La Conférence des Leaders de Bennoo Siggil Senegaal (Bss) va saisir la Commission Nationale de Lutte contre la non transparence, la corruption et la concussion, pour lui demander d’initier toutes les investigations et de diligenter toutes les enquêtes sur la tentative de corruption d’un agent du Fmi, en l’occurrence Alex Ségura.
Dans une déclaration en date du 22 octobre, les chefs des partis d’opposition soutiennent que ladite commission a « l’impérieuse obligation de faire toute la lumière sur cette affaire qui s’est déroulée sur le territoire national et implique les plus hautes autorités politiques ». La Conférence des Leaders de Bennoo Siggil Senegaal engage la Commission Nationale de Lutte contre la non-transparence, la corruption et la concussion à rendre publiques les conclusions de son enquête.
Les questions sur lesquelles l’opinion doit être édifiée
Pour l’opposition, ladite commission qui doivent édifier l’opinion nationale et internationale : « sur l’identité des autorités sénégalaises en cause ; sur les responsabilités des différents acteurs ; sur l’origine et le montant du « cadeau monétaire » ; sur les motivations et les objectifs poursuivis ». La Commission doit enfin proposer, selon la Conférence des leaders de Bss, des sanctions exemplaires à l’encontre des préposés à l’acte, auteurs, intermédiaires et commanditaires, et veiller à leur application effective. Les adversaires du Président Wade « demandent à l’ensemble des partis membres de soutenir de telles initiatives, notamment par des déclarations et l’appui de leurs militants et de leurs organisations de femmes et de jeunes, à la mise sur pied et à l’animation de groupes de pression larges et forts autour de cette affaire ».
La diplomatie invitée à jouer sa partition
Dans le même ordre d’idée, la Conférence des Leaders de Bennoo Siggil Senegaal « exhorte les représentations diplomatiques à réclamer toute la lumière sur cette affaire, dont la non élucidation pourrait rejaillir négativement sur la réputation de leur personnel et sur le partenariat économique entre le Sénégal et le reste du monde ».
Pour ce faire, les leders de l’opposition vont saisir le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale, les Etats Unis d’Amérique et l’Union européenne ainsi que l’Union Africaine, la CEDEAO et la Banque Africaine de Développement (BAD), pour leur « demander d’exercer les pressions les plus indiquées et d’apporter leur concours aux investigations nécessaires à la manifestation de la vérité ».
L’argent de la corruption proviendrait des autorités
En effet, selon l’opposition, la tentative de corruption de ce fonctionnaire international en fin de mission n’est pas seulement un fait gravissime, il est inédit, indigne d’un Etat, d’un gouvernement républicains. « Pour l’opinion publique nationale et internationale, la cause doit être entendue. Le cadeau proviendrait des autorités sénégalaises qui l’ont fait remettre en mains propres à M. Ségura par un officiel », avance la source. Et d’ajouter : « Aussi cette affaire, qui semblait controversée au départ, est devenue aujourd’hui une question sans équivoque quant à l’origine de l’argent, qui a été restitué aux autorités sénégalaises ».
Rien d’étonnant…
Les camarades de Moustapha Niasse, Amath Dansokho et d’Ousmane Tanor Dieng, disent ne pas être surpris par cet acte posé par le régime de Me Wade. « Après avoir ruiné le peu de crédit qui restait à notre diplomatie par son immixtion désastreuse dans les affaires intérieures de la Guinée, Abdoulaye Wade et son régime viennent une fois de plus, avec l’affaire Ségura, de faire vivre au Sénégal, une nouvelle épreuve que tous ses fils et filles ont ressentie comme une ignominie que rien ne saurait justifier », soulignent-ils.
Pour l’opposition, bien que cette tentative de corruption ait échoué, si aucune pression n’est immédiatement exercée sur les tenants du pouvoir, cette question connaîtra le même sort que tous les récents cas de forfaiture qui, jusqu’ici, sont restés impunis.
