A l'époque, le ministre du Budget Eric Woerth appelait les contribuables français ayant des avoirs à l'étranger à régulariser leur situation, sous peine de sanctions. Il affirmait même détenir une liste de 3 000 noms de fraudeurs supposés.
Jérôme Cahuzac, lui, n'a jamais été inquiété. Au contraire, en 2010, il a pris la tête de la commission des finances de l'Assemblée nationale, avec l'aval de Nicolas Sarkozy. Plus étrange, en 2012, c'est l'une de ses connaissances, un professeur de droit public de Pau, qui a innocenté en un temps record Eric Woerth dans l'affaire de l'hippodrome de Compiègne.
Du coup, dans les couloirs de l'Assemblée nationale comme dans les rédactions se pose désormais une nouvelle question : et si la droite savait depuis longtemps?