Dans les liens de la détention depuis 2 juillet, l’ancien président tchadien devra encore prendre son mal en patience. En effet, le Comité de Pilotage des Chambres africaines extraordinaires a décidé, hier au terme de sa session plénière, de prolonger de 8 mois l’instruction de son dossier qui devait prendre fin le 31 mai prochain et dont la durée initiale était de 15 mois.
Et ceci pour des raisons liées aux « travaux des experts et au transfèrement des co-inculpés » de Hissein Habré.
« L’instruction du dossier ne pouvant être close à la date du 31 mai 2014, il parait indispensable de prolonger le délai initialement fixé de 8 mois au moins. Ce nouveau délai devrait permettre de régler des questions jusqu’ici en suspens, comme le travail des experts (anthropologues médico-légistes argentins, graphologues et militaires), le transfèrement des co-inculpés détenus à N’Djaména, entres autres (…) » annonce un communiqué de la cellule de communication des Chambres extraordinaires africaines (Cea).
Un nouveau rebondissement dans ce dossier d’une dimension internationale, qui ne risque pas de faire plaisir aux avocats de Hissein Habré qui ont toujours contesté l’existence de ces Chambres Extraordinaires Africaines qu’ils qualifient « d’illégal et de fantaisiste ».
De ce fait, « une mise en place au sein des chambres Extraordinaires Africaines d’un mécanisme pour assurer et veiller à la protection des témoins tant au Sénégal qu’au Tchad » est prévue selon le comité de pilotage.
Entre autres conséquences de cette décision de proroger l’instruction du dossier de l’ancien président Tchadien, un réaménagement du projet de budget initial qui n’entrainera cependant « aucune contribution financière supplémentaire de la part des partenaires » fait savoir le même communiqué.
L’ancien président tchadien en exil au Sénégal depuis 1990, est poursuivit pour crimes contre l’humanité et torture.
Et ceci pour des raisons liées aux « travaux des experts et au transfèrement des co-inculpés » de Hissein Habré.
« L’instruction du dossier ne pouvant être close à la date du 31 mai 2014, il parait indispensable de prolonger le délai initialement fixé de 8 mois au moins. Ce nouveau délai devrait permettre de régler des questions jusqu’ici en suspens, comme le travail des experts (anthropologues médico-légistes argentins, graphologues et militaires), le transfèrement des co-inculpés détenus à N’Djaména, entres autres (…) » annonce un communiqué de la cellule de communication des Chambres extraordinaires africaines (Cea).
Un nouveau rebondissement dans ce dossier d’une dimension internationale, qui ne risque pas de faire plaisir aux avocats de Hissein Habré qui ont toujours contesté l’existence de ces Chambres Extraordinaires Africaines qu’ils qualifient « d’illégal et de fantaisiste ».
De ce fait, « une mise en place au sein des chambres Extraordinaires Africaines d’un mécanisme pour assurer et veiller à la protection des témoins tant au Sénégal qu’au Tchad » est prévue selon le comité de pilotage.
Entre autres conséquences de cette décision de proroger l’instruction du dossier de l’ancien président Tchadien, un réaménagement du projet de budget initial qui n’entrainera cependant « aucune contribution financière supplémentaire de la part des partenaires » fait savoir le même communiqué.
L’ancien président tchadien en exil au Sénégal depuis 1990, est poursuivit pour crimes contre l’humanité et torture.
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