Ségura connaît son corrupteur
En tout état de cause, « les patriotes et les démocrates sénégalais ne peuvent se satisfaire de la position actuelle du FMI tendant simplement à dégager sa responsabilité et celle de son agent », indique la source. Les opposants demandent que le FMI déploie toutes actions propres à faire jaillir la vérité sur cette affaire. « Le FMI doit exiger du Gouvernement du Sénégal une réponse à sa déclaration, situant les responsabilités et les coupables. M. Segura connaît le corrupteur. Il devra le désigner devant la direction du FMI, qui se chargera, à son tour, de dénoncer celui-ci, qui qu’il soit, devant l’opinion nationale et internationale en exigeant des sanctions exemplaires à son encontre », lit-on dans la déclaration.
Exiger la vérité, une affaire de patriotisme
Une chose est au moin évidente pour le Benno : « Cette affaire n’est ni complexe, ni équivoque. Et les Sénégalais et les Sénégalaises doivent rapidement être édifiés sur ses tenants ». D’ailleurs, c’est pourquoi la Conférence des Leaders « exhorte tous les patriotes, où qu’ils se trouvent, les militants des droits de l’homme, les organisations patronales et syndicales, la plateforme des Acteurs Non Etatiques, et toutes les personnalités œuvrant pour la transparence et la lutte contre la corruption, à s’organiser en vue d’exiger du Gouvernement , d’une part, et du FMI, d’autre part, toute la vérité sur cette question, ainsi que des sanctions »
Le peuple sénégalais blessé dans sa chair
Les camarades d’Ousmane Tanor Dieng et de Moustapha Niasse sont convaincus que l’affaire Alex Segura, du nom de l’ancien Représentant du Fonds Monétaire International (FMI) au Sénégal, n’est pas une question anodine. « Elle n’est pas non plus une question sécrète, dont le traitement resterait enfermé dans un cadre pudiquement circonscrit par le gouvernement et le FMI. Parce qu’il s’agit en définitive d’un grave problème dont les conséquences sur le visage du Sénégal sont déjà très fâcheuses », font-ils remarquer.
La Conférence des Leaders de Bennoo Siggil Senegaal estime qu’elle doit préoccuper au plus haut point l’ensemble des composantes du pays. « Car jamais dans son histoire avec ses partenaires bilatéraux et multilatéraux, récente ou même lointaine, le peuple sénégalais n’a subi une blessure aussi profonde dans son honneur et dans sa chair », soutient-elle.
…Les Sénégalais d’Amérique en sit-in devant le siège du FM et la Maison Blanche
« A l’instar de toutes les forces vives du Sénégal et sous l’égide des organisations les plus représentatives de la Diaspora, les Sénégalais vivant aux Etats-Unis d’Amérique vont dénoncer l’implication et la complicité du FMI dans les pratiques de corruption en cours à Dakar », renseigne un commmuniqué de presse. Les manifestants prévoient un sit-in, le Samedi 31 Octobre 2009 à partir de 15 h, devant le siège du Fond Monétaire International (FMI), au 1900 Pennsylvania Avenue. A 17 h remettent ça devant la Maison Blanche.
Selon Modibo Diagne, un des Coordonnateurs de l’événement, "c’est à la fois inquiétant et alarmant, pour une institution comme le FMI de s’embarquer dans des pratiques de corruption qu’elle se doit de combattre. Les Sénégalais ont le droit de savoir et ne tolèrent pas ce silence et cette volonté d’étouffer l’Affaire Segura. Il faut arrêter pendant qu’il est temps. La corruption a ’pourri’ le sommet de l’Etat Sénégalais, des générations ont été sacrifiées, le moment de bouger est venu et la diaspora ne doit pas se débiner devant ses responsabilités. Il y va de la survie de notre pays.
Précisons que toutes les organisations de la Diaspora Sénégalaise, selon le communiqué, ont été officiellement conviées à la manifestation. Le Gouvernement Américain a accordé l’autorisation du Sit-in qui sera encadre et sécurisé par la police du District de Columbia, avance la même source. Les Ségalais de la diaspora dénoncent ainsi l’affaire Ségura et la corruption généralisée au sommet de l’Etat.
