Le président de la République, Abdoulaye Wade
L’année 2008 n’a pas été de tout repos pour le sénégalais lambda. Elle a été rythmée par des remous dans tous les secteurs. La flambée des produits de consommation courante mais aussi du prix de l’électricité et le chômage endémique des jeunes ont été à l’origine des vibrations de certaines parties du pays. Le président de la République va, dans quelques heures, s’adresser à la nation. Les sénégalais prennent les devants et se prononcent sur les perspectives que devra prendre son discours de fin d’année.
La cherté du coût de la vie semble préoccuper le plus les sénégalais. Nombre de personnes interrogées ont abondé dans ce sens. «Le président doit réduire le coût de la vie. Ce qui doit d’abord passer par les factures d’électricité et le panier de la ménagère», a déclaré Adja Fatou Diagne rencontrée à Khar Yalla. Mamadou Biaye et Abdou Fall sont du même avis. Ils ont plaidé pour une réduction du coût de la vie, mais aussi pour l’emploi pour les jeunes. «Abdoulaye Wade avait promis aux jeunes de la banlieue de l’emploi, il faut qu’il passe à l’acte», ont-ils souligné.
Adja Fatou Diagne est revenue à la charge mais cette fois-ci, elle fustige la récurrence de la violence. «L’usage de la violence doit être banni car il ne conduit qu’à des malheurs. C’est le cas avec les jeunes de Kédougou et aussi des étudiants».
Le déroulement du pèlerinage à la Mecque et la marche des imams ont, aussi, été évoqués par la population sondée. Elle a surtout dénoncé le déroulement et la gestion. «Les conditions dans lesquelles s’est déroulé le pèlerinage cette année sont désastreuses. Il y a aussi la marche des imams. Le président de la République ne peut pas occulter ces deux sujets. Il faut qu’il y apporte des réponses, des solutions», a confié Ngoné Cissé.
Fallou Diop est, quant à lui revenu sur le pèlerinage à la Mecque. Il a pointé un doigt accusateur au commissaire du pèlerinage à la Mecque. «C’est un irresponsable, et le président doit le remplacer. Jamais les pèlerins sénégalais n’ont aussi souffert». Fallou Diop a, en outre, estimé que le chef de l’Etat doit réagir sur «les problèmes au sein du PDS (Parti Démocratique Sénégalais –PDS-au pouvoir) pour les résoudre comme il est le patron».
Ndoumé Ndiaye rencontrée à Derklé, a du mal à cacher son amertume. «L’opposition est molle. Elle ne fait que parler sans agir. Tandis que nos députés au lieu d’être la voix du peuple, ils ne sont là que pour leur propre cause. Malheur à nous!», s’est-elle indignée.
La cherté du coût de la vie semble préoccuper le plus les sénégalais. Nombre de personnes interrogées ont abondé dans ce sens. «Le président doit réduire le coût de la vie. Ce qui doit d’abord passer par les factures d’électricité et le panier de la ménagère», a déclaré Adja Fatou Diagne rencontrée à Khar Yalla. Mamadou Biaye et Abdou Fall sont du même avis. Ils ont plaidé pour une réduction du coût de la vie, mais aussi pour l’emploi pour les jeunes. «Abdoulaye Wade avait promis aux jeunes de la banlieue de l’emploi, il faut qu’il passe à l’acte», ont-ils souligné.
Adja Fatou Diagne est revenue à la charge mais cette fois-ci, elle fustige la récurrence de la violence. «L’usage de la violence doit être banni car il ne conduit qu’à des malheurs. C’est le cas avec les jeunes de Kédougou et aussi des étudiants».
Le déroulement du pèlerinage à la Mecque et la marche des imams ont, aussi, été évoqués par la population sondée. Elle a surtout dénoncé le déroulement et la gestion. «Les conditions dans lesquelles s’est déroulé le pèlerinage cette année sont désastreuses. Il y a aussi la marche des imams. Le président de la République ne peut pas occulter ces deux sujets. Il faut qu’il y apporte des réponses, des solutions», a confié Ngoné Cissé.
Fallou Diop est, quant à lui revenu sur le pèlerinage à la Mecque. Il a pointé un doigt accusateur au commissaire du pèlerinage à la Mecque. «C’est un irresponsable, et le président doit le remplacer. Jamais les pèlerins sénégalais n’ont aussi souffert». Fallou Diop a, en outre, estimé que le chef de l’Etat doit réagir sur «les problèmes au sein du PDS (Parti Démocratique Sénégalais –PDS-au pouvoir) pour les résoudre comme il est le patron».
Ndoumé Ndiaye rencontrée à Derklé, a du mal à cacher son amertume. «L’opposition est molle. Elle ne fait que parler sans agir. Tandis que nos députés au lieu d’être la voix du peuple, ils ne sont là que pour leur propre cause. Malheur à nous!», s’est-elle indignée.