C'est Wade qui était annoncé pour présider le lancement de l'Institut africain de gouvernance (IAG), mais c'est son Premier ministre Souleymane Ndéné NDiaye qui a finalement ouvert les travaux. Malgré l'affaire Segura qui défraie la chronique au Sénégal, le Premier ministre a livré une leçon de bonne gouvernance aux participants venus des institutions internationales, des Etats africains, du monde universitaire, entre autres. Me Souleymane Ndéné Ndiaye a identifié cinq principaux «chantiers» de la refondation de la gouvernance en Afrique et qui pourraient être intégrés dans le programme d’action de l’IAG. Il s’agit de la mise en place d’espaces d’intermédiation pour tous les protagonistes de la gouvernance en Afrique, la prise en compte de la dimension locale pour une gouvernance du développement, la contribution de l’IAG au renforcement de la capacité des Etats africains et de leurs démembrements d’assumer non seulement les fonctions régaliennes mais aussi une procuration optimale des services de base aux citoyens, la nécessité d’ assurer une bonne articulation des échelons de gouvernance aux plans local, national, régional et continental en vue d’une intégration cohérente de l’Afrique et le renforcement du leadership de l’Union africaine en matière de gouvernance, notamment par la transformation de sa commission en une autorité continentale dotée d’une véritable capacité d’action.
"Repenser la gouvernance en Afrique" est le thème inaugural du lancement de l'Institut.
Souleymane Ndéné Ndiaye justifie sa proposition par la situation de la gouvernance en Afrique. "Malgré les efforts réalisés ces dernières années, le continent africain reste encore confronté à des difficultés dans l’instauration de cette gouvernance du fait de la persistance de certains conflits de la fragilité des institutions et des velléités de remise en cause des principes démocratiques de dévolution et d’exercice du pouvoir", a-t-il souligner.
C'est pourquoi, le Premier ministre du Sénégal invite les Africains à "redoubler de vigilance pour consolider les acquis et jeter les bases d’un ancrage solide sur le socle de la démocratie et de la bonne gouvernance, conditions essentielles du développement ».
"Repenser la gouvernance en Afrique" est le thème inaugural du lancement de l'Institut.
Souleymane Ndéné Ndiaye justifie sa proposition par la situation de la gouvernance en Afrique. "Malgré les efforts réalisés ces dernières années, le continent africain reste encore confronté à des difficultés dans l’instauration de cette gouvernance du fait de la persistance de certains conflits de la fragilité des institutions et des velléités de remise en cause des principes démocratiques de dévolution et d’exercice du pouvoir", a-t-il souligner.
C'est pourquoi, le Premier ministre du Sénégal invite les Africains à "redoubler de vigilance pour consolider les acquis et jeter les bases d’un ancrage solide sur le socle de la démocratie et de la bonne gouvernance, conditions essentielles du développement ».
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