Selon les informations de Libération, Patrick Ho est passé par son épouse pour monter entre 2005 et 2007, deux sociétés offshore logées dans les Iles vierges britanniques, un paradis fiscal reconnu. Ce, grâce au tristement célèbre Mossack Fonseca qui a réussi, par un tour de passe-passe, à simuler une cession de parts pour faire de Patrick Ho l’actionnaire unique de Queensmart et Beauty Connection courant 2012. Manifestement, ces deux entités offshortes ont servi de " véhicules " dans le système de corruption mis en place par Patrick Ho.
A preuve, en 2016, près de 20 millions de dollars ont transité dans les comptes ouverts au nom de Queensmart vers de mystérieux bénéficiaires, dont la plupart se trouve sur le continent africain, selon les documents que nous avons consultés. La justice américaine avait déjà établi que Patrick Ho était lié à deux autres sociétés offshores logées aux Bahamas et Jersey. De plus, le sulfureux négociateur chinois disposait d’un compte très foruni à HSBC de Hong Kong.
C’est d’ailleurs à partir de ce compte que 400 .000 dollars ont été viré vers un autre compte logé à Dubaï, dont le bénéficiaire économique est Cheikh Tidiane Gadio. Selon l’accusation, M. Ho avec l’aide de l’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères sous Wade, a amené le groupe CEFC, actif dans l’énergie, à offrir un pot-de-vin de deux millions de dollars au président du Tchad en échange d’une possibilité exclusive d’obtenir des droits pétroliers sans faire face à la concurrence internationale.
Ce que dément la présidence tchadienne. Mais l’accusation persiste à dire que Gadio aurait connecté Ho avec Idriss Déby et transmis l’offre de pot-de-vin de de deux millions de dollars. En échange de quoi, Ho a payé à Gadio 400.000 dollars.
De plus, Ho aurait versé un pot-de-vin de 500.000 dollars dans un compte désigné par l’ancien ministre sénégalais et lui a offert, ainsi qu’au Président ougandais, des cadeaux futurs incluant la création d’une entreprise commune. Ces paiements et promesses auraient été faits en échange de l’aide du ministre ougandais des Affaires étrangères, pour obtenir des avantages commerciaux pour le CEFC, y compris l’acquisition potentielle d’une banque ougandaise.
Comme nous le révélions, Patrick Ho dont la libération sous caution a été rejetée à plusieurs reprises, sera jugé en novembre prochain. Quant à Cheikh Tidiane Gadio, jusqu’ à hier, il n’était pas encore inculpé. Tout laisse à croire qu’il s’agit désormais de deux procédures distinctes.
A preuve, en 2016, près de 20 millions de dollars ont transité dans les comptes ouverts au nom de Queensmart vers de mystérieux bénéficiaires, dont la plupart se trouve sur le continent africain, selon les documents que nous avons consultés. La justice américaine avait déjà établi que Patrick Ho était lié à deux autres sociétés offshores logées aux Bahamas et Jersey. De plus, le sulfureux négociateur chinois disposait d’un compte très foruni à HSBC de Hong Kong.
C’est d’ailleurs à partir de ce compte que 400 .000 dollars ont été viré vers un autre compte logé à Dubaï, dont le bénéficiaire économique est Cheikh Tidiane Gadio. Selon l’accusation, M. Ho avec l’aide de l’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères sous Wade, a amené le groupe CEFC, actif dans l’énergie, à offrir un pot-de-vin de deux millions de dollars au président du Tchad en échange d’une possibilité exclusive d’obtenir des droits pétroliers sans faire face à la concurrence internationale.
Ce que dément la présidence tchadienne. Mais l’accusation persiste à dire que Gadio aurait connecté Ho avec Idriss Déby et transmis l’offre de pot-de-vin de de deux millions de dollars. En échange de quoi, Ho a payé à Gadio 400.000 dollars.
De plus, Ho aurait versé un pot-de-vin de 500.000 dollars dans un compte désigné par l’ancien ministre sénégalais et lui a offert, ainsi qu’au Président ougandais, des cadeaux futurs incluant la création d’une entreprise commune. Ces paiements et promesses auraient été faits en échange de l’aide du ministre ougandais des Affaires étrangères, pour obtenir des avantages commerciaux pour le CEFC, y compris l’acquisition potentielle d’une banque ougandaise.
Comme nous le révélions, Patrick Ho dont la libération sous caution a été rejetée à plusieurs reprises, sera jugé en novembre prochain. Quant à Cheikh Tidiane Gadio, jusqu’ à hier, il n’était pas encore inculpé. Tout laisse à croire qu’il s’agit désormais de deux procédures distinctes.