autorités judiciaires et à l’administration pénitentiaire de respecter les droits humains de Cheikh Béthio Thioune afin de lui garantir un procès juste et équitable».
Source : Sudonline
Le Gouvernement « met solennellement en garde toute personne ou toute association qui serait tenté de profiter d’une affaire judiciaire en cours pour faire pression sur la justice et entraver son cours normal ou pour saper l’image du pays ».
La source explique que pour réclamer la libération de Monsieur Béthio Thioune, arrêté suite à l’assassinat et à l’enterrement, « dans des conditions particulièrement atroces, de deux citoyens sénégalais, des groupements de personnes, encouragés et soutenus par des forces tapies dans l’ombre, désireuses de perturber le pays, ont gravement porté atteinte à l’ordre public ; des incitations à la violence ont même été publiquement émises au cours d’une conférence de presse organisée par un parti politique ». Elle indique que « la situation s’est aggravée ce lundi 22 octobre 2012, avec la commission d’actes de violence et de destruction délibérée de biens publics et privés ».
En effet, le Gouvernement tient à « rappeler que Monsieur Béthio Thioune et d’autres personnes sont poursuivis dans le parfait respect de nos procédures en matière pénale et que, conformément au principe de séparation des pouvoirs et dans le respect de la présomption d’innocence et des droits de la défense, tout citoyen doit s’astreindre à ne pas s’immiscer dans la procédure judiciaire en cours ou tenter de l’influencer ».
La société civile condamne
La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho), la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (Lsdh) et Amnesty international/ Sénégal se disent « fortement préoccupés par le déferlement des manifestations violentes des thiantacounes (disciples Cheikh Béthio Thioune) pour protester contre le transfèrement de leur leader, Cheikh Béthio Thioune de la maison d’arrêt et de correction (MAC) de Thiès à la prison centrale de Reubeuss, le 15 octobre 2012 et son maintien en détention en dépit de son état de santé précaire », renseigne un communiqué signé par ces trois organisations de la société civile.
En effet, souligne la source, « depuis ce transfèrement, les thiantacounes ne cessent de manifester leur colère dans les rues de Dakar en caillassant les véhicules de l’administration, les bus Dakar-Dem-Dikk, les voitures de particuliers ».
Ces organisations de la société civile avancent que les manifestations d’hier, ont été particulièrement violentes avec des dizaines de véhicules cassés.
C’est pourquoi elles « Condamnent ces violences inacceptables dans un Etat de droit ». Et « lancent un appel au calme, à la sérénité et à manifester par des voies légales, démocratiques et pacifiques conformément aux garanties offertes par la Constitution sénégalaise ».
La Raddho, Lsdh et Amnesty international/ Sénégal « condamnent les immixtions intempestives de l’administration et du pouvoir exécutif dans le traitement d’une affaire judiciaire » et «demandent aux autorités judiciaires et à l’administration pénitentiaire de respecter les droits humains de Cheikh Béthio Thioune afin de lui garantir un procès juste et équitable».
Source : Sudonline
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