Ce lundi 6 janvier, le tribunal de grande instance de Saint-Louis doit rendre son verdict dans l’affaire des gardes de la coalition d’opposition Samm Sa Kaddu, jugés pour des faits de violences liés aux législatives anticipées du 17 novembre dernier.
Lors de l’audience, 80 prévenus avaient été jugés dans un cadre exceptionnel. Le procureur a requis des peines de prison allant de deux à cinq ans contre certains d’entre eux, tout en demandant la relaxe pour d’autres. Le procès, qui concerne des membres de la sécurité de la coalition, a été délocalisé à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Saint-Louis pour des raisons logistiques. Il a débuté par une bataille procédurale entre les avocats de la défense, qui ont soulevé une exception de nullité, et le procureur, qui a plaidé pour la poursuite des débats.
Après l’audition des parties civiles et des prévenus, le procureur a requis cinq ans de prison à l’encontre de 23 des 80 accusés. Il a notamment souligné qu’un des prévenus avait été formellement identifié comme étant l’auteur d’une agression à l’arme blanche ayant blessé un commerçant, grâce à des témoignages et des vidéos. Pour les autres prévenus, le procureur a réclamé des peines de deux ans de prison, dont un an ferme, pour avoir violé un arrêté ministériel interdisant le port d’armes.
Cependant, le parquet a précisé qu’un groupe de prévenus n’était pas impliqué dans les violences et n’a donc requis aucune peine à leur encontre.
Les avocats de la défense ont, de leur côté, rejeté les accusations, qualifiant cette affaire de « purement politique ». Me El Hadj Diouf et Me El Hadj Amadou Sall ont dénoncé un « règlement de comptes » entre deux camps rivaux, soulignant l’absence de preuves solides.
Me Sall a interrogé : « Pourquoi n’avons-nous que des partisans de Barthélemy Dias à la barre, alors qu’il s’agit d’échanges de projectiles entre deux camps ? ». Il a ajouté que les prévenus n’avaient pas porté d’armes et que le port de masques pendant la campagne était dû à la poussière omniprésente dans les rues.
Lors de l’audience, 80 prévenus avaient été jugés dans un cadre exceptionnel. Le procureur a requis des peines de prison allant de deux à cinq ans contre certains d’entre eux, tout en demandant la relaxe pour d’autres. Le procès, qui concerne des membres de la sécurité de la coalition, a été délocalisé à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Saint-Louis pour des raisons logistiques. Il a débuté par une bataille procédurale entre les avocats de la défense, qui ont soulevé une exception de nullité, et le procureur, qui a plaidé pour la poursuite des débats.
Après l’audition des parties civiles et des prévenus, le procureur a requis cinq ans de prison à l’encontre de 23 des 80 accusés. Il a notamment souligné qu’un des prévenus avait été formellement identifié comme étant l’auteur d’une agression à l’arme blanche ayant blessé un commerçant, grâce à des témoignages et des vidéos. Pour les autres prévenus, le procureur a réclamé des peines de deux ans de prison, dont un an ferme, pour avoir violé un arrêté ministériel interdisant le port d’armes.
Cependant, le parquet a précisé qu’un groupe de prévenus n’était pas impliqué dans les violences et n’a donc requis aucune peine à leur encontre.
Les avocats de la défense ont, de leur côté, rejeté les accusations, qualifiant cette affaire de « purement politique ». Me El Hadj Diouf et Me El Hadj Amadou Sall ont dénoncé un « règlement de comptes » entre deux camps rivaux, soulignant l’absence de preuves solides.
Me Sall a interrogé : « Pourquoi n’avons-nous que des partisans de Barthélemy Dias à la barre, alors qu’il s’agit d’échanges de projectiles entre deux camps ? ». Il a ajouté que les prévenus n’avaient pas porté d’armes et que le port de masques pendant la campagne était dû à la poussière omniprésente dans les rues.
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