En prison depuis juin 2022, plus de 2 ans 5 mois, pour acte contre-nature, viol, pédophilie, proxénétisme, traitement en vue d’exploitation sexuelle, Serigne Assane Mbacké et ses co-prévenus sont toujours en prison. Malgré la clôture de l’enquête par le juge du troisième cabinet, ils endurent les affres de la vie carcérale sans entrevoir la moindre petite lueur d’espoir. Leurs demandes de mise en liberté provisoire introduite ont été toutes rejetées.
Selon l’Observateur, après que le Juge ait accepté l’exception d’incompétence soulevée, le dossier a été extrait en urgence du soit-communiqué. Une procédure qui permet au ministère public d’intervenir directement en cours d’instruction. Le dossier a été par la suite confié au Juge d’instruction du troisième cabinet. Actuellement, l’affaire est toujours pendante en instruction, continue d’être examinée.
Le journal informe que le chef religieux, Serigne Assane Mbacké, et ses co-prévenus, Khadim Samb alias Dibor, chanteur religieux, le réceptionniste de l'hôtel "Nina", Abdourahmane Lo, le commerçant, Ibrahima Badiane et Baïdy Hamady Sow ont, chacun de son côté, introduit une demande de mise en Liberté provisoire (Lp) via leurs conseillers. Mais elles ont été toutes rejetées. Aucune irrégularité procédurale n'a été constatée dans le dossier. Mieux au cours de leurs interrogatoires devant le Juge d’instruction, Serigne Assane Mbacké et Cie ont vigoureusement contesté les accusations.
La chance a failli leur sourire, lorsque le Juge d'instruction a reformulé les chefs d'accusation en délits. Serigne Assane et Cie avaient été placés, presque en catimini, sous mandat de dépôt pour corruption de mineurs, traitement en vue d'exploitation sexuelle et détournement de mineurs. Seulement, le dossier, appelé le 16 juin dernier, devant la barre des flagrants délits, n'a pu être jugé. Le Procureur a soulevé une exception d'incompétence, demandant le renvoi de l'affaire devant la Chambre criminelle. Depuis, ils se trouvent pris dans les engrenages d'une instruction ‘’longue et tortueuse’’.
« Les aveux circonstanciés des mis en cause »
Entendu sur les faits, le jeune O. Diouf a confirmé qu'il s'adonnait à des actes homosexuels depuis les grandes vacances scolaires 2021, avant de balancer le nom de ses partenaires. À l'en croire, il a été introduit dans le réseau par Serigne Assane Mbacké, domicilié non loin de la maison de son oncle à Guédiawaye. Il a déclaré que pendant son séjour dans la banlieue de Dakar, il avait été envoyé chez Serigne Assane pour lui apporter à manger. Ce dernier aurait profité de cette occasion pour lui faire des compliments avant de lui présenter son ami Baïdy qui lui a subitement déclaré sa flamme. Quelques semaines après, Assane l'invite dans sa chambre en présence de Baïdy.
Selon le garçon qui a raconté les faits aux enquêteurs, ses "bourreaux" ont usé de menaces pour le forcer à se déshabiller. Baïdy a eu des rapports sexuels avec lui sous l'œil avisé de Serigne Assane. O. Diouf a fait savoir aux policiers-enquêteurs que Baïdy a utilisé un lubrifiant. Après l'acte, la victime dit avoir ressenti des maux de ventre et eu des saignements. Pour le dissuader de révéler les faits, ses bourreaux l'ont menacé de le faire passer pour un homosexuel, en plus de le menacer de mort et de maraboutage. Depuis, le jeune élève affirme que Serigne Assane Mbacké le met souvent en rapport avec des hommes, soit par le réseau social Facebook ou par contact direct.
Selon l’Observateur, après que le Juge ait accepté l’exception d’incompétence soulevée, le dossier a été extrait en urgence du soit-communiqué. Une procédure qui permet au ministère public d’intervenir directement en cours d’instruction. Le dossier a été par la suite confié au Juge d’instruction du troisième cabinet. Actuellement, l’affaire est toujours pendante en instruction, continue d’être examinée.
Le journal informe que le chef religieux, Serigne Assane Mbacké, et ses co-prévenus, Khadim Samb alias Dibor, chanteur religieux, le réceptionniste de l'hôtel "Nina", Abdourahmane Lo, le commerçant, Ibrahima Badiane et Baïdy Hamady Sow ont, chacun de son côté, introduit une demande de mise en Liberté provisoire (Lp) via leurs conseillers. Mais elles ont été toutes rejetées. Aucune irrégularité procédurale n'a été constatée dans le dossier. Mieux au cours de leurs interrogatoires devant le Juge d’instruction, Serigne Assane Mbacké et Cie ont vigoureusement contesté les accusations.
La chance a failli leur sourire, lorsque le Juge d'instruction a reformulé les chefs d'accusation en délits. Serigne Assane et Cie avaient été placés, presque en catimini, sous mandat de dépôt pour corruption de mineurs, traitement en vue d'exploitation sexuelle et détournement de mineurs. Seulement, le dossier, appelé le 16 juin dernier, devant la barre des flagrants délits, n'a pu être jugé. Le Procureur a soulevé une exception d'incompétence, demandant le renvoi de l'affaire devant la Chambre criminelle. Depuis, ils se trouvent pris dans les engrenages d'une instruction ‘’longue et tortueuse’’.
« Les aveux circonstanciés des mis en cause »
Entendu sur les faits, le jeune O. Diouf a confirmé qu'il s'adonnait à des actes homosexuels depuis les grandes vacances scolaires 2021, avant de balancer le nom de ses partenaires. À l'en croire, il a été introduit dans le réseau par Serigne Assane Mbacké, domicilié non loin de la maison de son oncle à Guédiawaye. Il a déclaré que pendant son séjour dans la banlieue de Dakar, il avait été envoyé chez Serigne Assane pour lui apporter à manger. Ce dernier aurait profité de cette occasion pour lui faire des compliments avant de lui présenter son ami Baïdy qui lui a subitement déclaré sa flamme. Quelques semaines après, Assane l'invite dans sa chambre en présence de Baïdy.
Selon le garçon qui a raconté les faits aux enquêteurs, ses "bourreaux" ont usé de menaces pour le forcer à se déshabiller. Baïdy a eu des rapports sexuels avec lui sous l'œil avisé de Serigne Assane. O. Diouf a fait savoir aux policiers-enquêteurs que Baïdy a utilisé un lubrifiant. Après l'acte, la victime dit avoir ressenti des maux de ventre et eu des saignements. Pour le dissuader de révéler les faits, ses bourreaux l'ont menacé de le faire passer pour un homosexuel, en plus de le menacer de mort et de maraboutage. Depuis, le jeune élève affirme que Serigne Assane Mbacké le met souvent en rapport avec des hommes, soit par le réseau social Facebook ou par contact direct.