La célèbre tiktokeuse Alima Fall plus connu sous le pseudo de "Alima Suppo" âgée de 22 ans, et six de ses employés ont été placés sous mandat de dépôt hier mercredi. Ils comparaîtront ce vendredi 31 janvier devant le Tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye pour " association de malfaiteurs, mise en danger de la personne d’autrui, exercice illégal de la profession de pharmacien, usurpation de fonction et publicité illégale de produits pharmaceutiques."
L’arrestation d’Alima Fall et de ses collaborateurs est intervenue après une descente musclée des éléments de la Sûreté urbaine du commissariat de Guédiawaye, dirigée par Florence Mendy, renseigne L'Observateur. Lors de la perquisition de sa boutique, située au Marché Zinc, les forces de l’ordre ont découvert une importante quantité de pommades destinées à l’augmentation du volume des fesses, ainsi que d’autres produits supposés améliorer l’apparence physique.
Interrogée par les enquêteurs, Alima Suppo a reconnu être propriétaire des produits saisis et a confirmé employer Pape Guèye, Seynabou Gassama, Bintou Diouf, Moussou Gassama et Amina Sow. Ces derniers ont admis travailler pour elle, expliquant qu’ils ignoraient les risques que ces produits pouvaient représenter pour la santé des consommatrices.
Selon la dame Fall, ses produits "stars", notamment les pommades « infidèles » et « caviar », lui étaient fournis par une certaine Ma Awa, résidant à Malika, et étaient vendus entre 18 000 et 20 000 FCFA. Concernant les suppositoires destinés à augmenter les fesses, elle affirme les obtenir auprès d’une dénommée « Miss Dior », de nationalité ivoirienne.
La jeune femme, qui s’est fait connaître sur TikTok grâce à ses publicités mettant en avant l’efficacité supposée de ses produits, assure avoir suivi une formation en Côte d’Ivoire sur ces traitements, bien qu’elle admette ne pas avoir encore reçu son diplôme. Elle reconnaît également ne posséder aucune autorisation officielle lui permettant d’exercer cette activité, rapporte le journal.
Interrogée sur l’arrêt de la commercialisation de son produit phare, le « suppo urgence », Alima Fall a expliqué avoir cessé sa vente après une campagne de dénonciation menée par le médecin influenceur Mouhamed Khadim Dieng, alias « Médecin conscient », qui aurait causé une baisse significative de son chiffre d’affaires. Toutefois, elle soutient qu’aucune de ses clientes "ne s’est plainte de complications liées à l’utilisation de ses produits."
D’autres commerçantes ont été interpellées dans le cadre de cette enquête. Maty Mbaye, dont la boutique a également été perquisitionnée, a reconnu la paternité des médicaments trouvés sur place, expliquant les avoir achetés auprès d’un fournisseur basé à "Keur Serigne Bi". De son côté, Haoussa Ndiaye, qui vendait des médicaments et des compléments alimentaires, affirme que ses produits provenaient des États-Unis et lui étaient fournis par une amie, Awa Fall.
L’ensemble des prévenus devra répondre de leurs actes devant la justice ce vendredi.
L’arrestation d’Alima Fall et de ses collaborateurs est intervenue après une descente musclée des éléments de la Sûreté urbaine du commissariat de Guédiawaye, dirigée par Florence Mendy, renseigne L'Observateur. Lors de la perquisition de sa boutique, située au Marché Zinc, les forces de l’ordre ont découvert une importante quantité de pommades destinées à l’augmentation du volume des fesses, ainsi que d’autres produits supposés améliorer l’apparence physique.
Interrogée par les enquêteurs, Alima Suppo a reconnu être propriétaire des produits saisis et a confirmé employer Pape Guèye, Seynabou Gassama, Bintou Diouf, Moussou Gassama et Amina Sow. Ces derniers ont admis travailler pour elle, expliquant qu’ils ignoraient les risques que ces produits pouvaient représenter pour la santé des consommatrices.
Selon la dame Fall, ses produits "stars", notamment les pommades « infidèles » et « caviar », lui étaient fournis par une certaine Ma Awa, résidant à Malika, et étaient vendus entre 18 000 et 20 000 FCFA. Concernant les suppositoires destinés à augmenter les fesses, elle affirme les obtenir auprès d’une dénommée « Miss Dior », de nationalité ivoirienne.
La jeune femme, qui s’est fait connaître sur TikTok grâce à ses publicités mettant en avant l’efficacité supposée de ses produits, assure avoir suivi une formation en Côte d’Ivoire sur ces traitements, bien qu’elle admette ne pas avoir encore reçu son diplôme. Elle reconnaît également ne posséder aucune autorisation officielle lui permettant d’exercer cette activité, rapporte le journal.
Interrogée sur l’arrêt de la commercialisation de son produit phare, le « suppo urgence », Alima Fall a expliqué avoir cessé sa vente après une campagne de dénonciation menée par le médecin influenceur Mouhamed Khadim Dieng, alias « Médecin conscient », qui aurait causé une baisse significative de son chiffre d’affaires. Toutefois, elle soutient qu’aucune de ses clientes "ne s’est plainte de complications liées à l’utilisation de ses produits."
D’autres commerçantes ont été interpellées dans le cadre de cette enquête. Maty Mbaye, dont la boutique a également été perquisitionnée, a reconnu la paternité des médicaments trouvés sur place, expliquant les avoir achetés auprès d’un fournisseur basé à "Keur Serigne Bi". De son côté, Haoussa Ndiaye, qui vendait des médicaments et des compléments alimentaires, affirme que ses produits provenaient des États-Unis et lui étaient fournis par une amie, Awa Fall.
L’ensemble des prévenus devra répondre de leurs actes devant la justice ce vendredi.
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