Dans une déclaration en date du 22 octobre, les chefs des partis d’opposition soutiennent que ladite commission a « l’impérieuse obligation de faire toute la lumière sur cette affaire qui s’est déroulée sur le territoire national et implique les plus hautes autorités politiques ». La Conférence des Leaders de Bennoo Siggil Senegaal engage la Commission Nationale de Lutte contre la non-transparence, la corruption et la concussion à rendre publiques les conclusions de son enquête.
Les questions sur lesquelles l’opinion doit être édifiée
Pour l’opposition, ladite commission qui doivent édifier l’opinion nationale et internationale : « sur l’identité des autorités sénégalaises en cause ; sur les responsabilités des différents acteurs ; sur l’origine et le montant du « cadeau monétaire » ; sur les motivations et les objectifs poursuivis ». La Commission doit enfin proposer, selon la Conférence des leaders de Bss, des sanctions exemplaires à l’encontre des préposés à l’acte, auteurs, intermédiaires et commanditaires, et veiller à leur application effective. Les adversaires du Président Wade « demandent à l’ensemble des partis membres de soutenir de telles initiatives, notamment par des déclarations et l’appui de leurs militants et de leurs organisations de femmes et de jeunes, à la mise sur pied et à l’animation de groupes de pression larges et forts autour de cette affaire ».
La diplomatie invitée à jouer sa partition
Dans le même ordre d’idée, la Conférence des Leaders de Bennoo Siggil Senegaal « exhorte les représentations diplomatiques à réclamer toute la lumière sur cette affaire, dont la non élucidation pourrait rejaillir négativement sur la réputation de leur personnel et sur le partenariat économique entre le Sénégal et le reste du monde ».
Pour ce faire, les leders de l’opposition vont saisir le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale, les Etats Unis d’Amérique et l’Union européenne ainsi que l’Union Africaine, la CEDEAO et la Banque Africaine de Développement (BAD), pour leur « demander d’exercer les pressions les plus indiquées et d’apporter leur concours aux investigations nécessaires à la manifestation de la vérité ».
L’argent de la corruption proviendrait des autorités
En effet, selon l’opposition, la tentative de corruption de ce fonctionnaire international en fin de mission n’est pas seulement un fait gravissime, il est inédit, indigne d’un Etat, d’un gouvernement républicains. « Pour l’opinion publique nationale et internationale, la cause doit être entendue. Le cadeau proviendrait des autorités sénégalaises qui l’ont fait remettre en mains propres à M. Ségura par un officiel », avance la source. Et d’ajouter : « Aussi cette affaire, qui semblait controversée au départ, est devenue aujourd’hui une question sans équivoque quant à l’origine de l’argent, qui a été restitué aux autorités sénégalaises ».
Rien d’étonnant…
Les camarades de Moustapha Niasse, Amath Dansokho et d’Ousmane Tanor Dieng, disent ne pas être surpris par cet acte posé par le régime de Me Wade. « Après avoir ruiné le peu de crédit qui restait à notre diplomatie par son immixtion désastreuse dans les affaires intérieures de la Guinée, Abdoulaye Wade et son régime viennent une fois de plus, avec l’affaire Ségura, de faire vivre au Sénégal, une nouvelle épreuve que tous ses fils et filles ont ressentie comme une ignominie que rien ne saurait justifier », soulignent-ils.
Pour l’opposition, bien que cette tentative de corruption ait échoué, si aucune pression n’est immédiatement exercée sur les tenants du pouvoir, cette question connaîtra le même sort que tous les récents cas de forfaiture qui, jusqu’ici, sont restés impunis.
