D’entrée de jeu, et comme tout le monde l’attendait sur ce point, le premier responsable des socialistes sénégalais a extériorisé les motifs de son silence.
« Le silence que j’observe depuis le début de cette affaire a été dicté par l’exigence de laisser se dérouler sans y interférer l’enquête de police. Voilà ce qui m’a fait attendre le lendemain de l’inculpation de Barthélémy Dias par le doyen des juges d’instruction pour me prononcer non pas sur les faits ni sur la procédure judiciaire. J’en laisse le soin aux avocats commis pour défendre Barthélémy Dias » indique le chef de fil du PS.
A en croire Tanor, c’est la situation et la gravité des faits qui l’oblige a intervenir. « Si j’ai décidé aujourd’hui de m’adresser à vous, c’est bien parce que l’exception gravité de la situation l’exige. Mais aussi parce qu’au-delà de ce que font et feront nos avocats, j’ai pensé utile de m’adresser tant à l’opinion nationale que celle internationale afin de faire une mise en garde solennelle ».
Selon lui, en cette veille de campagne présidentielle du 26 février 2012, l’atmosphère politique est déjà « grosse de dangers innommables alimentés de façon insidieuse par Abdoulaye Wade et entretenu par le Pds et ses inconditionnels ».
« Vous le savez tous, depuis quelques jours, notre pays et notre parti (Ps) sont victimes de violences d’autant plus inouïes qu’elles sont gratuites. Après Noël Malick Seck injustement embastiller dans les zoos du pouvoir, voilà que notre camarade Barthélémy Dias se trouve dans les mains de la justice, pris dans une machination, un complot, dans un piège véritablement diabolique. Pendant ce temps, la plus part des nervis ainsi que leurs commanditaires et leurs sergents recruteurs ne sont pas inquiétés » souligne Ousmane Tanor Dieng.
Entouré de quelques militants socialistes, un peu agité, le patron du Ps pense qu’il n’y a pas d’affaire Barthélémy Dias. Mais il s’agit de l’affaire de « l’assaut de la mairie d’arrondissement de Sicap-Mermoz-Sacré cœur par des nervis armés à la solde du Parti démocratique sénégalais (Parti au pouvoir). « Dans cette affaire, on veut faire prévaloir un droit des agresseurs et une responsabilité pénale des victimes, hallucinant. En vérité il n’y a pas d’affaire Barthélémy Dias, voilà un bel exemple d’euphémisme manipulatoire. Il s’agit de l’affaire de l’assaut de la mairie d’arrondissement de Sicap-Mermoz-Sacré cœur par des nervis armés à la solde du Pds » martèle Dieng.
Pour lui le pouvoir a tout faux, si c’est une stratégie pour taire la jeunesse ou la désarmée. « Si le pouvoir espère par là décapiter le mouvement des jeunesses socialistes et atteindre ainsi notre parti, c’est peine perdue. Car il se trouve déjà des milliers de jeunes pour tenir le flambeau pour le porter encore plus haut » a-t-il dit.
« Le silence que j’observe depuis le début de cette affaire a été dicté par l’exigence de laisser se dérouler sans y interférer l’enquête de police. Voilà ce qui m’a fait attendre le lendemain de l’inculpation de Barthélémy Dias par le doyen des juges d’instruction pour me prononcer non pas sur les faits ni sur la procédure judiciaire. J’en laisse le soin aux avocats commis pour défendre Barthélémy Dias » indique le chef de fil du PS.
A en croire Tanor, c’est la situation et la gravité des faits qui l’oblige a intervenir. « Si j’ai décidé aujourd’hui de m’adresser à vous, c’est bien parce que l’exception gravité de la situation l’exige. Mais aussi parce qu’au-delà de ce que font et feront nos avocats, j’ai pensé utile de m’adresser tant à l’opinion nationale que celle internationale afin de faire une mise en garde solennelle ».
Selon lui, en cette veille de campagne présidentielle du 26 février 2012, l’atmosphère politique est déjà « grosse de dangers innommables alimentés de façon insidieuse par Abdoulaye Wade et entretenu par le Pds et ses inconditionnels ».
« Vous le savez tous, depuis quelques jours, notre pays et notre parti (Ps) sont victimes de violences d’autant plus inouïes qu’elles sont gratuites. Après Noël Malick Seck injustement embastiller dans les zoos du pouvoir, voilà que notre camarade Barthélémy Dias se trouve dans les mains de la justice, pris dans une machination, un complot, dans un piège véritablement diabolique. Pendant ce temps, la plus part des nervis ainsi que leurs commanditaires et leurs sergents recruteurs ne sont pas inquiétés » souligne Ousmane Tanor Dieng.
Entouré de quelques militants socialistes, un peu agité, le patron du Ps pense qu’il n’y a pas d’affaire Barthélémy Dias. Mais il s’agit de l’affaire de « l’assaut de la mairie d’arrondissement de Sicap-Mermoz-Sacré cœur par des nervis armés à la solde du Parti démocratique sénégalais (Parti au pouvoir). « Dans cette affaire, on veut faire prévaloir un droit des agresseurs et une responsabilité pénale des victimes, hallucinant. En vérité il n’y a pas d’affaire Barthélémy Dias, voilà un bel exemple d’euphémisme manipulatoire. Il s’agit de l’affaire de l’assaut de la mairie d’arrondissement de Sicap-Mermoz-Sacré cœur par des nervis armés à la solde du Pds » martèle Dieng.
Pour lui le pouvoir a tout faux, si c’est une stratégie pour taire la jeunesse ou la désarmée. « Si le pouvoir espère par là décapiter le mouvement des jeunesses socialistes et atteindre ainsi notre parti, c’est peine perdue. Car il se trouve déjà des milliers de jeunes pour tenir le flambeau pour le porter encore plus haut » a-t-il dit.