
L'ancien ministre conseiller sous le régime de Macky Sall, Oumar Sow, risque une peine de six mois de prison, dont un mois ferme, ainsi qu'une amende de 300.000 francs CFA. Cette réquisition a été formulée par le procureur de la République lors de l'audience où Oumar Sow est jugé pour « discours contraires aux bonnes mœurs », « diffusion de fausses nouvelles » et « discours de nature à inciter à la discrimination ethnique ».
Dans son réquisitoire, le procureur a interrogé le prévenu : « Qui vous a dit qu’il y a une chasse aux Peulhs ? ».
En réponse, Oumar Sow a affirmé que ses propos s’adressaient à Ousmane Sonko en tant que chef du parti Pastef. « En tant qu’homme politique, je dois construire la cohésion sociale et je ne participerai jamais à la détruire. Mon mouvement est dirigé par un coordonnateur d’ethnie Diola. Les propos ont été sortis de leur contexte. Le regret commence là où j’ai supprimé le post sur Facebook », a-t-il plaidé.
Cependant, le représentant du ministère public a estimé que les faits reprochés étaient établis. « Il suffit de lire le post du mis en cause pour connaître le caractère diffamatoire de ses propos. Nous estimons que les faits qui lui sont reprochés sont avérés », a conclu le procureur de la République.
Dans son réquisitoire, le procureur a interrogé le prévenu : « Qui vous a dit qu’il y a une chasse aux Peulhs ? ».
En réponse, Oumar Sow a affirmé que ses propos s’adressaient à Ousmane Sonko en tant que chef du parti Pastef. « En tant qu’homme politique, je dois construire la cohésion sociale et je ne participerai jamais à la détruire. Mon mouvement est dirigé par un coordonnateur d’ethnie Diola. Les propos ont été sortis de leur contexte. Le regret commence là où j’ai supprimé le post sur Facebook », a-t-il plaidé.
Cependant, le représentant du ministère public a estimé que les faits reprochés étaient établis. « Il suffit de lire le post du mis en cause pour connaître le caractère diffamatoire de ses propos. Nous estimons que les faits qui lui sont reprochés sont avérés », a conclu le procureur de la République.