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Affaire Clotilde Reiss : "un opposant sénégalais, rancunier, aigri, actionné par ses maîtres, tente de disqualifier l’action de WADE", la Cap 21 répond à Niasse.


La Conférence des Leaders de la Cap 21 qui a tendu à rendre un hommage mérité au Président Abdoulaye Wade dans une longue déclaration faite ce lundi, a saisi cette occasion pour tirer à boulets rouges sur Moustapha Niasse sans le nommer. Et le leader des progressistes n’est pas seul dans le viseur des membres de la mouvance présidentielle.



Affaire Clotilde Reiss : "un opposant sénégalais, rancunier, aigri, actionné par ses maîtres, tente de disqualifier l’action de WADE", la Cap 21 répond à Niasse.

L’allusion est claire et nette : « lorsqu’un opposant sénégalais, rancunier, aigri, obnubilé par la haine, la jalousie, actionné par ses maîtres, tente de disqualifier l’action de WADE, il insulte chacun des Etats membres de l’OCI et bafoue les valeurs, dont ils se réclament.
Il essaie de semer la zizanie au sein de cette organisation et tente de mettre en mal le Sénégal avec le Brésil et la Syrie, liés par un partenariat fécond et prometteur ».


Pour être toujours plus précis et sans mentionner le nom de Moustapha Niasse, les partisans de Wade ajoutent : « cette affaire flétrit le comportement anti-national de celui-là, qui ose parler d’élégance, lui qui a osé boxer un de ses collègues Ministre, en plein Conseil de Cabinet, lui qui s’est fait attribuer, sans élégance, une bouchée de pain, une villa grand standing au bord de la mer, lui dont on attend, toujours, des explications élégantes à la place des injures et des rodomontades habituelles sur l’affaire des passeports taïwanais et sur le détournement d’un quota pétrolier alloué par le Nigéria au Sénégal ».


Et Moustapha Niasse n’est pas le seul visé dans cette déclaration par la Cap 21 : « si l’Afrique a du mal à obtenir dans la gouvernance mondiale, la place qu’elle revendique (ce que réclame Maître Wade), c’est parce qu’elle compte, en son sein, des Bao Dai et autres courtisans, qui préfèrent servir les intérêts étrangers à la place de ceux de leurs frères et sœurs.
Ils ne comprennent rien à la marche du monde, ni à la liberté d’expression ».

Pour conclure les membres de la mouvance présidentielle constatent qu’ « en se saisissant de l’affaire Clotilde REISS et en la conduisant avec une maestria, un talent, une compétence et une efficacité consommés, le Président en exercice de l’OCI a infligé un démenti cinglant à tous les falsificateurs de l’histoire et aux cinquièmes colonnes officiant dans tous les pays de la planète, qui relaient les fausses idées sur lesquelles, ils ont bâti un leadership unilatéral et une supériorité immanente que rien ne justifie ».

NDIAGA DIOUF

Mardi 18 Mai 2010 - 12:43


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