« Au cours de la manifestation pacifique de samedi dernier à Luanda, des gens protestaient contre la démolition de leurs maisons, explique à RFI Zenaida Machado, chercheuse sur l'Angola pour l'ONG Human Rights Watch. La police a recouru à une force excessive pour disperser les manifestants. Nous ne savons pas si c’est intentionnellement ou accidentellement qu’une balle a atteint ce garçon de 14 ans. C’est pour cela que nous appelons les autorités angolaises à ouvrir immédiatement une enquête sur cette mort.
C’est inquiétant parce que ce n’est pas la première fois que la police angolaise réprime une manifestation pacifique. Depuis le début de l'année, trois personnes dont un adolescent ont été gravement blessées lors d’une manifestation d’étudiants contre l’augmentation de leurs frais de scolarité. Les autorités avaient promis que les policiers responsables de cet incident seraient punis. Jusqu’aujourd’hui nous ne savons pas quelle punition leur a été infligée ».
La manifestation non-violente était organisée par des habitants du quartier de Zango dont les maisons sont détruites pour faire place à une zone industrielle, la Zone économique spéciale de Bengo (ZEE). Les démolitions ont commencé le 31 juillet dernier.
Source: Rfi.fr
C’est inquiétant parce que ce n’est pas la première fois que la police angolaise réprime une manifestation pacifique. Depuis le début de l'année, trois personnes dont un adolescent ont été gravement blessées lors d’une manifestation d’étudiants contre l’augmentation de leurs frais de scolarité. Les autorités avaient promis que les policiers responsables de cet incident seraient punis. Jusqu’aujourd’hui nous ne savons pas quelle punition leur a été infligée ».
La manifestation non-violente était organisée par des habitants du quartier de Zango dont les maisons sont détruites pour faire place à une zone industrielle, la Zone économique spéciale de Bengo (ZEE). Les démolitions ont commencé le 31 juillet dernier.
Source: Rfi.fr