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Adiouza lors de la présentation de son 2ème album « Li ma done » : « Je m’interdis de juger ce gouvernement en un an, mais… »

« Li ma done » (ce que je suis) sera dans quelques jours sur le marché musical sénégalais pour confirmer que l’artiste Adiouza reste « fidèle » à sa démarche artistique qui dit-elle, est basée sur la revalorisation des sonorités africaines traditionnelles et modernes. En conférence de presse ce jeudi au Just 4 U pour la présentation de ce 2ème disque après « Maadou » qui l’a révélée au grand public, la fille du doyen de la musique sénégalaise, Ouza Diallo soumet au public un album aux sons authentiques qui précise-t-elle, « s’ouvre pour accueillir d’autres réalités sonores du moment ».



Adiouza lors de la présentation de son 2ème album « Li ma done » : « Je m’interdis de juger ce gouvernement en un an, mais… »

C’est avec aisance et un ton humoristique que l’artiste Adiouza a, face à la presse, à ses fans et à quelques autorités politiques,  dépeint son nouvel album de treize chansons intitulé « Li ma done ». Une orchestration « très raffinée » qui renseigne-t-elle, enveloppe des sujets inspirés de faits de société, de thèmes abordant l’amour, de jeunesse africaine et des droits de l’homme, mais également du courage et de la persévérance face aux obstacles de la vie entre autres. Par ailleurs, même si elle estime le coût de l’album « très cher », la chanteuse qui s’engage dans le social et dans l’humanitaire a décidé de vendre son CD à ses fans à « n’importe quel prix » pour ensuite injecter une bonne partie de la vente dans son association pour les personnes démunies.

Toutefois, pour ce qui est des noms de politiciens cités dans ses chansons, la fille d’Ouza explique qu’elle n’a fait que rendre l’ascenseur. « J’ai rendu hommage à des amis qui m’ont aidée dans des conditions difficiles », s’est-elle expliquée. Digne fille d’un père qui s’est toujours engagé politiquement, Adiouza ne s’est pas gardée de donner son opinion sur l’an 1 de Macky Sall. A cet effet, même si elle s’ « interdit de juger ce gouvernement en un an », l’artiste déplore que « sur le plan culturel, on n’a pas encore de solution et concernant la piraterie, rien n’est fait pour mettre fin à cela ». Ce qui la pousse à déduire qu’ « il reste du boulot à faire pour ce gouvernement-là ».

Mamadou Sakhir Ndiaye

Vendredi 29 Mars 2013 - 10:44


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