Pour son quatrième du genre, le chef de l’Etat va sacrifier au traditionnel discours de fin d’année. Une déclaration très attendue par les sénégalais rencontrés qui donnent leur impression sur cette année qui s’achèvent avec ces événements qui ont été les faits saillants. Ils n’ont manqué aussi de dire leurs attentes sur l’adresse à la nation du Chef de l’Etat. Entre la perte des valeurs avec une année particulièrement meurtrie pour certains, du côté des jeunes rencontrés, c’est plus le souci de l’emploi, et sur ce point ils attendent Macky Sall car frappés de plein fouet par un chômage endémique. C’est d’ailleurs la préoccupation majeure du jeune Charles Sow, étudiant à l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO). Rencontré aux allées Seydou Nourou Tall, les lunettes bien vissées, le sac à dos à la main, ce dernier attend du Président qu’il se prononce sur l’emploi des jeunes avec le chômage endémique qui les frappe.
Il espère aussi voir Macky Sall prendre des mesures allant dans le sens de l’accompagnement des jeunes par les structures chargées de la question de l’emploi afin qu’elles puissent mettre sur pied leur propre outil de travail. Pour cette année qui s’achève, ce jeune étudiant a été particulièrement choqué par le nombre de personnes tuées. Un autre point sur lequel, la population attend le président de la République, c’est la question de l’éducation. Sur ce point, les sénégalais espèrent du Chef de l’Etat des mesures fortes pour régler définitivement les problèmes qui secouent l’école sénégalaise.
Trouvé devant une banque située sur les allées Seydou Nourou Tall en train de faire la queue devant le guichet, le Professeur Kharma, enseignant à l’Ecole supérieur polytechnique (ESP) de Dakar appelle le chef de l’Etat à régler de façon définitive les problèmes qui bloquent le système éducatif sénégalais. Pour cet enseignant à l’Esp, il faut changer de fusil d’épaule en matière d’éducation, ce que le président à d’ailleurs compris, ajoutant qu’il doit accélérer la réforme de l’enseignement supérieur pour plus d’efficacité et il espère tout de même que le président ne va pas occulter la question sécuritaire.
Mieux le vieux Sow, ancien inspecteur de l’éducation nationale, la soixantaine sonnée, cet habitant des Sicap déplore la dégradation des valeurs qui fait tâche d’huile jusqu’au niveau de l’éducation avec la très mauvaise qualité de l’enseignement. Pour illustrer ses propos, il invoque les accusations de fraudes qui gangrènent le recrutement des élèves-maîtres. «Je trouve désolant les accusations de fraude notées dans le recrutement des élèves-maîtres. C’est pourquoi, il appelle Macky Sall à restaurer les valeurs seules gages d’une nation épanouie et développée. Il conclut sa pensée en notant que seule une nation bien éduquée peut atteindre l’émergence tant chantée par le pouvoir, non sans magnifier l’initiative du gouvernement de procéder à la levée des couleurs qui a été instaurée dans les écoles », soutient-il.
2015, s’en va et la teinture adéquate qu'on peut lui donnée est le rouge, une année rouge de sang, avec des meurtres à tout va. Une situation dramatique que Salif Diémé regrette. Ce dernier pense tout de même que le premier des sénégalais va s’y atteler le plus rapidement afin que l’année 2015 soit vite rangée aux oubliettes avec son lot de morts. M. Diémé appelle aussi, le chef de l’Etat à prendre toutes les mesures pour assurer la sécurité de notre pays face à la menace djihadiste qui secoue le continent africain.
Pour cette quatrième fois, les citoyens rencontrés espèrent que ce ne sera pas une répétition de plus, une simple formalité, mais bien une déclaration d’intention, de volonté d’agir. Un discours qui annonce les axes majeurs que doit amorcer notre pays pour atteindre l’émergence tant décliné par le chef de l’Etat.
Il espère aussi voir Macky Sall prendre des mesures allant dans le sens de l’accompagnement des jeunes par les structures chargées de la question de l’emploi afin qu’elles puissent mettre sur pied leur propre outil de travail. Pour cette année qui s’achève, ce jeune étudiant a été particulièrement choqué par le nombre de personnes tuées. Un autre point sur lequel, la population attend le président de la République, c’est la question de l’éducation. Sur ce point, les sénégalais espèrent du Chef de l’Etat des mesures fortes pour régler définitivement les problèmes qui secouent l’école sénégalaise.
Trouvé devant une banque située sur les allées Seydou Nourou Tall en train de faire la queue devant le guichet, le Professeur Kharma, enseignant à l’Ecole supérieur polytechnique (ESP) de Dakar appelle le chef de l’Etat à régler de façon définitive les problèmes qui bloquent le système éducatif sénégalais. Pour cet enseignant à l’Esp, il faut changer de fusil d’épaule en matière d’éducation, ce que le président à d’ailleurs compris, ajoutant qu’il doit accélérer la réforme de l’enseignement supérieur pour plus d’efficacité et il espère tout de même que le président ne va pas occulter la question sécuritaire.
Mieux le vieux Sow, ancien inspecteur de l’éducation nationale, la soixantaine sonnée, cet habitant des Sicap déplore la dégradation des valeurs qui fait tâche d’huile jusqu’au niveau de l’éducation avec la très mauvaise qualité de l’enseignement. Pour illustrer ses propos, il invoque les accusations de fraudes qui gangrènent le recrutement des élèves-maîtres. «Je trouve désolant les accusations de fraude notées dans le recrutement des élèves-maîtres. C’est pourquoi, il appelle Macky Sall à restaurer les valeurs seules gages d’une nation épanouie et développée. Il conclut sa pensée en notant que seule une nation bien éduquée peut atteindre l’émergence tant chantée par le pouvoir, non sans magnifier l’initiative du gouvernement de procéder à la levée des couleurs qui a été instaurée dans les écoles », soutient-il.
2015, s’en va et la teinture adéquate qu'on peut lui donnée est le rouge, une année rouge de sang, avec des meurtres à tout va. Une situation dramatique que Salif Diémé regrette. Ce dernier pense tout de même que le premier des sénégalais va s’y atteler le plus rapidement afin que l’année 2015 soit vite rangée aux oubliettes avec son lot de morts. M. Diémé appelle aussi, le chef de l’Etat à prendre toutes les mesures pour assurer la sécurité de notre pays face à la menace djihadiste qui secoue le continent africain.
Pour cette quatrième fois, les citoyens rencontrés espèrent que ce ne sera pas une répétition de plus, une simple formalité, mais bien une déclaration d’intention, de volonté d’agir. Un discours qui annonce les axes majeurs que doit amorcer notre pays pour atteindre l’émergence tant décliné par le chef de l’Etat.