Le Mediator serait à l'origine de la mort d'environ 1 300 personnes en France.
L’Agence du médicament avait été vertement critiquée par l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) dans un rapport publié en janvier 2011. Les juges la soupçonnent maintenant à leur tour d’avoir commis des fautes de négligence entre 1995 et 2009, année où le Mediator a été retiré du marché.
Car les alertes n’auraient pas manqué pendant toute cette période, selon l’IGAS. Dès 1995, des premiers soupçons apparaissent sur les effets nocifs du Mediator. Des spécialistes s’aperçoivent de sa parenté chimique avec certains coupe-faim, dont le risque est établi et qui seront d’ailleurs interdits deux ans plus tard. Du côté de l’Agence, pas de décision, le Mediator n’étant pas enregistré comme coupe-faim mais comme traitement adjuvant du diabète de type 2.
Les mises en garde vont ensuite se succéder. Elles émanent de médecins de la Sécurité sociale, d’experts de l’Agence européenne, mais aussi de cardiologues qui, dès 1999, notifient à l’Agence des cas d’effets indésirables graves sur le cœur ou les poumons. Les occasions d’interdire le Mediator n’auraient donc pas manqué.
Et l’Igas de pointer les graves défaillances d’une Agence pourtant chargée de la sécurité des produits de santé. Mais aussi les conflits d’intérêts qui l’auraient miné, les experts en charge de l’évaluation des médicaments travaillant parfois pour l’industrie pharmaceutique. L’Agence, qui s’appelait alors l’Afssaps, a depuis été rebaptisée et son fonctionnement modifié suite à l’affaire Mediator.
Source : Rfi.fr
Car les alertes n’auraient pas manqué pendant toute cette période, selon l’IGAS. Dès 1995, des premiers soupçons apparaissent sur les effets nocifs du Mediator. Des spécialistes s’aperçoivent de sa parenté chimique avec certains coupe-faim, dont le risque est établi et qui seront d’ailleurs interdits deux ans plus tard. Du côté de l’Agence, pas de décision, le Mediator n’étant pas enregistré comme coupe-faim mais comme traitement adjuvant du diabète de type 2.
Les mises en garde vont ensuite se succéder. Elles émanent de médecins de la Sécurité sociale, d’experts de l’Agence européenne, mais aussi de cardiologues qui, dès 1999, notifient à l’Agence des cas d’effets indésirables graves sur le cœur ou les poumons. Les occasions d’interdire le Mediator n’auraient donc pas manqué.
Et l’Igas de pointer les graves défaillances d’une Agence pourtant chargée de la sécurité des produits de santé. Mais aussi les conflits d’intérêts qui l’auraient miné, les experts en charge de l’évaluation des médicaments travaillant parfois pour l’industrie pharmaceutique. L’Agence, qui s’appelait alors l’Afssaps, a depuis été rebaptisée et son fonctionnement modifié suite à l’affaire Mediator.
Source : Rfi.fr