Une douzaine de personnes ont été inculpées de « complicité de filature, d'enlèvement et de torture ». Pour celles qui ont été inculpées début mars, la détention provisoire vient d'être renouvelée pour six mois supplémentaires par le juge d'instruction du tribunal militaire de Yaoundé, le lieutenant-colonel Florent Aimé Sikati II Kamwo dans une ordonnance datée du vendredi 1er septembre. Leur détention provisoire arrivait à terme ce lundi 4 septembre.
Le magistrat du siège reste, ainsi, toujours dans les délais prévus par la loi - 18 mois maximum - pour mener à bien son information judiciaire. Il doit encore entendre un des accusés : le lieutenant-colonel Justin Danwe, directeur des opérations à la Direction générale de la recherche extérieure, la DGRE.
Selon Me Jacques Mbuny, avocat de Justin Danwe, « l'audition de mon client devait avoir lieu jeudi 31 août. Il sera sans doute le dernier à être entendu après tous les autres. Surtout qu'il fallait auditionner ceux qui ont été inculpés plus récemment ». Il fait référence à des officiers travaillant à la direction spéciale des écoutes de la DGRE.
Le supérieur de Justin Danwe, le patron de la DGRE, le commissaire divisionnaire Léopold Maxime Eko Eko, a déjà été auditionné, tout comme l'homme d'affaires Jean-Pierre Amougou Belinga.
Aucune accusation d'assassinat à ce jour
Pour Me Seri Simplice Zokou, un des conseils du commissaire-divisionnaire Leopold Maxime Eko Eko, « ce renouvellement, automatique, de la détention provisoire de mon client ne préjuge en aucune façon de la véracité des charges retenues contre lui, charges formellement contestées ».
Les autres accusés sont soupçonnés d'avoir fait partie de l'équipe qui a surveillé, enlevé, torturé et abandonné au bord d'une route Martinez Zogo en janvier dernier.
Aucun des accusés ne peut prétendre à une mise en liberté tant qu'ils sont inculpés pour des crimes passibles d'emprisonnement à vie ou de la peine de mort, même si celle-ci n'est plus appliquée au Cameroun depuis 1997.Tous les militaires inculpés dans le dossier sont détenus à la prison militaire de Yaound é.
Le corps de Martinez Zogo, lui, est toujours à la morgue de l'hôpital central de Yaoundé. L'avocat, Me Calvin Job, qui représente plusieurs proches du défunt, demande une expertise pour déterminer quel acte de torture a provoqué la mort de Martinez Zogo. Il souhaite également « la requalification des faits reprochés aux accusés, avant que le corps soit enterré ». Car à ce jour, aucune des personnes inculpées n'est accusée d'assassinat ou de complicité d'assassinat.
Le corps de l'animateur avait été retrouvé cinq jours après son enlèvement en pleine capitale le mardi 17 janvier au soir. Il portait des traces de torture. Ce meurtre a provoqué l'effroi au Cameroun et des réactions au-delà des frontières du pays.
Le magistrat du siège reste, ainsi, toujours dans les délais prévus par la loi - 18 mois maximum - pour mener à bien son information judiciaire. Il doit encore entendre un des accusés : le lieutenant-colonel Justin Danwe, directeur des opérations à la Direction générale de la recherche extérieure, la DGRE.
Selon Me Jacques Mbuny, avocat de Justin Danwe, « l'audition de mon client devait avoir lieu jeudi 31 août. Il sera sans doute le dernier à être entendu après tous les autres. Surtout qu'il fallait auditionner ceux qui ont été inculpés plus récemment ». Il fait référence à des officiers travaillant à la direction spéciale des écoutes de la DGRE.
Le supérieur de Justin Danwe, le patron de la DGRE, le commissaire divisionnaire Léopold Maxime Eko Eko, a déjà été auditionné, tout comme l'homme d'affaires Jean-Pierre Amougou Belinga.
Aucune accusation d'assassinat à ce jour
Pour Me Seri Simplice Zokou, un des conseils du commissaire-divisionnaire Leopold Maxime Eko Eko, « ce renouvellement, automatique, de la détention provisoire de mon client ne préjuge en aucune façon de la véracité des charges retenues contre lui, charges formellement contestées ».
Les autres accusés sont soupçonnés d'avoir fait partie de l'équipe qui a surveillé, enlevé, torturé et abandonné au bord d'une route Martinez Zogo en janvier dernier.
Aucun des accusés ne peut prétendre à une mise en liberté tant qu'ils sont inculpés pour des crimes passibles d'emprisonnement à vie ou de la peine de mort, même si celle-ci n'est plus appliquée au Cameroun depuis 1997.Tous les militaires inculpés dans le dossier sont détenus à la prison militaire de Yaound é.
Le corps de Martinez Zogo, lui, est toujours à la morgue de l'hôpital central de Yaoundé. L'avocat, Me Calvin Job, qui représente plusieurs proches du défunt, demande une expertise pour déterminer quel acte de torture a provoqué la mort de Martinez Zogo. Il souhaite également « la requalification des faits reprochés aux accusés, avant que le corps soit enterré ». Car à ce jour, aucune des personnes inculpées n'est accusée d'assassinat ou de complicité d'assassinat.
Le corps de l'animateur avait été retrouvé cinq jours après son enlèvement en pleine capitale le mardi 17 janvier au soir. Il portait des traces de torture. Ce meurtre a provoqué l'effroi au Cameroun et des réactions au-delà des frontières du pays.
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