Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Affaire Béthio Thioune: Le film de la tuerie à Médinatoul salam

Dimanche 22 avril 2012. Une furie meurtrière s’est emparée de Keur Samba Laobé. Bara Sow et les siens Thiantacounes ont décidé ont voulu rendre une visite de courtoisie à leur guide, Cheikh Béthio Thioune. Mais ils ne pourront le faire à leurs condisciples qui leur ont réservé un destin funeste. Abdoulaye Diagne l’un des rescapés de la tuerie retrace le film des meurtres.



Affaire Béthio Thioune: Le film de la tuerie à Médinatoul salam
«A notre arrivée à Médinatoul Salam, nous avons trouvé la porte de la demeure ouverte. Nous sommes entrés sans aucun problème et nous sommes adressés à l’un des contremaîtres du «Cheikh», a relaté Abdoulaye Diagne interrogé par notre confrère du journal «Le Populaire». Ce dernier de leur rétorquer que «le cheikh est momentanément indisponible». Mais cela ne décourage pas pour autant. C’est ainsi qu’ils ont mis à chanter des Khassaides de Serigne Touba. Au moment de leurs envolées, une foule de Thiantacounes entre dans la maison en escaladant le mur et se dirige directement vers la bande à Bara Sow. Les insanités sont proférées tandis qu’ils étaient presque tous armés soit de gourdins, de pelles, de machette, haches et fusil.

Abdoulaye Diagne de faire savoir qu’ils n’ont montré aucun signe de résistance et continuent de chanter des Khassaïdes. Cela n’a pas empêché aux assaillants d’asséner des coups à Omar Sow qui a été le premier à tomber. Grièvement blessé, il intime l’ordre à ses amis de partir : «dem lène (partez, partez)», psalmodie-t-il. Babacar Diagne est les autres ramassent le corps ensanglanté de Bara Sow pour sortir avec. Cependant c’est sans compter avec la détermination de l’autre camp. Babacar Diagne est atteint par un coup de feu. Il s’affale par terre. Abdoulaye Diagne de raconter que «c’est Khadim Ndella qui avait un fusil. Il a tiré trois coups avant d’atteindre mon frère. Je l’ai aussitôt poursuivi mais il s’est caché derrière une voiture avant de revenir à la charge. En cet instant, des talibés se sont agglutinés devant lui alors il n’avait plus de visibilité pour tirer. Alors que je me sauvais, je l’ai entendu dire aux Thiantacounes : «écartez vous, je vais l’abattre».

Jean Louis DJIBA

Lundi 30 Avril 2012 - 12:23


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter