La justice italienne vient de trancher : la chanteuse malienne Rokia Traoré, qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international dans une affaire de non-représentation d'enfant, va être remise à la Belgique « dans les dix jours », a annoncé son avocate à l'issue d'une audience devant la Cour d'appel de Rome, ce jeudi.
C’est la fin d’une course-poursuite avec la justice qui dure depuis près de 5 ans. Un soulagement pour Jan Goossens, l'ex-compagnon de la chanteuse, dont l'avocat rapporte qu'il espère que, dès l'arrivée de la chanteuse, « il pourra obtenir des solutions constructives pour le bien-être et dans l'intérêt de sa fille ».
En 2019, la justice belge avait confié la garde de la fille de la chanteuse à son père, en Belgique, avec un droit de visite. Mais, par la suite, la justice malienne avait accordé au contraire la garde exclusive à sa mère, au Mali.
Depuis, un mandat d'arrêt international avait été émis contre l'artiste Franco-Malienne, par la justice belge, qui, l'année dernière, l'avait condamnée par défaut à 2 ans d'emprisonnement pour non-représentation d'enfant.
Au mois de juin, Rokia Traoré avait finalement été arrêtée en Italie où elle se rendait pour un concert.
Entretemps, la chanteuse a fait appel de la décision du tribunal de Bruxelles, pour un renvoi devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Elle s’estime victime d’une violation de ses droits puisqu’elle avait été condamnée sans avocat, lors du procès de 2023.
Elle se retrouve donc de nouveau face aux tribunaux belges afin de régler le litige qui l’oppose au père de son enfant. Tandis qu'à Bamako, leur jeune fille, âgée de neuf ans, attend toujours ses parents.
C’est la fin d’une course-poursuite avec la justice qui dure depuis près de 5 ans. Un soulagement pour Jan Goossens, l'ex-compagnon de la chanteuse, dont l'avocat rapporte qu'il espère que, dès l'arrivée de la chanteuse, « il pourra obtenir des solutions constructives pour le bien-être et dans l'intérêt de sa fille ».
En 2019, la justice belge avait confié la garde de la fille de la chanteuse à son père, en Belgique, avec un droit de visite. Mais, par la suite, la justice malienne avait accordé au contraire la garde exclusive à sa mère, au Mali.
Depuis, un mandat d'arrêt international avait été émis contre l'artiste Franco-Malienne, par la justice belge, qui, l'année dernière, l'avait condamnée par défaut à 2 ans d'emprisonnement pour non-représentation d'enfant.
Au mois de juin, Rokia Traoré avait finalement été arrêtée en Italie où elle se rendait pour un concert.
Entretemps, la chanteuse a fait appel de la décision du tribunal de Bruxelles, pour un renvoi devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Elle s’estime victime d’une violation de ses droits puisqu’elle avait été condamnée sans avocat, lors du procès de 2023.
Elle se retrouve donc de nouveau face aux tribunaux belges afin de régler le litige qui l’oppose au père de son enfant. Tandis qu'à Bamako, leur jeune fille, âgée de neuf ans, attend toujours ses parents.
Autres articles
-
Mozambique: 1500 détenus s'évadent d'une prison dans un contexte de violences post-électorales
-
Au Gabon, polémique et enquête ouverte après la mort suspecte d'un jeune marin
-
Mozambique : plus de 1500 détenus profitent des troubles à Maputo pour s'évader
-
Centrafrique: ouverture du procès du député Dominique Yandocka pour «complot et tentative de coup d’État»
-
Est de la RDC: des accrochages entre l'armée et les milices Wazalendo font une dizaine de morts