L'ancien président est renvoyé en correctionnelle dans l'affaire des écoutes, en marge de l'enquête sur l'affaire Bettencourt. L'affaire trouve son origine dans des écoutes téléphoniques de l'ex-chef de l'État diligentées dans une autre enquête, celle sur les accusations de financement libyen de sa campagne de 2007. Grâce à ces écoutes, les enquêteurs s'étaient aperçus que l'ancien président et son avocat communiquaient via des téléphones portables acquis sous une fausse identité, notamment celle de Paul Bismuth pour Nicolas Sarkozy.