Dans cette sombre affaire Pistorius, la palme du plus gros scoop revient à City Press qui écarte totalement la thèse de l’accident. Une thèse selon laquelle Pistorius aurait été surpris par sa petite amie, lui aurait tiré dessus parce qu’il pensait que c’était un cambrioleur. Or, d’après City Press, la jeune femme, Reeva Steenkamp, aurait passé la nuit chez l'athlète. On lui aurait tiré dessus vers trois heures du matin dans la chambre, puis à travers la porte de la salle de bain où elle s’était réfugiée. Des faits qui ne collent pas du tout à la thèse de l'accident. City Press affirme également qu’Oscar Pistorius aurait subi des tests pour déterminer s’il avait pris des médicaments, des stéroïdes qui, selon le journal, peuvent créer des épisodes schizophréniques.
Autre aspect important dans la presse, « le mystère de la batte pleine de sang ». Il s’agit d’ailleurs du titre de Une du quotidien en afrikaans Rapport, ce lundi 18 février. Si cette information, qui a été aussi avancée par City Press, selon laquelle une batte de cricket aurait été retrouvée dans la maison de l’athlète, le journal ne sait pas si cette batte aurait servi à la victime pour se défendre ou au bourreau pour l’attaquer. Un autre journal en afrikaans, Beeld, qui cite aussi des sources policières, nie en revanche totalement le fait qu’une batte de cricket aurait été retrouvée chez Pistorius. Sur cette question donc, un gros point d’interrogation demeure.
Et la présomption d’innocence ?
La question de la présomption d'innocence pose un véritable problème à la police, très embarrassée par toutes ces fuites qui se retrouvent dans la presse. Ce matin, le quotidien Daily Maverick soulève justement la question de déontologie pour les médias dans cette affaire. Ce journal fait une comparaison avec le meurtre de Anene Booysen, une jeune femme de 17 ans tuée il y a une quinzaine de jours après un viol collectif. L'histoire avait également retenu l’attention des médias, notamment avant le procès. La différence est que dans ce cas-là, la victime (comme le bourreau) était noire et pauvre : la question de la déontologie ne s’était pas vraiment posée. Alors qu’on la pose d’une manière importante - pour Daily Maverick - dans l’affaire Pistorius.
Les médias jouent un rôle crucial dans le cas Pistorius. Ce dimanche, le Sunday Independant détaillait l’équipe épaulant l'athlète, avec notamment un spin doctor, un conseiller en communication, venu d’Angleterre, un ancien rédacteur en chef du quotidien tabloïd The Sun, un poids lourd du secteur. Plusieurs personnes comparent même maintenant cette affaire avec celle de la star du football américain O.J. Simpson, dont le procès pour le meurtre de sa femme et de son amant s’était joué en grande partie dans l’opinion publique.
Dépêche RFI
Autre aspect important dans la presse, « le mystère de la batte pleine de sang ». Il s’agit d’ailleurs du titre de Une du quotidien en afrikaans Rapport, ce lundi 18 février. Si cette information, qui a été aussi avancée par City Press, selon laquelle une batte de cricket aurait été retrouvée dans la maison de l’athlète, le journal ne sait pas si cette batte aurait servi à la victime pour se défendre ou au bourreau pour l’attaquer. Un autre journal en afrikaans, Beeld, qui cite aussi des sources policières, nie en revanche totalement le fait qu’une batte de cricket aurait été retrouvée chez Pistorius. Sur cette question donc, un gros point d’interrogation demeure.
Et la présomption d’innocence ?
La question de la présomption d'innocence pose un véritable problème à la police, très embarrassée par toutes ces fuites qui se retrouvent dans la presse. Ce matin, le quotidien Daily Maverick soulève justement la question de déontologie pour les médias dans cette affaire. Ce journal fait une comparaison avec le meurtre de Anene Booysen, une jeune femme de 17 ans tuée il y a une quinzaine de jours après un viol collectif. L'histoire avait également retenu l’attention des médias, notamment avant le procès. La différence est que dans ce cas-là, la victime (comme le bourreau) était noire et pauvre : la question de la déontologie ne s’était pas vraiment posée. Alors qu’on la pose d’une manière importante - pour Daily Maverick - dans l’affaire Pistorius.
Les médias jouent un rôle crucial dans le cas Pistorius. Ce dimanche, le Sunday Independant détaillait l’équipe épaulant l'athlète, avec notamment un spin doctor, un conseiller en communication, venu d’Angleterre, un ancien rédacteur en chef du quotidien tabloïd The Sun, un poids lourd du secteur. Plusieurs personnes comparent même maintenant cette affaire avec celle de la star du football américain O.J. Simpson, dont le procès pour le meurtre de sa femme et de son amant s’était joué en grande partie dans l’opinion publique.
Dépêche RFI
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