Les Libanais du Sénégal sont nombreux, semble-t-il, à avoir désapprouvé les propos de Robert Bourgi. Plusieurs confient même leur soulagement de voir cette affaire se calmer. « J’ai parlé avec beaucoup de gens qui m’ont dit être choqués du manque de respect vis-à-vis de la famille Wade et vis-à-vis de Jacques Chirac qui est très apprécié, confie un membre de la communauté qui ajoute, Robert Bourgi n’est pas aimé ici, on connaît sa façon de faire, ses antécédents ».
Un ancien s’emporte à son tour : « Le père, Mahmoud Bourgi, fut un homme respectable de cette communauté. Robert Bourgi, lui, a fait ses études chez nous. Comment peut-il se permettre de dire des choses aussi graves… Il n’a pas réfléchi, poursuit cette source, au tort qu’il risquait de causer à tous les Libanais qui vivent au Sénégal ».
« Vous ne trouverez personne qui dira qu’il a bien fait, assure un troisième interlocuteur. Ce qu’il a dit là, ce sont des secrets d’Etat qui ne doivent pas sortir ».
La communauté libanaise du Sénégal a-t-elle joué un rôle dans la rétractation de Robert Bourgi. Lui a-t-elle au moins envoyé des signaux de sa désapprobation ? Aucun de nos interlocuteurs ne veut se prononcer. L’un d’eux estime seulement qu’une réaction plus ferme aurait été possible : « On aurait dû se rencontrer, indique cette source, se concerter pour dire à Robert Bourgi, assez ».
Source: RFI
Un ancien s’emporte à son tour : « Le père, Mahmoud Bourgi, fut un homme respectable de cette communauté. Robert Bourgi, lui, a fait ses études chez nous. Comment peut-il se permettre de dire des choses aussi graves… Il n’a pas réfléchi, poursuit cette source, au tort qu’il risquait de causer à tous les Libanais qui vivent au Sénégal ».
« Vous ne trouverez personne qui dira qu’il a bien fait, assure un troisième interlocuteur. Ce qu’il a dit là, ce sont des secrets d’Etat qui ne doivent pas sortir ».
La communauté libanaise du Sénégal a-t-elle joué un rôle dans la rétractation de Robert Bourgi. Lui a-t-elle au moins envoyé des signaux de sa désapprobation ? Aucun de nos interlocuteurs ne veut se prononcer. L’un d’eux estime seulement qu’une réaction plus ferme aurait été possible : « On aurait dû se rencontrer, indique cette source, se concerter pour dire à Robert Bourgi, assez ».
Source: RFI
Autres articles
-
Crimes contre l'humanité : des responsables sénégalais risquent des poursuites, d'après l'avocat Juan Branco
-
Cinquième édition de la journée Setal sunu reew : réhabilitation, nettoyage et à embellissement des structures éducatives au menu
-
Interdiction de manifestation : ATEL déchire la note du préfet de Dakar
-
Le préfet de Dakar refuse la demande de rassemblement de l’ATEL en raison de risques liés à la circulation
-
Ousmane Sonko au Grand théâtre pour la diffusion d'un film sur le Projet