Devant le tribunal, le journaliste Adama Gaye, poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles, a fermement contesté les accusations portées à son encontre. Cependant, il a reconnu ses limites en tant qu'être humain, admettant qu'il peut se tromper et qu'il n'hésite pas à s'excuser lorsque cela est nécessaire. Il a également expliqué les raisons qui l'ont conduit à affirmer que l'ancien ministre Mamadou Moustapha Ba avait été tué.
Lors de son interrogatoire, l'avocat de la défense a demandé à Adama Gaye s'il n'était pas au courant des deux communiqués du procureur concernant l'affaire, et pourquoi il avait jugé bon d'aborder une question aussi sensible dans son émission sur la Sen TV. Le journaliste a répondu sans détour : "Je me serais réservé jusqu'à ce que les choses soient claires, car la question de la mort est très sensible dans la société sénégalaise."
Il a précisé que bien que ses propos aient été motivés par les déclarations du procureur, cela ne signifiait pas qu'il cherchait à déformer ses paroles. Selon lui, le procureur s'était limité à indiquer que "la mort n'est pas naturelle", sans toutefois remettre en cause la véracité des faits. Pour Adama Gaye, il ne s'agissait en aucun cas de discréditer les institutions.
"Toute ma vie a été consacrée à la lutte pour la démocratie à travers le monde, même aux côtés de Mandela pour la lutte contre l'apartheid. Je n'ai jamais été une personne subversive au point de chercher à discréditer les institutions. Bien au contraire, je respecte profondément ces institutions. La preuve en est que je me tiens devant vous aujourd'hui, avec respect et humilité", a-t-il insisté.
Concernant ses motivations, le journaliste a expliqué qu'il n'y avait aucune arrière-pensée derrière ses propos, affirmant qu'il avait simplement relayé les informations qui lui avaient été fournies. "Les éléments que j'ai partagés reposaient sur des pistes qui m'ont été données et qui se sont progressivement accumulées, me conduisant à penser qu'il y avait anguille sous roche. Est-ce que j'ai fait autre chose de plus grave pour la manifestation de la vérité ?" a-t-il demandé.
Enfin, tout en reconnaissant ses imperfections, Adama Gaye a souligné que la vérité en journalisme n'est jamais absolue : "Dans notre métier, la vérité n'est pas une science exacte, ni même judiciaire. Elle peut comporter des erreurs. Je sais aussi tenir compte des observations faites, et s'il y a une leçon à tirer de cette affaire, c'est de faire preuve de plus de prudence à l'avenir. Ce n'est pas un problème, c'est par humilité, car le journalisme n'est ni la vérité de l'Évangile, ni celle du Coran."
Lors de son interrogatoire, l'avocat de la défense a demandé à Adama Gaye s'il n'était pas au courant des deux communiqués du procureur concernant l'affaire, et pourquoi il avait jugé bon d'aborder une question aussi sensible dans son émission sur la Sen TV. Le journaliste a répondu sans détour : "Je me serais réservé jusqu'à ce que les choses soient claires, car la question de la mort est très sensible dans la société sénégalaise."
Il a précisé que bien que ses propos aient été motivés par les déclarations du procureur, cela ne signifiait pas qu'il cherchait à déformer ses paroles. Selon lui, le procureur s'était limité à indiquer que "la mort n'est pas naturelle", sans toutefois remettre en cause la véracité des faits. Pour Adama Gaye, il ne s'agissait en aucun cas de discréditer les institutions.
"Toute ma vie a été consacrée à la lutte pour la démocratie à travers le monde, même aux côtés de Mandela pour la lutte contre l'apartheid. Je n'ai jamais été une personne subversive au point de chercher à discréditer les institutions. Bien au contraire, je respecte profondément ces institutions. La preuve en est que je me tiens devant vous aujourd'hui, avec respect et humilité", a-t-il insisté.
Concernant ses motivations, le journaliste a expliqué qu'il n'y avait aucune arrière-pensée derrière ses propos, affirmant qu'il avait simplement relayé les informations qui lui avaient été fournies. "Les éléments que j'ai partagés reposaient sur des pistes qui m'ont été données et qui se sont progressivement accumulées, me conduisant à penser qu'il y avait anguille sous roche. Est-ce que j'ai fait autre chose de plus grave pour la manifestation de la vérité ?" a-t-il demandé.
Enfin, tout en reconnaissant ses imperfections, Adama Gaye a souligné que la vérité en journalisme n'est jamais absolue : "Dans notre métier, la vérité n'est pas une science exacte, ni même judiciaire. Elle peut comporter des erreurs. Je sais aussi tenir compte des observations faites, et s'il y a une leçon à tirer de cette affaire, c'est de faire preuve de plus de prudence à l'avenir. Ce n'est pas un problème, c'est par humilité, car le journalisme n'est ni la vérité de l'Évangile, ni celle du Coran."
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