La phase d’instruction de l’affaire Boffa-Bayotte est terminée, après trois années d’enquête. Le juge d'instruction de Ziguinchor chargé d’enquêter sur cette affaire, a terminé ses investigations. Il a rendu un avis de clôture qu’il a transmis aux conseils des inculpés qui avaient trois jours pour faire des observations. Ce qu’ils ont fait, informe « Les Echos ».
Sur les 24 inculpés, plusieurs vont comparaitre devant la Chambre criminelle. Dans ses observations, l’avocat des inculpés a fait remarquer au juge qu’au terme de son enquête, il n’a eu aucun élément qui détermine la participation d’un de ses inculpés dans cette tuerie.
Selon Me Ciré Clédor Ly, aucun élément n’a été trouvé chez eux qui prouve qu’ils ont participé à ce massacre. Ainsi, l’avocat demande au juge de conclure à un non-lieu et d’aller chercher les vrais coupables. « Il y a bien des coupables dans cette affaire, mais les vrais coupables sont dans la forêt. Ils sont dans le maquis, mais ils n’osent aller en plein foret pour les dénicher », se plaint la robe noire.
S’agissant de la grève de la faim observée par ses clients, Me Ciré Clédor Ly dit que c’est leur droit et leur manière de protester. « Ils veulent que cette affaire se termine, qu’ils soient jugés ou mieux que le non-lieu soit prononcé ».
Sur les 24 inculpés, plusieurs vont comparaitre devant la Chambre criminelle. Dans ses observations, l’avocat des inculpés a fait remarquer au juge qu’au terme de son enquête, il n’a eu aucun élément qui détermine la participation d’un de ses inculpés dans cette tuerie.
Selon Me Ciré Clédor Ly, aucun élément n’a été trouvé chez eux qui prouve qu’ils ont participé à ce massacre. Ainsi, l’avocat demande au juge de conclure à un non-lieu et d’aller chercher les vrais coupables. « Il y a bien des coupables dans cette affaire, mais les vrais coupables sont dans la forêt. Ils sont dans le maquis, mais ils n’osent aller en plein foret pour les dénicher », se plaint la robe noire.
S’agissant de la grève de la faim observée par ses clients, Me Ciré Clédor Ly dit que c’est leur droit et leur manière de protester. « Ils veulent que cette affaire se termine, qu’ils soient jugés ou mieux que le non-lieu soit prononcé ».