Ségura connaît son corrupteur
En tout état de cause, « les patriotes et les démocrates sénégalais ne peuvent se satisfaire de la position actuelle du FMI tendant simplement à dégager sa responsabilité et celle de son agent », indique la source. Les opposants demandent que le FMI déploie toutes actions propres à faire jaillir la vérité sur cette affaire. « Le FMI doit exiger du Gouvernement du Sénégal une réponse à sa déclaration, situant les responsabilités et les coupables. M. Segura connaît le corrupteur. Il devra le désigner devant la direction du FMI, qui se chargera, à son tour, de dénoncer celui-ci, qui qu’il soit, devant l’opinion nationale et internationale en exigeant des sanctions exemplaires à son encontre », lit-on dans la déclaration.
Exiger la vérité, une affaire de patriotisme
Une chose est au moin évidente pour le Benno : « Cette affaire n’est ni complexe, ni équivoque. Et les Sénégalais et les Sénégalaises doivent rapidement être édifiés sur ses tenants ». D’ailleurs, c’est pourquoi la Conférence des Leaders « exhorte tous les patriotes, où qu’ils se trouvent, les militants des droits de l’homme, les organisations patronales et syndicales, la plateforme des Acteurs Non Etatiques, et toutes les personnalités œuvrant pour la transparence et la lutte contre la corruption, à s’organiser en vue d’exiger du Gouvernement , d’une part, et du FMI, d’autre part, toute la vérité sur cette question, ainsi que des sanctions »
Le peuple sénégalais blessé dans sa chair
Les camarades d’Ousmane Tanor Dieng et de Moustapha Niasse sont convaincus que l’affaire Alex Segura, du nom de l’ancien Représentant du Fonds Monétaire International (FMI) au Sénégal, n’est pas une question anodine. « Elle n’est pas non plus une question sécrète, dont le traitement resterait enfermé dans un cadre pudiquement circonscrit par le gouvernement et le FMI. Parce qu’il s’agit en définitive d’un grave problème dont les conséquences sur le visage du Sénégal sont déjà très fâcheuses », font-ils remarquer.
La Conférence des Leaders de Bennoo Siggil Senegaal estime qu’elle doit préoccuper au plus haut point l’ensemble des composantes du pays. « Car jamais dans son histoire avec ses partenaires bilatéraux et multilatéraux, récente ou même lointaine, le peuple sénégalais n’a subi une blessure aussi profonde dans son honneur et dans sa chair », soutient-elle.
…Les Sénégalais d’Amérique en sit-in devant le siège du FM et la Maison Blanche
« A l’instar de toutes les forces vives du Sénégal et sous l’égide des organisations les plus représentatives de la Diaspora, les Sénégalais vivant aux Etats-Unis d’Amérique vont dénoncer l’implication et la complicité du FMI dans les pratiques de corruption en cours à Dakar », renseigne un commmuniqué de presse. Les manifestants prévoient un sit-in, le Samedi 31 Octobre 2009 à partir de 15 h, devant le siège du Fond Monétaire International (FMI), au 1900 Pennsylvania Avenue. A 17 h remettent ça devant la Maison Blanche.
Selon Modibo Diagne, un des Coordonnateurs de l’événement, "c’est à la fois inquiétant et alarmant, pour une institution comme le FMI de s’embarquer dans des pratiques de corruption qu’elle se doit de combattre. Les Sénégalais ont le droit de savoir et ne tolèrent pas ce silence et cette volonté d’étouffer l’Affaire Segura. Il faut arrêter pendant qu’il est temps. La corruption a ’pourri’ le sommet de l’Etat Sénégalais, des générations ont été sacrifiées, le moment de bouger est venu et la diaspora ne doit pas se débiner devant ses responsabilités. Il y va de la survie de notre pays.
Précisons que toutes les organisations de la Diaspora Sénégalaise, selon le communiqué, ont été officiellement conviées à la manifestation. Le Gouvernement Américain a accordé l’autorisation du Sit-in qui sera encadre et sécurisé par la police du District de Columbia, avance la même source. Les Ségalais de la diaspora dénoncent ainsi l’affaire Ségura et la corruption généralisée au sommet de l’Etat.
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