
Placé sous mandat de dépôt pour « diffusion de fausses nouvelles », Abdou Nguer peut compter sur le soutien de certains hommes politiques, notamment issus de l’opposition.
Après Pape Djibril Fall, qui s’est exprimé à ce sujet lors de la conférence de presse qu’il a tenue lundi, et Thierno Alassane Sall, qui a publié un message ce jeudi pour dénoncer son arrestation, c’est au tour de Thierno Bocoum de rallonger la liste des soutiens.
Dans une déclaration, le leader du mouvement AGIR voit dans cette arrestation le signe d’une incapacité du pouvoir à accepter la critique.
Voici, in extenso, le texte de sa déclaration :
Le cas Abdou Nguer : un symptôme alarmant d’un pouvoir fébrile
L’arrestation d’Abdou Nguer illustre, une fois de plus, la fébrilité du régime actuel, incapable de tolérer la moindre critique. Cette panique, teintée de revanche et d’intolérance, révèle une incompétence manifeste, incapable de tenir ses promesses – y compris celles ne nécessitant aucun coût financier ou dont les délais sont déjà dépassés.
Après avoir emprisonné Bougane Gueye Dany, Abou Diallo, Bah Diakhaté, Moustapha Diakhaté, Oumar Sow, Ahmet Suzanne Camara, Ardo Gningue, Assane Diouf… et en envisageant probablement d’autres arrestations, le régime franchit une ligne rouge.
Comment justifier l’amnistie de ceux qui ont incendié des maisons, détruit des édifices publics, insulté des citoyens honnêtes et volé des biens, tout en emprisonnant ceux qui osent exprimer une opinion divergente ?
Lorsque des dirigeants condamnés pour des contre-vérités avérées sont tolérés, ils devraient avoir la décence de ne pas museler leurs compatriotes sous prétexte de diffusion de fausses nouvelles.
Après Pape Djibril Fall, qui s’est exprimé à ce sujet lors de la conférence de presse qu’il a tenue lundi, et Thierno Alassane Sall, qui a publié un message ce jeudi pour dénoncer son arrestation, c’est au tour de Thierno Bocoum de rallonger la liste des soutiens.
Dans une déclaration, le leader du mouvement AGIR voit dans cette arrestation le signe d’une incapacité du pouvoir à accepter la critique.
Voici, in extenso, le texte de sa déclaration :
Le cas Abdou Nguer : un symptôme alarmant d’un pouvoir fébrile
L’arrestation d’Abdou Nguer illustre, une fois de plus, la fébrilité du régime actuel, incapable de tolérer la moindre critique. Cette panique, teintée de revanche et d’intolérance, révèle une incompétence manifeste, incapable de tenir ses promesses – y compris celles ne nécessitant aucun coût financier ou dont les délais sont déjà dépassés.
Après avoir emprisonné Bougane Gueye Dany, Abou Diallo, Bah Diakhaté, Moustapha Diakhaté, Oumar Sow, Ahmet Suzanne Camara, Ardo Gningue, Assane Diouf… et en envisageant probablement d’autres arrestations, le régime franchit une ligne rouge.
Comment justifier l’amnistie de ceux qui ont incendié des maisons, détruit des édifices publics, insulté des citoyens honnêtes et volé des biens, tout en emprisonnant ceux qui osent exprimer une opinion divergente ?
Lorsque des dirigeants condamnés pour des contre-vérités avérées sont tolérés, ils devraient avoir la décence de ne pas museler leurs compatriotes sous prétexte de diffusion de fausses nouvelles.
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