«Le 28 août 2012, le gouvernement du dictateur Yaya Jammeh confirmait l’exécution de 9 détenus emprisonnés à Mile 2. Dans le lot, une femme, la Sénégalaise Tabara Samb condamnée à mort pour le meurtre de son mari Ibrahima Niang», a écrit Libération dans sa livraison de ce samedi.
Cependant, les déclarations des dirigeants gambiens, à l’époque, soutenant que les exécutions ont été faites par un peloton ne concorderaient pas avec les faits, affirme le journal. Et l’arrestation de «Junglers», chargés d’exécuter les sentences de Jammeh a permis d’éclairer la lanterne des enquêteurs chargés de faire la lumière sur les crimes sous le régime de Jammeh est venue apporter un certains nombres de faits troublants.
C’est ainsi que Lamine et Amadou Badjie, Omar A Jallow et l’adjudant Sambou ont déclaré que la Sénégalaise et les 8 autres exécutés dans les mêmes conditions qu’elle, ne l’ont pas été comme l’a soutenu le gouvernement gambien.
Car, ont-ils fait savoir, les 9 détenus ont été froidement assassinés dans la nuit du 23 et 24 août et non le 28. Et, les exécutions n’ont jamais été faites par un peloton. Lamine Sambou raconte que le jour de l’exécution, on leur a remis une feuille avec les noms de 9 prisonniers séjournant à Mile 2 à exécuter.
Concernant notre compatriote et un autre homme, M. Sambou raconte : «quand nous sommes partis de la prison de Mile 2, nous nous sommes dirigés vers la route côtière. Là, Michael Jatta (un jungler) a garé le véhicule. Il a sorti des sacs en plastique noir et a couvert la tête de l’homme et la femme (Tabara Samb) enchainés et l’a attaché et m’a demandé de tenir leur mains. C’est ainsi que je les tiens (sic) et ils sont morts dans le véhicules et nous sommes allés au champ de tir avec les cadavres».
Et d’ajouter sur les autres meurtres : «Les uns ont été tués avec une corde attachée au cou par Rambo et d’autres policiers les ont étranglés tandis que les autres participants les tenaient les mains et les jambes».
Après avoir accompli leur forfait, confirme un autre tueur, Sambou, les corps ont été jetés dans un puit situé dans le village de Foni.
Cependant, les déclarations des dirigeants gambiens, à l’époque, soutenant que les exécutions ont été faites par un peloton ne concorderaient pas avec les faits, affirme le journal. Et l’arrestation de «Junglers», chargés d’exécuter les sentences de Jammeh a permis d’éclairer la lanterne des enquêteurs chargés de faire la lumière sur les crimes sous le régime de Jammeh est venue apporter un certains nombres de faits troublants.
C’est ainsi que Lamine et Amadou Badjie, Omar A Jallow et l’adjudant Sambou ont déclaré que la Sénégalaise et les 8 autres exécutés dans les mêmes conditions qu’elle, ne l’ont pas été comme l’a soutenu le gouvernement gambien.
Car, ont-ils fait savoir, les 9 détenus ont été froidement assassinés dans la nuit du 23 et 24 août et non le 28. Et, les exécutions n’ont jamais été faites par un peloton. Lamine Sambou raconte que le jour de l’exécution, on leur a remis une feuille avec les noms de 9 prisonniers séjournant à Mile 2 à exécuter.
Concernant notre compatriote et un autre homme, M. Sambou raconte : «quand nous sommes partis de la prison de Mile 2, nous nous sommes dirigés vers la route côtière. Là, Michael Jatta (un jungler) a garé le véhicule. Il a sorti des sacs en plastique noir et a couvert la tête de l’homme et la femme (Tabara Samb) enchainés et l’a attaché et m’a demandé de tenir leur mains. C’est ainsi que je les tiens (sic) et ils sont morts dans le véhicules et nous sommes allés au champ de tir avec les cadavres».
Et d’ajouter sur les autres meurtres : «Les uns ont été tués avec une corde attachée au cou par Rambo et d’autres policiers les ont étranglés tandis que les autres participants les tenaient les mains et les jambes».
Après avoir accompli leur forfait, confirme un autre tueur, Sambou, les corps ont été jetés dans un puit situé dans le village de Foni.
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