Les autorités nigérianes ont donc décidé d’appliquer des mesures exceptionnelles en décrétant ce couvre-feu permanent dans la ville de Jos, dans le centre-nord du pays. Pourtant, des incidents se poursuivaient dans la matinée de mardi 19 janvier. Les habitants de cette ville du centre-nord du pays ont été priés de rester chez eux pour permettre aux forces de sécurité de rétablir l'ordre, à la suite des affrontements meurtriers du week-end dernier entre chrétiens et musulmans qui ont fait au moins des dizaines de morts et 300 blessés.
Selon un habitant de Jos, les affrontements ont repris : «Les rues sont en feu». Il a également fait état de «bruits de rafales de fusils-mitrailleurs et de mystérieuses fumées». Il n'en savait pas beaucoup plus, mais il craignait le pire.
Pour faire face à cette seconde flambée de violences en quatre jours, les autorités nigérianes ont décidé d'étendre le couvre-feu décrété dimanche soir, 17 janvier. Jusqu'à nouvel ordre, personne n'est autorisé à sortir de son domicile de jour comme de nuit. Il s’agit d’un couvre-feu 24 heures sur 24.
On peut comprendre la prudence des autorités nigérianes. Complètement dépassées, en novembre 2008, lors de la dernière vague d'affrontements interreligieux à Jos, elles avaient mis plusieurs semaines à rétablir le calme dans l'Etat du Plateau, malgré un imposant déploiement des forces de sécurité.
Aujourd'hui, elles décident de tout contrôler, y compris les informations. A en croire la police locale, le bilan des affrontements de ce week-end serait de 12 morts. Mais ce mardi 19 janvier d'autres sources parlaient de près de 200 morts, sans confirmation officielle. Il est difficile également de faire un bilan du nombre des blessés. On parle de plus de 300. Ce mardi 19 janvier encore, des blessés par balles affluaient dans les hôpitaux de la ville.
Source: RFI
Selon un habitant de Jos, les affrontements ont repris : «Les rues sont en feu». Il a également fait état de «bruits de rafales de fusils-mitrailleurs et de mystérieuses fumées». Il n'en savait pas beaucoup plus, mais il craignait le pire.
Pour faire face à cette seconde flambée de violences en quatre jours, les autorités nigérianes ont décidé d'étendre le couvre-feu décrété dimanche soir, 17 janvier. Jusqu'à nouvel ordre, personne n'est autorisé à sortir de son domicile de jour comme de nuit. Il s’agit d’un couvre-feu 24 heures sur 24.
On peut comprendre la prudence des autorités nigérianes. Complètement dépassées, en novembre 2008, lors de la dernière vague d'affrontements interreligieux à Jos, elles avaient mis plusieurs semaines à rétablir le calme dans l'Etat du Plateau, malgré un imposant déploiement des forces de sécurité.
Aujourd'hui, elles décident de tout contrôler, y compris les informations. A en croire la police locale, le bilan des affrontements de ce week-end serait de 12 morts. Mais ce mardi 19 janvier d'autres sources parlaient de près de 200 morts, sans confirmation officielle. Il est difficile également de faire un bilan du nombre des blessés. On parle de plus de 300. Ce mardi 19 janvier encore, des blessés par balles affluaient dans les hôpitaux de la ville.
Source: RFI
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